Ma pensée est dépourvue d'ailes.
Elle bavarde raisonneuse,
M'incite à rester paresseuse,
Ne fait pas preuve d'un grand zèle.
Elle a la clé de ma mémoire.
Ouvre un ailleurs qui me surprend,
À son invitation m'y rends.
Figé devint le provisoire.
Elle me tient souvent rêveuse.
Or des sensations, des émois,
Font que je n'entends plus sa voix.
La beauté est ensorceleuse.
Sentant tout mon être en liesse,
J'espérais que viendraient des mots,
Captant de la vie les sursauts,
Dans une savoureuse ivresse.
L'inspiration est une grâce
Qui vient peut-être de très haut.
Elle atterrit comme un cadeau.
Ce soir n'en perçus nulle trace.
19 septembre 2015
Commentaires
Le blanc, couleur de la pureté, nous joue parfois de vilains tours !