Alors que le soleil, en ce lieu où je vis,
Invite à l'allégresse, en ce matin de fête,
Je pense à des images qui me restent en tête,
À la douleur de ceux que l'espoir a trahis.
«Gémir, pleurer, prier est également lâche!»
Or ne furent jamais tant de malheurs donnés.
Des millions d'humains, épuisés à la tâche,
N'ayant en rien péché, se trouvent condamnés.
Je ne sais plus comment, je pourrais occulter
L'horreur, qui se répand dans ce monde que j'aime.
J'accueille bien souvent l'éclat de la beauté,
La saveur du bonheur, que je mets en poèmes.
À chacun son destin, l'imprévu chaque jour!
On ne soupçonne rien, restant dans l'innocence.
Parfois sont ramenés des murmures d'amour,
Heureux qui les reçoit, serein, dans le silence.
21 juin 20013
Commentaires
Votre poème est touchant d'amour et sa paix au final nous inonde.
Difficile de ne pas être écorché par toute l'immensité de la douleur du monde.
Comment la prendre en soi et puis donner son coeur comme on peut à la ronde
Dans les tâches portées qu'avec ardeur et foi nous rallumons au matin.
Faire confiance dans le Ciel, ses anges et leurs célestes mains,
Que tout mal nous enseigne et transforme pour progresser enfin.
Savoir que l'Homme construit lui-même pas à pas son Destin,
Qu'il lui sera donné de le faire fleurir vers la fraternité demain.
J'aimerais savoir où en est Alexandre dans sa manière d'écrire.
Les bonnes habitudes doivent se prendre très tôt. Je lui conseille la concision.
Amicalement
Suzanne
Commentaire via mail de mon neveu Alexandre, qui vous suit par mon entremise, Suzanne.
" Charmant ce poème... Etrange comme ce début d'été qui n'en est pas un peut nous donner de mélancolie. "
Des voix se lèvent...
" ....Parfois sont ramenés des murmures d'amour,
Heureux qui les reçoit, serein, dans le silence...."
Merci à vous Suzanne.