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Du Temps de l'Avent à celui de l'Épiphanie


Évocation de Fastes aux Reflets d’Antan

et Parfums Nostalgiques…

basés sur des Traditions Occidentales séculaires immuables :

l’Art Sacré infusant l’Art Profane

 

 

Époque XIXème S. (dernière moitié) et XXèmeSiècle (premier tiers) :

de la Génération Romantique à l’Aube des Années Folles

 

 

 

"Le souvenir est le seul paradis

 d’où l’on ne puisse être chassé."

Jean Paul Richter.

 

 

 

 

                                    Assurément, notre calendrier grégorien [1] adapté lui-même du calendrier Julien , legs romain empreint de rituels ancestraux, ponctué de saints issus de la religion Judéo Chrétienne, n’offre guère d’opportunités d’unir les Hommes de bonne volonté (pour reprendre une formule de Jules Romains) autour d’heures claires et allègres spirituellement s’entend, chantant ad libitum l’émergence d’une météore ou étoile filante baptisée de Lumière du Monde, selon la définition de Saint Jean, vie nous remémorant, que l’on soit agnostique, athée ou dévot, que chaque naissance humaine relève du rationnel et donc des sciences naturelles, mais avant tout, tient du prodige, de l’indicible et du sacré, acte rempli de mystère et d’espérance, dans « l’éclosion » de sa dimension, la fraîcheur de son innocence, dont la nature bienveillante, lorsqu’elle se fait féconde, gratifie notre espèce d’Hominem, bien que la faculté d’émerveillement de cette dernière soit quelque peu tempérée par le paysage ethnique, le milieu et maints critères d’évolution au sein desquels elle baigne.

                                   Pourtant, s’il est une parenthèse à l’aura bénéfique, nous incitant à déposer les armes, c’est volontiers, celle célébrant la Nativité de l’Enfant Roi. Temps de Noël (et de l’Avent) que l’Église romaine choisit à l’orée du haut Moyen-Âge - aux environs de 330 – en situant l’anniversaire de l’Enfant Jésus à la date du 25 Décembre , afin de recouvrir et d’abolir, comme de coutume, de séculaires mœurs païennes liées au solstice d’hiver , telles que les Saturnales [2], temps de félicité et de ferveur, de préparation propitiatoire au partage (du moins concernant les « règles » religieuses de l’Occident) et qui devrait, logiquement, pouvoir générer une trêve salvatrice, à défaut d’être en mesure de faire naître une alliance éternelle entre les esprits belliqueux, menaçant notre mère nourricière, la planète terre !

                                   En vertu de cette considération philosophique, sans doute serait-il sage, toutefois, de méditer sur le sens profond à donner à ce moment de rassemblement mystique ou de liesse populaire.

                                   Encore faudrait-il pour cela, en paraphrasant la devise  d'une grande mystique vivant à l'ère du bas Moyen-âge, Sainte Catherine de Sienne, d’abord avoir soif :

 

a)                    soif  de se rejoindre et d’apprendre à se redécouvrir 

                       au-delà  de retrouvailles superficielles et vaines,

b)                    soif  de renouer les prémices d’un dialogue,

c)                    soif  de la révélation de son prochain,

d)                   ou soif   d’un mouvement de communion de cœur et

                      d’esprit même si nous sombrons pour cela dans un cliché utopique !

 

                                

                                    Or, ce globe terrestre abritant faune et flore confondues, que nous maltraitons « assidument » à qui mieux mieux, et où réside le commun des mortels, cet être double, mi-ange, mi-démon, réunit, lors de ces journées qui se veulent tissées de joies et de sérénité, son cortège de croyants et de mécréants, rejetant de ce fait, en cette période privilégiée de réjouissances (Ô temps suspens ton vol/ Et vous, heures propices, suspendez  votre cours  [3]  ) les barrières et autres clivages relatifs aux conditions sociales des Créatures de Dieu, qu’elles revendiquent ou non le dogme du Christianisme, qu’elles pratiquent ou non l’Office divin, qu’elles soient animées d’une foi ardente si ce n’est inébranlable, ou que le doute assaille leur âme de pauvres frères humains  [4], reliés entre – eux et parfois malgré eux, suivant un élément marquant de l’histoire imprégnant les chroniques de l’humanité : l’avènement du Sauveur, revêtant présentement les tendres traits du Divin Enfant, né en l’honneur de notre rédemption, et qui, grâce à son sacrifice, racheta nos péchés, comme ceux engendrés par la Guerre qui tout dévoie, cependant que Paix est vrai trésor de joy [5].

