Au temps lointain de nos vingt ans,
Durant notre vie d'étudiants,
Le destin nous mit en présence,
Nous donnant ainsi une chance.
J'étais avide de plaisirs,
M'octroyais de nombreux loisirs.
Cependant on était en guerre.
J'étais coquette, lui sévère.
Sans me montrer aucun émoi,
Il parlait souvent avec moi.
J'admirais son intelligence,
Lui, sans doute mon innocence.
La paix, fêtée dans l'allégresse,
Me laissa un goût de tendresse.
Je reçus un adieu de lui
Quand il s'embarqua pour Paris.
J'entretins longtemps l'espérance
De le revoir un jour, en France
Ou ailleurs, au gré du hasard.
Je fus comblée, or pas trop tard,
Par une amitié amoureuse,
Enrichissante, savoureuse.
Redevenue seule, à jamais,
Ne cesserai pas de l'aimer.
01 septembre 2013
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