À Michel Lansardière
Alors que l'on chemine dans différents quartiers d'une ville, on peut voir de belles résidences dotées de riches portes et fenêtres et dans d'autres, tout au contraire, des logis pauvres ou délabrés.
En pensant que les mêmes mots désignent des réalités pouvant être bien différentes, j'accueille l'expression
« les portes de la nuit » Je me dis aussitôt qu'il s'agit là de fausses portes aussi inexistantes que celles de la mort.
Deux images bien imprécises, dont je n'ai trouvé ni le sens, ni des croquis.
Bien sûr « aux portes de la mort » voudrait dire étant prés de mourir.
Je précise, d'autre part, que les fausses fenêtres existent, elles servent la symétrie.
Pascal avait comparé la fausse éloquence à ces fausses fenêtres.
15/12/2012
Commentaires
Merci Suzanne pour ces réflexions qui font suite à mon billet. Ouvertes ou closes, barrées, fleuries, nues ou coton vichy, portes et fenêtres en disent beaucoup de nos vies dont elles sont le pouls.