Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Publications de Dran Xu (5)

Trier par

Je fais de l'aigle

 

Je fais de l'aigle

 

Je tends les bras

je ferme les yeux

tout en émoi

je tourne !

j'ai les cheveux qui volent

je tourne et je m'envole

je tourne !

Je fais l'avion

je tourne ! je tourne ! je tourne !

 

je ne pense pas je me révolte

dans la grand'rue la cour d'école

je fais du vélo

du vélo sans les mains sans vélo - je décolle !

 

je rêve, encore un pour demain

je lâche prise des deux mains

hé, je fais l'avion !

de l'avion sans les mains sans avion – c'est divin !

 

Je tends les bras

je ferme les yeux

tout en émoi

je joue !

j'ai les cheveux qui volent

je tourne et je m'envole

je joue !

Je fais l'avion

je joue ! je joue ! je joue !

 

Je ne cours plus je vague j'aigle

je vois les villes les champs de seigle

et je fais de l'aile

de l'aigle sans les mains sans humain – je plane !

 

Silence, abandon de la Terre

je nage dans le ciel, en l'air

un rayon solaire

de la lumière sans les mains sans rien – je me perds ...

 

Je tends les bras

je ferme les yeux

tout en émoi

je vis !

j'ai les cheveux qui volent

je rougis je m'envole

je vis !

Je fais soleil

je vis ! je vis ! je vis !

 

à Babel, à Julos, à Françoise, à Jilber, à la Mouette ...

 

 

Lire la suite...

Last minute

Last minute.


La dernière minute en majordome

avec son uniforme strict à la soixante secondes

La dernière minute avec son sourire de Joconde

Pour savoir si je serai un homme


C'est mon dernier moment pour moi

un instant pour penser à toi

la fille la femme

la soeur l'amie

la seule mille fois

Maintenant j'ai froid



La dernière minute en majordome

Avec son uniforme strict à la cinquante secondes

La dernière filoute avec son sourire de Joconde

Pour savoir si je suis un homme


C'est bon d'être vivant

un instant tu es le roi

le coeur qui grille

Avance et sois

Même s'il fait froid



La dernière minute en majordome

avec son uniforme strict à la vingt-trois secondes

La dernière minute avec son sourire de Joconde

Dis-moi, aurai-je été un homme



D'un pied sur l'autre on danse et là

cet instant que le temps voila

Voilà c'est l'âme

La seule la vive

La preuve une seule fois

Qui chante et qui a froid



La dernière minute au creux des hommes

avec son uniforme strict à la dernière seconde

La dernière du but et son sourire de la Saint-Jean

Dis-moi

est-ce que j'étais un homme




L'après-dernière seconde image hors-norme

Ma belle robe en orme stricte bien taillée pour les ombres

Ma dernière lumière et puis la peau-la terre et sombre


Mais savoir si je fus un homme ...


Lire la suite...

Ne lis pas



Ne lis pas. (« Promets-moi »)



Je te demande de ne pas lire ceci

de me dire que tu ne m'en parleras pas


Quitte -moi

Quitte -moi

- Vite ...

Toi que je ne connais pas


Je te demande de ne pas vivre ceci

et d'oublier ce que tu retiendras de moi


Quitte -moi

Quitte -moi vite toi que je ne connais pas


je me demande qui je suis je suis tes pas

tu me réponds dans le silence d'un soupir


Quitte -moi

Quitte -moi vite toi que je ne connais pas



Je demande de ne pas écrire ceci

et d'effacer ce qui de nous, de toi sera


Quitte -moi

Quitte -moi vite toi que je ne connais pas


Quitte -moi vite et promets-moi

Oh promets-moi ...

Promets-moi de ne jamais rien me promettre

et je te suivrai.



avec Bernard Joyet, merci à toi Bernard.


Lire la suite...

Fais ton bruit



Fais ton bruit


Tu as mis des fleurs blanches dans tes longs cheveux et tu te coules doucement dans ton lit comme une princesse comme une fée

moi je te regarde et c’est fou comme je suis petit

j’aime te regarder venir

fais du bruit encore

fais du bruit

je suis un homme et j’aime le bruit que tu fais quand tu viens .

tu n’arrêtes pas de venir.

si je reste je sais que je deviendrai fou d’amour.

Semois, Semois, rivière fée, je m’en vais pour mieux te rêver.


Lire la suite...

L'âme à voile


L'âme à voile


J'ai mis mon âme à la page et j'ai semé le vent

dans les blés des i, les arbres des t

la tempête se lève sur le cap blanc-noir

je mets la voile au mystère

je te souffle ma dame

- mais mon âme s'envole cerf-volant mal arrimé -

Siccorso ! Siccorso !


Trop tard

la ville aussi

la ville dont le Prince est un enfant

la ville a mis les voiles

et le désert pleure

ma dame de papier.


Lire la suite...