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La trace qui s'éteint sur la laisse de mer :
il marchait mais encore comment s'appelait-il ?
Douze coups de chagrin déjà c'était hier,
les chiens gueulent au vent glacé de notre exil.
Griffe, quatre saisons saisissent un éclair,
rien, cheveu de printemps scintille de grésil ;
nais puisque c'est ainsi passager de la terre,
sois mais sois à la vie funambule à son fil.
Urgence d'être cri, urgence d'être chair,
urgence de donner sans attendre fût-il
insensé de donner autant que désespère
cette béance en nous de naître à l'inutile.
Puis au-delà des dieux tutoyer le désert,
balayé d'océan pressentir comme l'île
pressent que les marées sont filles de la terre,
que le regard est vain s'il ne meurt au futile.
...
Parfois la main se tend tant qu'elle vient à taire
au moins pour un instant le trait, le sillon qu'il
nous est tant à douleur de porter solitaire
la plaie s'endort alors ; traces, vous souvient-il ?
J'impacte sur la nuit, sur l'espace moiré de mes noires marées. Là où l'autre n'existe pas. Où il n'y a pas d'excuse. La solitude, seulement, des nécropoles intérieures. Renaître encore !
Géolocalisation est un bien grand mot, mais il est assez facile de repérer des membres dans votre ville.
par exemple: Nivelles:
tapez Nivelles dans le champ de recherche en haut à droite
Vous obtiendrez les membres ayant déclaré habiter Nivelles. (plus évidemment également toutes sortes de communications contenant le mot Nivelles)
En dessous de leur nom vous verrez s'il est déjà votre ami sur le réseau.
Résultat pour Nivelles par exemple:
Pour les Bruxellois ce sera un peu plus déroutant car beaucoup de photos s'affichent en premier lieu dans les résultats. Mais en allant quelques pages plus loin les Bruxellois s'affichent en kyrielle.
Parmi d'autres, sur le thème du Silence, ils lisent leurs poèmes:
José Ponce Vicencio
Jacques Goyens
Isabelle Bielecki
et Jean Botquin nous lisant des extraits de son dernier recueil de poésies, La chambre noire du calligraphe
EXPOSITION G. VAN DER WIELEN / KEONE / TOSHI
30 RUE HORS CHATEAU
4000 LIEGE
OUVERTE DU LUNDI AU SAMEDI DE 10H. A 18H.
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L'EXPOSITION SE TIENDRA JUSQU'AU 31 JANVIER
VOUS ETES LES BIENVENUS
.
Vient de paraître
Jean-Nicolas De Surmont sera au Salon du livre de Bruxelles.
Il offrira des séances de dédicaces
au stand de Québec Édition (stand 212)
le jeudi 4 mars, entre 15 h et 16 h
le samedi 6 mars entre 11 h et 12 h.
Écrire l’histoire de la poésie vocale au Québec : le pari est de taille, et Jean-Nicolas De Surmont le relève avec brio. En montrant comment l’évolution des pratiques vocales est indissociable des changements politiques, économiques et identitaires de leur lieu d’émergence, il retrace les grandes lignes de la chanson québécoise en la rattachant à une chronologie efficace. Grâce aux ressources rassemblées par les plus grands folkloristes – pensons ici à la collection de plus de dix milles chansons de Marius Barbeau –, l’auteur de La poésie vocale et la chanson québécoise suit patiemment la voix d’une nation en pleine ébullition. Des premières vedettes (Hector Pellerin, J. Hervey Germain, Alexandre Desmarteaux) aux jeunes talents néo-traditionnels (Mes Aïeux, la Chasse-Galerie, Mauvais Sort…), Jean-Nicolas De Surmont offre un survol de l’histoire du Québec à travers ses chansonniers et ses mouvements musicaux. Ce recul, nécessaire, et cette approche novatrice permettent une meilleure compréhension des enjeux qui ont marqué le processus identitaire québécois.
