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le temps

LE TEMPS

 

M’engage à descendre

Le temps est triste

Je suis plus triste que lui

Je donnerai des cheveux blancs

De porcelaine au Temps

Deux aiguilles flirtent avec le Temps

Le temps n’aime que les aiguilles tournantes

Il déteste les tables rondes

Elles usurpent ses pouvoirs

Quand je me mets à table

Je voyage j’ai rencontré Tristan

Dans un triste temps

J’ai rencontré Tristan, triste sir

Il portait des lunettes astronomiques

Pour voir Iseult

Portant des lentilles

Elle avait des cheveux teint du temps

Les lentilles d’Iseult

Ont été poncées par Baruch

Dans un cristal de neige

Triste Tristan

Il a donné le temps

A boire

A Iseult

Maintenant Iseult elle porte une vigne

Sur sa tête

Et Tristan a bu à sa grappe

Des aiguilles hantent mes rêves

Et courent sur le mur de ma chambre

Fatiguées elles s’allongent sur la table ronde

Elles y jouissent d’une vue surprenante

Sur mon avenir

Plus triste plus triste tant je suis mélancoliquement parcouru

Par un sang d’encre

L’encre n’est pas noire elle est bleue comme

La culotte de celle que j’aime

Celle que j’aime usurpe les attributs du Temps

Elle a deux pigeons sur la poitrine

Celle que j’aime fuit le temps et la folie

Elle m’a dit de cesser mon manège et de faire le ménage

Au cas où ma tête tournerait trop

Celle que j’aime

Me fait tourner la tête dans le sens inverse

Des aiguilles du Temps

Les aiguilles du temps ont fait un cœur

Sur ma table, deux aiguilles ont écrit 2 lettres géométriques

Le Temps usurpe les dimensions de l’espace

Ma tête tourne dans

L’espace et le temps

Je m’allonge sur

La table tournante qui usurpe les qualités de l’Espace et du Temps

 

Lyonel

 

 

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Commentaires

  • Morin,

    Poète et fou du roi ... sans fin... 

    Toujours surgit le bout du nez pointu du lutin.

    Par un mot espiègle, pouffant de rire, enfantin,

    Il romp le charme et s'en moque bien.

    Note d'humour, pied de nez taquin ...

    Juste une note de contretemps en plein.

    Mais ce n'est pas le déclin

    de la mélopée nostalgique, 

    Non, il n'en est rien.

    Aussitôt, après sa facétie,  il revient

    Heureux comme un gamin, 

    Dans sa litanie mélancolique

    Et s'en trouve bien.

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