Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Publications de Nwesla Biyong Paul (3)

Trier par

Des colibris ou des corps qui brillent



Et des colibris voletaient autour des flirts
Dont le fruit jaune tombait en graines
Sous les mèches fines du vent léger

Et le ciel gardait son visage calme des jours gris de froid
Qui acheminent vers un voyage intérieur où
Tout est sujet d’interminables méditations

Et des corps qui brillent voletaient autour des fleurs
Dont le rire jaune tombait en graines
Sous les flèches fines du vent léger

Transperçant les flancs de la vilénie
Le questionnement méditatif libérait du joug
De l’inaltérable immonde

Et des corps qui brillent voletaient autour des filles
Dont le rire jaune tombait en miettes
Sous les flèches fines de la vérité

Avaient-elles besoin d’être pénétrées de toutes ces richesses
Collectionner tout ce qui procure plaisir à l’excès
Greffer à la notion du bonheur coït à plusieurs ?

Lire la suite...

Les races



L’aurore hypothéquée crépuscule le jour
Des âmes infâmes aux armes inexistantes
Les plaies des sous-vies piquées de rictus
Tant bombance se pointe ailleurs la poitrine pleine de promesses

La peine terriblement en crue
L’océan oculaire déborde
La vapeur des cordes liquides qui descendent en trombe
Élève un épais nimbus carbonique qui rapte leur penser

Ceux qui marchent dans les airs comme sur la terre rigide
D’un pas serein
Ont la force mentale résolue à moudre le roc pectoral
De l’immonde imperturbable qui barricade le fort de l’ultime espérance

Les lois de la matière diffèrent de celles de l’éther
Alors la terre subdivise ses hommes en ceux qui parlent
Ceux qui font
Ceux qui parlent et fondent.

Lire la suite...

Le plongeon



Dans mon dos
La brûlure du hululement de l’immense armée
Dix dés noirs
Seize mille combattants affûtés rompus à la réduction
De la volonté
Je reste au pas car devant

C’est le gouffre
Il ravale des vies et l’espoir
Expire

Le jour est un plat au goût de poussière
Bon pour les serpents
Ces reptiles qui rampent sur le ventre
Au temps de la mystification simulent les hommes
Qui se vendent
Criblant la morale de l’urgence d’une attraction des regards crédules

Le gouffre ravale des vies indécises et l’espoir des ventres vertébraux expire
Quand toutes les idées noires assiègent et rassurent sur l’unique choix restant
Le plongeon.

Lire la suite...