 

 

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Scène de La Nativité

de Léonard Tsuguharu Foujita

 

 

                               Aussi, dans le monde tourmenté auquel nous sommes continûment confrontés, que la spiritualité représente ou non, une aide secourable favorisant notre maturation personnelle, comment pourrions-nous demeurer en retrait d’un thème flamboyant, enluminant l’obscurité du Villain Yver  [6], en dépit du fait, que nous devons fréquemment emprunter la passage obligé d’un système mercantile, en affrontant les assauts commerciaux et médiatiques d’une société dite de consommation, davantage encline à s’attacher au matérialisme ambiant, qu’à s’adonner à de Nouvelles Méditations, ou à se ressourcer en faisant jaillir un florilège d’Harmonies poétiques et religieuses. [7]

                              Mais alors nous direz-vous, chers auditeurs ou amis lecteurs, quel serait le motif exact d’un semblable déploiement d’allégresse détenant une popularité inégalée, n’ayant de cesse de se répandre à partir de la deuxième moitié du XXème, allant crescendo au fur et à mesure de sa progression vers le XXI  ème siècle ? Quelle signification véritable attribuer à cette profusion de célébrations envahissant notre environnement, parant, en fonction de notre volonté, les foyers de la Vieille Europe  [8] ?

                              Pour une raison spontanée, instinctive et « officielle », en imitation d’usages du passé, transposés, destinés à glorifier une valeur fondamentale, la famille, emblème du héros du jour et de son illustre parenté, « fratrie » enfin recomposée nous exhortant à communiquer et à faire preuve d’une grande tolérance, du droit et du respect à la différence d’autrui, instants rares et chéris miraculeusement subtilisés à l’usure du quotidien, et aux agendas surchargés de chacun d’entre-nous, jouant en permanence à l’ « homme pressé  », n’accordant son écoute qu’avec parcimonie, et qui nous conduisent, en cette pause temporaire, à rivaliser, dans une saine émulation fraternelle, de plénitude, d’ingéniosité, d’imagination foisonnante afin de saluer dignement les proches appartenant à son arbre généalogique ou à sa famille d’adoption, de cœur.

 

                            À l’heure où la majorité de la « confrérie » de plantes « herbacées ou ligneuses  », effectue une cure de sommeil, où exceptées les vertes frondaisons persistantes d’essences botaniques isolées, l’ensemble des arbres se dépouille, conformément au cycle immuable de la végétation, nous privant par leur splendeur , d’un spectacle vivant incomparable , nous ne pouvons nous défaire quelque peu d’une sensation de mélancolie, même si nous savons pertinemment que la toison de la feuillée renaîtra sous les auspices de Primavera [9] , ce seigneur d’une folle maestria régnant sur le printemps et sa ribambelle de feuillaison, de mille et une fleurettes émaillant prairies et jardins, s’appliquant, inlassable, à les faire ressurgir opportunément.

                           Dans l‘attente de cette perspective heureuse, il nous faut instamment recourir à un subterfuge afin d’apprivoiser pareille lacune, et conjurer immanquablement la « carence » en luminosité, ainsi que l’absence quasi générale de la « gent chlorophyllienne ». Envers quelle alternative ou produit de  substitution se tourner, pour atténuer la perception d’engourdissements que Dame Nature nous livre, sinon de s’approprier les maigres liens restants de celle-ci, ou en désespoir de cause de sélectionner un palliatif de qualité, déguisé sous les contours de végétaux en reproduction, de fleurs de soie, répondant à l'intitulation de « trompe l’œil », tant ces « faussaires », hélas inodores, sont criant de vérité ?

 

                           Effectivement, qui dit se regrouper afin de festoyer dans la chaleur de l’unité retrouvée, invite sitôt à concevoir une mise en scène enchanteresse dévolue à faire s’extasier petits et grands, à voir s’illuminer leurs prunelles devant une « débauche  » d’ornements féeriques en  Robes de parade [10], choisissant d’élire, selon son inclination et Affinités électives  goethéennes, un Minuit chrétien ou un Minuit profane, chaque « maisonnée » offrant l‘hospitalité, restant in fine, seule juge du mode et de la stylistique à adopter, s’abandonnant à une inventivité sensible et débridée, parlante, manifestant une expression artistique inhérente à son tempérament, rehaussée, inconsciemment ou non, d’images d’antan évocatoires de la prime enfance, réminiscences lointaines sublimées, ou imaginaire créatif débordant, enrichis depuis, de références issues de notre patrimoine culturel, engrangées au long du Livre d’échéances  [11] parcouru, feuilleté de manière confidentielle, puisant au tréfonds de ses propres souvenirs.

 

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La célébration de la Noël :

la préparation de la veillée et de son repas festif

de Carl Larrson

 

                         Nuit d’étoiles  [12] évocatrice d’un autrefois disparu, idéalisé voire fantasmé, dégageant moult effluves nostalgiques certes, et nous conviant allégrement à soupirer auprès d’une candeur « égarée», en partant incontinent, à la Recherche du Temps Perdu [13].

