Au même endroit, alors que la tempête surgit
à la fin d’un autre hiver, nous avons contemplé
un bref instant sa robe cristalline.
Les souvenirs bondissent,
couchés sur les plages
comme des vagues sur des feuilles de papier.
Des vagues dans un livre.
Marcher le long des phrases
et observer la beauté des lumières d’hiver.
Pas davantage ; juste s’arrêter
et respirer les embruns, hissant la tête
avec lenteur comme pour se plonger
dans les flots, les phrases et les mots.
Julien Boulier le 12 février 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3434655311
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