Jean-Nicolas De Surmont est membre de l’équipe Popular Cultures Research Network de l’Université de Leeds (Royaume-Uni). Il s’intéresse à la métalexicographie et aux réseaux hypertextuels, ainsi qu’à la poésie vocale québécoise. Il est l’auteur de plus d’une centaine d’articles et comptes-rendus publiés dans une vingtaine de pays. Titulaire d’un doctorat portant sur l’ingénierie lexicale, il est actif comme enseignant et conférencier dans plusieurs domaines notamment la terminologie, la lexicographie et la chanson. Polyglotte, il a en outre suivi des cours de chant et joue plusieurs instruments de musique.
Table des matières
Remerciements
Introduction
Chanson signée et chanson de tradition orale
Cerner la nature de l’objet-chanson
Parcours historiographique et phénomène
chansonnier
Histoire de la chanson au Québec
Le XVIIe siècle : métissage des pratiques
Le XVIIIe siècle : pratiques rurales et autochtones
Le XIXe siècle : éclatement des formes de pratique
chansonnière
Le XXe siècle : les débuts de l’enregistrement sonore
1919 – 1939 : période charnière pour la chanson
traditionnelle
La génération de l’art lyrique
1939 – 1950 : l’essor de la « chanson canadienne »
Les années cinquante : la chanson devient la lanterne
de la culture québécoise
Échanges France – Québec : des cabarets et des
boîtes à chanson
Les années soixante : la chanson en révolution
Le mouvement chansonnier et la valorisation de
l’auteur-compositeur-interprète
Chansonnier versus yé-yé : entre la France et les
États-Unis
Les interférences entre la sphère du politique et la
pratique chansonnière
Le féminisme et les femmes : une nouvelle voie
s’ouvre
Récupération de la fonction symbolique de la
tradition orale
1970 – 1990 : le rock et l’exploitation commerciale
Les années quatre-vingt : crise économique et essor
des nouveaux supports de diffusion
De 1990 à aujourd’hui
Le star-system et Star Académie
La chanson traditionnelle au XXIe siècle
Le chansonnier
Le recueil de chansons
Le faiseur de chansons politiques
La chanson sans musique ou le poème chanté
Folklorisation et oralisation de la chanson signée
L’activité chansonnière : entre tradition et modernité.
Le mouvement chansonnier contemporain .
L’influence de la tradition orale sur le corpus
chansonnier
Conclusion
Glossaire
Discographie québécoise
Médiagraphie
Bibliographie
Le sujet à peindre m’importe peu.
Ma démarche artistique étant la recherche du dialogue entre les couleurs et les
formes.
dialogue n’est pas le mot approprié car c’est souvent plus fort qu’une conversation.
J’assiste souvent à un affrontement, un déchirement, un écrasement, une
annulation de l’un par l’autre.
Je me dis souvent quand je commence : « allez…Une couleur…calme plat…
la deuxième arrive…ça commence à bouger alors, soit la troisième s’impose
d’elle-même, soit je multiplie, j’amplifie le jeu et…Je me sauve…. (Enfin, je
veux dire je m’assois et je regarde ce qui se passe là sur ma toile.)
Et c’est a ce moment là que j’écoute.car la couleur nous parle, elle parle à notre
moi profond.
À partir de cet instant, je ne suis plus le maître de mon travail car c’est la
peinture qui me dit ce que je dois
faire : employer telle couleur, tracer une verticale ici, faire une trouée
là-bas derrière…
Ceux qui voient ma peinture sont ceux là qui prennent le temps de la lire, d’y
entrer lentement.
Ça m’étonnait souvent de voir combien d’analyses différentes pouvaient en être faite . Beaucoup y trouvent des
choses, repèrent des paysages, des signes, des ombre, des personnages . Je crois qu’ils voient en eux a travers ma
peinture. Ils ne le savent pas toujours
mais je sais qu’ils sont les créateurs de mes toiles.
Henry van de Velde entretient ses Collègues de l'Académie libre Edmond Picard de la formation poétique de Max Elskamp et d'une amitié de plus de 50 ans (15 juin 1933) ici:
Hommage de Henry van de Velde.doc
A lire également: Biographie de Max Elskamp
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