                        Veillée , précédée de ces semaines de l’Adventus  infusant les usages séculiers, ô combien nimbée de magie, d’onirisme, ponctuée d’une farandole de petites lueurs disséminées à la façon d’« un bon génie », non sans motif et symboles historiques, ornée d’un fleurissement privilégiant de verdoyants rameaux d’espèces végétales non caduques[14] sous la présidence du maître suprême, le genre des résineux y compris sa Majesté Epicéa, bref, toute une suite de nobles éléments d’ordre « décoratif », mais véhiculant, outre, leurs brillantes et charmantes enveloppes, une abondante signification dépassant les apparences, ayant pour vocation initiale d’exalter la grandeur de ces heures uniques et protégées, (ne serait-ce que l’ espace d’une halte) des clameurs de l’univers et de ses violences, et qui semble, de surcroît, nous conseiller de savourer ce Carpe diem  [15] fugace – gage de promesses « concrètes », « tangibles  » - dont il nous faut nous délecter avant qu’il nous néglige en s’envolant, cueillant sans ambages ni scrupules, les fruits de celui-ci !

                        Plaisir, vous qui toujours, remplacez le bonheur, s’exclamait clairvoyante, la poétesse Anna de Noailles, sachant mieux que quiconque, non seulement discerner le premier du deuxième, mais distinguer en l’occurrence, les agréments, qui ne sont que clairsemés sur cette terre  où nous ne sommes que de passage, éphémères et volatiles, telles nos amies les fleurs, décernés au gré du destin avaricieux, et ne sauraient donc se comparer aux « félicités célestes » que la Providence s’engage dans un devenir futur et sous un « aspect » différent, à nous allouer…

 

                       En attendant, faisons montre de sapience [16], et place à la solennité des rites fêtant sur un ton éclatant la venue du Roi des Cieux, contemplé, choyé par la Vierge Marie entourée d’angelots et d’archanges aux dous souris, touchant tableau d’une scène éminemment confessionnelle qui imprime à son tour la classe des laïcs [17], et suscite un vaste éventail d’us et coutumes , ne cessant point de se transformer au fil des siècles (non par le fond mais par la forme, le style), cheminant au cœur de notre hexagone, lui-même dérivant de civilisations lointaines et avoisinantes…

                       Formulons le vœu afin que la luxuriance de l’ornementation végétale sacrée, et son indissociable pendant, les parures d’essences profanes représentées jadis, dans une « débauche » de luxe inouïe et inimitable, perdure à infuser nos imaginaires , nos esprits créatifs en éveil (gage d’une société  équilibrée, épanouie…) réalisant là, la synthèse d’un naguère florissant révolu, sorte de trait d’union se voulant à la fois un vibrant hommage aux traditions d’antan et une libre interprétation de leur histoire [18], transposition d’un idéal rêvé grâce à l’apport de force témoignages documentaires, littéraires ou illustrés reposant principalement sur la seconde moitié du XIXème siècle , où sévit le goût et le mouvement Romantique , pour parvenir aux aurores de 1930.

                      Années Folles auxquelles l’on rattache communément l’entrée, conquérant notre territoire, de la couronne de Noël   [19] (symbole d’hospitalité  et de protection…) venant remplacer les simples branches décorant auparavant le seuil des demeures de nos ancêtres, alors que celle dite de l’Avent [20], inséparable des annales de notre continent, trône, impériale, déposée dessus un meuble ou métamorphosée en lustre, accompagnée d’un flot de guirlandes, guirlandes festons garnissant les manteaux de cheminées, encadrements de portes, tentures etc., tandis que dominant de toute son ampleur, l’assemblée, s’élève un auguste médiateur porteur de paix et de réconciliation entre les hommes, ce joyau des festivités : le sapin de Noël aux aiguilles périssables…

                      Essence végétale façonnée de contrastes, rappelant notre propre dualité, plante de prédilection, vigoureuse en tout point, lorsqu’au commencement de son « exil », nous la convoitons et la sacrifions, dès son enlèvement, sur l’autel de nos égoïsmes collectifs, puisque, à moins de lui conserver ses racines, dans un geste d’un idéal écologique responsable, notre tentative « d’acclimatation » exercée sous la contrainte, échoue systématiquement. Blessée, privée de son milieu biologique nutritif, elle ne tarde pas à dépérir et à se dénuder, enfin ses « modestes défenses » jonchant le sol de sa « prison dorée », elle s’éteint d’une manière implacable, nous obligeant, les agapes accomplies en ce début de nouvel an, à assister, impuissants, à pareille déchéance, transformant malgré nous, nos salons en « chambres funéraires » d’un pan du monde botanique.

                     Toutefois, le Picea  [21](épicéa, en langue vernaculaire) quand il est encore gorgé de sève, puissamment irrigué de chlorophylle, renforce son image traversée d’une énergie vitale hors–norme, renouant avec force récits bibliques :

                    Arbre de vie, de la Connaissance du Bien et du Mal  [22] (par conséquent de la Tentation) en lieu et place de l’arbre fructifère comestible, il se fait l’attribut du Paradis d’Adam et Eve, lors des Mystères [23] médiévaux (Bas Moyen – âge), organisés précocement en Alsace (province précurseur, à l’époque, non rattachée au royaume Françoys ,acquise sous Louis XIV et annexée en 1871 jusqu‘en 1919 par l’Allemagne, berceau du territoire « français » de cette coutume venue d’Outre-Rhin, qui consiste à habiller les branches d’un sapin entier [24] , de pommes rouges appétissantes…) « lecture » simplifiée et revisitée des Saintes-Écritures, assignée à être décryptée et assimilée par les humbles ne prisant que l’oralité, à l’inverse de savants exégète, d’où ce rôle de figurant jouant au tentateur…

                    Dautres témoignages théologiques de référence nous attestent que son empire comporte un éminent fleuron, le Christ, la fleur des fleurs métaphorique de l’arbre de Jessé [25], rose sortant d’un délicat rameau, la Vierge Marie, que nous retrouverons bientôt sous une configuration dissemblable, fleurissant sa seigneurie sylvestre.

 

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Stille Nacht ou la ronde autour du sapin

de Viggo Johansen, XIXème siècle,

 

(tableau illustrant fort bien par exemple l'une des scènes de réjouissances

dépeinte au cœur fameux conte "le Sapin" d'Hans Christian Andersen)

 

 

 

                    « Doué » d’un langage ambivalent, que pragmatiques, nos vénérables anciens lui ont octroyé en corrélation de la famille des conifères à la ramée perpétuellement pigmentée de verdure , habitée d’immortalité ou presque, ifs, cyprès, genévriers, sapins blancs ou vrais, pins, cèdres etc. … aux forces antagonistes, transmettant une « dialectique  » de vie et de mort, puis de résurrection (légendes mythologiques et chrétiennes à l’appui…) notre Sapin de Noël, quelquefois désigné par le surnom de Sapin rouge ne saurait être confondu avec des descendants de sa « frèrie  », car sans embrasser pour autant le Violon d’Ingres de Jean-Jacques Rousseau, ce Promeneur solitaire chevronné et féru d’observation naturaliste, d’herborisation, sa silhouette élancée reconnaissable entre toutes parmi ses comparses, fut admirablement « dessinée » par un chantre du XXème siècle, qui nous la restitua sans traits abusifs ou erronés, la croquant en « blason » coiffé d’un couvre-chef fantasque :

 

Les Sapins en bonnets pointus

De longues robes revêtus

         Comme des astrologues… [26]   […]

 

                       Nous ne pourrions prétendre à la complétude de son effigie, si nous négligions de lui consacrer un condensé de ses facultés ornementales.

                      Vers quelle datation de l’histoire devons nous nous tourner, afin de rattacher l’introduction de son usage, puis de sa propagation au sein de notre pays ?

                      Nous répondrons sans atermoiement, en divulguant une thèse  que, botanistes et historiens de l’art reprennent de concert, s’accordant à accréditer une version similaire concernant son « apparition » : avant de se répandre au cœur de notre France profonde et de « convertir » chacun de ses terroirs, forts d’une floraison de spécificités, c’est l’antique cité de Lutèce qui, en pionnière, pu se flatter d’un tel prestige, plus précisément, la cour des Tuileries du roi Louis-Philippe et de sa dynastie (« Orléans », ayant pour la postérité, forgée une relation étroite avec Amboise et son château royal ligérien…), où il provoqua la surprise de l’assistance, lors de son « exhibition » confidentielle de 1837 (certains contradicteurs nous opposerons l’année 1840…), en concomitance du mouvement romantique alors à l’acmé de sa création, et ceci, grâce à un personnage féminin de haute extraction, belle-fille du souverain, la duchesse Hélène de Mecklembourg.

                    Néanmoins, bien que s’attachant les faveurs d’un cercle d’initiés, d’esthètes vivant dans l’opulence et goûtant la nouveauté, il faudra attendre le conflit de 1870 pour que son expansion puisse se concrétiser (fait de l’occupation allemande exportant ses traditions ou de celui du repli parisien des Alsaciens après la défaite ?) et se démocratise à fortiori « en sourdine », au début du XXème siècle, où dorénavant notre population succombe à son attraction, touchant en particulier les classes sociales favorisées en ayant la primeur, reproduisant le schéma de celles associées à l’Empire Britannique, car en concomitance de l’instauration française de l’arbre de Noël, une version historique soutient la théorie, que ce serait en provenance d’Allemagne et des contrées nordiques, qu’il se serait implanté en Angleterre ; d’aucuns chroniqueurs corroborent l’hypothèse que les marchands germaniques y ont grandement contribué, tandis que d’autres certifient que sa diffusion en reviendrait au Prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha par son union en 1840 avec la Reine Victoria .

                  Ah ! Le charme ineffable légendaire et incomparable des Noëls anglais sous le règne de cette souveraine…

 

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Carte postale anglaise fin XIXème représentant

le Divin- Enfant symbole charismatique du sapin

 

 

                 Concernant notre patrie, il est à signaler que nous éprouvâmes des difficultés à nous délester des a priori, de la défiance tenace dont les catholiques l’entourèrent, en regard de la veine protestante de ce sapin, « rival symbolique de la crèche sanctifiée », idéalement édifiée selon les préceptes de l’Église romaine.

               Quant aux « suspensions » originelles éclairant notre « porte-bonheur », l’épicéa, le Grand Siècle du Roi-Soleil [27] possède la prérogative de ces innovations porteuses d’un code sacré : pommes susmentionnées, hosties (préparation issue d’une variété de blé, le froment, attribut christique par excellence et de fertilité…), roses en papiers peints (symboles de l’unique terminaison florale « couronnant » l’arbre de Jessé, le Christ.

                 Avec l’échelonnement des ans, vinrent les rejoindre des fils d’or, des noix dorées et argentées (emblèmes de fécondité), des confiseries régionales, des étoiles [28] , des jouets, des rubans et des bougies (une douzaine correspondant à chaque mois de l’année, dit-on), faisant le ravissement de notre réveillon (terme né au XVIII  ème siècle) et de ses soirées d’avant première.

                Est-il besoin de vous stipuler que cette pléiade d’objets symboliques était prometteuse de vie et de prospérité ?

                Ainsi, pour clore notre entretien traitant des coutumes ornementales efflorescentes d’un Noël ancien atteignant sa quintessence à l’aube du XXème siècle, nous oserons affirmer, que le sapin dégage une noblesse d’expression telle, qu’il magnifie nos désirs prosaïques d’hédonistes, et par ses ramifications d’envergure, relayées d’un « idiome » interne, parait nous dispenser un message de sagesse universelle (ravivant notre souvenance parfois oublieuse, occultant le sort inexorable qui nous attend…) et nous conforte dans ce contexte indéniable, que rien ni personne, ici-bas, ne peut prétendre à l’éternité de la « matière », monument verdoyant, chef-d’œuvre naturel ou en reproduction [29], détenteur du titre envié du Roi des forêts, escorté de verts sujets, nous convoquant à nous réjouir, sinon à jouir d’instants précieux, bénis des Dieux !

                Fasse, que conscients de cette réalité, plongeant dans un élan salutaire et jubilatoire, au cœur d’une Fontaine de Jouvence compensatoire, ou de tout autre exutoire, source de rayonnement, nous puissions à l’unisson clamer ce credo :

 

"L’on n’échappe pas au monde

plus sûrement que par l’art,

et l’on ne s’y unit pas

plus sûrement que par lui."

                                                                                     

                                                                                      J.W. Goethe.

 

 

 

Étude de Valériane d‘Alizée.

Historienne chercheur de la flore,

et auteur-Interprète  de textes naturalistes.

Tous droits de reproduction réservés.

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L'Adoration des Mages d'Edward Burne Jones (vers1887)

 

 


[1] : Le calendrier grégorien ( calendrier provenant du latin Calendarium signifiant   livre d’échéances , dérive de la locution latine Calendae, ces calendes qui représentent le premier jour de chaque mois pour la civilisation antique romaine ) est ainsi nommé en mémoire de son instaurateur le pape Grégoire XIII , qui en  1582 , réforma le Julien son prédécesseur , institué quant à lui , dès 46 avant J.C,.par Jules César, et se base sur le rayonnement de l’astre solaire ; répartie en douze mois, l’année se divise en quatre saisons, comme chacun sait, saisons comportant les solstices (été hiver) et les équinoxes (printemps automne). Le Calendarium liturgique régi autour des fêtes de Noël et de Pâques fut établi entre les IVème et IXème siècles, et l’année organisée autour des rites liturgiques chrétiens commence à la période dite de l’Avent (du latin Adventus, terme aux racines profanes traduisant la Venue au sens d’avènement du mot…), ce temps de préparation de réjouissances religieuses annonçant l’épisode clé de la Nativité de Jésus-Christ. Célébré invariablement depuis le VIème  siècle, le Dimanche le plus proche de la Saint André (le 30 Novembre), il est synonyme, à partir du milieu du Moyen-âge, de gai recueillement destiné à louer l’apparition du Sauveur de l’humanité. C’est la raison pour laquelle, Noël, se plaçant dans l’hémisphère nord, au centre de la sombre époque hivernale, il était d’usage de se prémunir de l’éclipse du soleil et de la végétation, - en ayant recours à des artifices ornementaux, cierges, bougies, lanternes et végétaux, censés éloigner les âmes en errance des défunts et des démons, se réveillant ponctuellement au cours des fameux douze jours jugés dangereux, se déroulant de Noël à l’Épiphanie…

La fête de Noël, à proprement parler, ne remonte qu’au IVème siècle, aux années 330, précisément.

[2] : Les Saturnales surnommées libertés de Décembre, étaient des festivités placées sous la présidence de la Rome antique, ayant lieu vers le 17 Décembre, lors du solstice d’hiver ; elles avaient pour mission de faire revivre l’Âge d’Or, phase mythique où l’ensemble des hommes était heureux et fraternel, d’après les récits fondateurs de l’Antiquité grecque, infusant ceux des Romains. Parrainées par le dieu Saturne dont l’appellation sous-entend semences et fécondité , ces pratiques devaient se dégrader en se dirigeant vers la débauche, ce qui notamment servit de prétexte, comme à l’accoutumée, aux Pères de l’Église, pour les éradiquer et leur substituer celles de la Noël et de l’Épiphanie, conservant de ces premières impies, quelques traditions, semblables au Grand repas, aux présents mutuels échangés, à la galette partagée, au décorum végétal etc. … 

[3] : Célèbres vers issus du poème d’Alphonse de Lamartine : Le Lac.

[4] : Expression poétique due à l’auteur médiéval François Villon.

[5] : Allusion à la fameuse ballade de Charles d’Orléans, Prince des poètes lié à l’histoire du château royal d’Amboise ; pièce poétique (Priez pour paix), dont le compositeur Francis Poulenc réalisa une sensible mise en musique ; ces vers furent écrits à l’origine en Moyen Français: En deboutant guerre qui tout desvoye… / Priez pour Paix / Le Vray trésor de joye ‘.

[6] : Détournement d’une citation extraite du rondeau de Charles d’Orléans : Yver vous n’estes qu’un villain ...

[7] : Emprunt au recueil poétique d’Alphonse de Lamartine.

[8] : Formule historique désignant ici, les pays nordiques (Scandinavie) et germaniques, l’Angleterre, et la France ; Il semblerait que ceux du pourtour méditerranéen aient fait preuve de modération, étant moins sensibles aux fastes floraux de Noël, à de rares exceptions près !

[9] : Divinité tutélaire du Printemps sous l’Antiquité romaine, le complice de la déesse Flora présidant à la destinée des fleurs, Flora ou Flore, cette Belle Rommaine chère à la littérature et aux arts décoratifs, dont François Villon cita les attraits au cœur de sa ballade des  Dames du temps jadis.

[10] :Formule empruntée au poète Albert Samain(recueil Au Jardin de l'Infante).

[11] : Métaphore et traduction de Calendarium (expression latine désignant le mot calendrier).

[12] : Emprunt d’une pièce poétique due à Théodore de Banville, devenant une mélodie pour chant et piano sous la plume musicale de Claude Debussy.

[13] : Allusion à l’œuvre romanesque de Marcel Proust.

14 :Le feuillage persistant tel que celui appartenant à nombre de conifères, lié également au lierre, houx, buis, laurier noble etc...exprime dans sa globalité une symbolique de vie, de pérennité, porteuse d’une sève quasi immortelle que l’humanité peut envier, humains souhaitant plus que jamais se réjouir, en cette période de Natalies dies (jour de naissance) ou d’Emmanuel (Dieu avec nous en langue hébraïque), leur faisant oublier, du moins le temps de ces réjouissances, qu’ils dirigent leurs pas vers l’inéluctable ; ainsi les verts branchages semblant encore vivants en plein cœur de l’hiver synonyme de trépas pour certains feuillus, nous renvoyant l’image du nôtre, exorcisent en quelque sorte, nos aptitudes à disparaître…

15: Locution latine dont la traduction littérale est : cueille le jour, invitation à jouir de l’instant présent.

 [16] : Formule ancienne médiévale signifiant : foi, sagesse, patience et science.

[17] : Depuis des temps immémoriaux et cela en dépit des confessions de différentes civilisations, ne perdons jamais de vue, que le sacré a constamment nourri les mœurs et l’art profane, même si une certaine élite ecclésiale de chrétiens, relayée d’une édile d’aristocrates nantis de puissants pouvoirs ont violemment rejeté la culture des Païens…pour s’empresser de la remodeler à leur guise, selon leurs convictions !

[18] : En effet, bien que nous nous basons sur des recherches historiques approfondies étayées d’une iconographie de choix, l’ornementation végétale de cette Célébration de Noël, alliance de la théorie et de la pratique, c'est-à-dire de la vision d’un chercheur en histoire de la flore unie à celle d’un floraliste d’art, laisse heureusement une part importante à la liberté d’expression, et ne se veut en aucun cas une reconstitution décalquée d’un faste d’antan, mais suggère plutôt une évocation de style, d’un lustre floral du passé …

[19] : De souche Anglo-saxonne, la couronne de Noël représente la parure fétiche destinée à être suspendue à l’huis des maisons.

[20] : La couronne de l’Avent munie de ses quatre bougies, célèbre un rite de l’Europe du Nord, inspiré de la Sainte Lucie (incarnation suédoise de la lumière fêtée le 13 décembre) pour parvenir ensuite en Allemagne orientale au  XVIème s. et se répandre plus tardivement chez les luthériens et catholiques germaniques, avant de nous être redistribuée vers 1930.  

[21] : Notre seul vrai arbre de Noël, Picea en latin,  dit aussi Sapin rouge (son écorce écailleuse se colore d’un brun rougeâtre) étend ses souples rameaux  et ses fruits  coniques, au centre d’un territoire forestier français favorable à son épanouissement. Essence botanique du froid humide, elle est la merveille incontestée du massif des Vosges, du Jura, des Préalpes du Nord, où elle semble partir à l’assaut de je ne sais quelle montagne, à la façon d’escadrons de bon petits soldats dressés en rangs serrés.

22:L’espérance de vie de notre arbre de Noël (Picea) couvre une longueur de 500 à 700 ans, que malheureusement celui-ci a bien du mal à atteindre, étant donné que nous continuons à la prélever indéfiniment, malgré la présence de son substitut le sapin blanc ou argenté (Abies alba mill)…, heureusement, l’élevage de l’épicéa par le biais de la sylviculture est de plus en plus développé, ce qui contribue à le protéger de ces pillages anti écologiques.

23 : Les Mystères (provenant de Ministerium) mot latin désignant la cérémonie) étaient des représentations scéniques interprétées sur les parvis ou sur les porches des édifices religieux des grandes cités, basées d’après une thématique sacrée ; ces jeux liturgiques, cousins des Miracles (drames médiévaux relatant tout au long de l’année la vie des saints, dispensés en salles ou en plein air…), extrêmement populaires entre le XIVème et le XVème siècle, avaient pour fonction de divertir, tout en éduquant, et se déroulaient lors de célébrations chrétiennes de premier plan (Noël, Épiphanie, Pâques) ; les fêtes princières eurent également recours à leur service. Concernant les festivités de la Nativité de l’Enfant-Jésus, deux scènes majeures furent facilement théâtralisées, celle, d’une part, de nos premiers parents, le couple mythique Adam et Ève, et celle, de l’autre, des bergers venus adorer dans sa crèche, le Sauveur de l’humanité…

[24] : Prenant le relais des verts rameaux dispersés sur le devant et à l’intérieur des demeures de leurs aînés, mœurs léguées par les Romains polythéistes contre lesquelles l’Église s’insurgea (se reporter aux notes précédentes…), la coutume de dresser un arbre  persistant dans son intégralité remonterait au Xème siècle et prendrait sa souche en Allemagne (Hôpital de Fribourg-en Brisgau), 1419,date correspondant à trois ans près à la fin de notre fameuse guerre dite de Cent ans et à l’avènement de Charles VII (1422 ). Sous la Renaissance, Sélestat (Bas-Rhin) mentionne déjà le premier arbre vert (1521).

[25] : Allusion à l’arbre généalogique du Christ, illustré soit dans les arts décoratifs (vitrail…), soit dans la littérature dès le XIIème siècle, à partir d’un texte prophétique d’Isaïe, que certains auteurs médiévaux reprendront à leur tour.

[26] : Les trois premiers vers des Sapins (recueil Alcools, 1913) issus du poème de Guillaume Apollinaire, pièce poétique honorant non pas les Sapins dans leur généralité, mais  dans son genre Épicéa…

[27] : Toujours au XVIIème siècle, au domaine royal de Versailles, la princesse Palatine Élisabeth-Charlotte, épouse de Monsieur, frère de Louis XIV, se rappelait non sans émotion, les arbres de Noël de son pays d’origine, où les minois enfantins, semblables au sien, contemplaient éblouis, les branches de ces derniers, lourdes de bougies, de guirlandes de sucres filé et de pommes caramélisées…

[28] : L’étoile du sapin proviendrait de l’étoile de Bethléem ou de l’Épiphanie, astre à son lever guidant les Mages venus d’Orient jusqu’à Bethléem en Judée, afin d’adorer l’Enfant Jésus (d’après l’Évangile selon Saint Mathieu). Elle est devenue, par analogie, le symbole de la lumière protectrice.

[29] : De tout temps, l’homme n’a cessé pour pallier au déficit des fruits de la nature (morte saison oblige) de vouloir les reproduire en employant des matières nobles, tissus (soie…) cire, papier etc. …copies ressemblant comme des sœurs aux modèles originaux, subtilement ouvragées par  des  mains délicates et cela depuis l’Antiquité, en passant par la Chine ancienne jusqu’aux confins de 1950 où des ateliers d’artisanats d’art officiaient encore. De nos jours, quoique certaines maisons de luxe défendent toujours cette pratique du trompe–l’œil, une large diffusion de produits bas de gamme sévit à loisir, inondant à notre grand dam le marché, étant donné que s’incrustant chaque année davantage, en provenance d’Asie, ils déforment l’optique et le goût des consommateurs, tant et si bien que même si un nombre de  résistants à l’artificiel persévère à n’employer que des végétaux indigènes ou cultivés (mais éphémères) fraîchement cueillis, afin de servir de supports à la fabrication de l’œuvre souhaitée, adaptée selon ses propres desiderata, la majorité de la clientèle tentée par la facilité et le coût de l’article, acquiert des assemblages stéréotypés, des choses toutes faites , qui, hormis cet aspect clinquant s’éloignant de plus en plus du réalisme des végétaux, possèdent deux atouts majeurs : ils sont réutilisables (jusqu’à l’écœurement !) et ne demandent guère d’investissement de temps, puisque ils sont déjà prêts à décorer nos habitats, au détriment de tant de valeurs méprisées, dont celle de la créativité individuelle et des métiers d’art. Que dire des modèles de sapins en reproduction, tellement ils sont dénaturés, dépourvus d’odeurs !

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Commentaires

  • Je vous quitte sur ce remarquable éloge de la beauté-bonté auquel pour ma part, il me plait de croire :

     «  J’ai été terrassé par la beauté conjuguée du monde, de la nature et du corps humain. »

    « Une beauté qui n’est pas fondée sur le bien est-elle toujours belle ?

    Non, c’est la laideur même. La beauté qui se met au service de la mort est animée par la laideur de l’âme. Inversement, tout visage, en sa bonté, est beau. Essayez dans le métro, regardez les visages : si vous contemplez un visage humble, vous le trouverez beau.

    Et je ne peux pas m’empêcher de citer Henri Bergson : “L’état suprême de la beauté est la grâce, or dans le mot grâce, on entend la bonté, car la bonté est la générosité d’un principe de vie, qui se donne indéfiniment. Donc à travers le mot grâce, beauté et bonté ne font qu’un.” Miraculeusement, “grâce” en français veut dire à la fois beauté et bonté, qui viennent tous deux du latin, bellus et bonus, lesquels viennent d’un seul mot indo-européen : dewnos.

    En chinois, nous avons l’idéogramme hao, composé de deux éléments, la femme et l’enfant, qui, ensemble, signifient à la fois beauté et bonté. Quoi de plus beau et de meilleur que la relation de la mère à l’enfant ?

    Pour finir, je dirais que la bonté est le garant de la qualité de la beauté. Et que la bonté irradie la beauté et la rend désirable.

     

    François Cheng

    Extrait des "Cinq méditations sur la Beauté"

     

  • Merci à tous de votre visite en ces temps de partage, que vous choisissiez de vivre  un Noël chrétien ou profane, effluves de saison oblige avant que nous tournions la page du calendrier de cette Célébration se concluant à l'Épiphanie...

    « L’état suprême de la beauté, c’est l’harmonie. Il s’agit de la qualité éthique de la beauté.

    Cette beauté éthique permet à l’homme de conserver sa dignité, sa générosité et sa noblesse d’âme.

    Ces qualités nous permettent de transcender notre condition humaine, de dépasser la douleur pour atteindre l’harmonie.

    La beauté nous transfigure, car elle nous sort de l’habitude, nous permet de revoir les choses qui nous entourent comme au matin du monde, comme pour la première fois. »

     

    François Cheng

    Extrait des "Cinq méditations sur la Beauté"

  • Comme Madame Pierson, j'ai "dégusté" ce billet. Je suis athée mais je ne suis pas antireligieux. J'ai tendance cependant à attribuer la Fête dite de Noël au solstice d'hiver qui va voir renaître la lumière. Que cette période fasse tourner les pages de votre vie au rythme de votre coeur et de votre esprit, en toute harmonie et en toute tendresse envers ce qui viendra à vous durant cette année 2014!

  • merci pour ce partage , meilleurs voeux de conserver nos traditions: réunion de famille et joie profonde

  • J'ai dégusté ce billet avec autant de plaisir que  j'ai dégusté ma bûche à l'orange.

  • Merci Valériane pour cette incursion bien documentée dans les coutumes de Noël, si joliment habillés par ces belles images assorties. 

  • La Grande Place de BXL, qui est terrassée par Michel, est devenu lieu de cultures sylvestres pour une Bonne Année peut-être  ! 

    Merci de préserver les plants de traditions dans leur couche...

    Michelle   

  • Hé oui, Lisette....Vulgairement dit " ça nous fout les boules "

    Merci Valériane, pour ce billet !

  • Tradition respectée, oui. Accompagnée d'une mise au placard du sapin qui a quitté la grand place, centre de la vie bruxelloise.

    Remplacé par ceci.

    2965954278?profile=original

  • administrateur partenariats

    Un beau et vrai sapin à Bruxelles, mais quelle heureuse nouvelle, le respect des traditions !

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