FLORENCE
A Nice, pas si loin de Florence
Florence vend des fleurs
De cabaret en cabaret dès que la nuit tombe
De table en table
Florence propose ses bouquets
Aux personnes en appétit
Avec une belle serviette autour du cou
Elle sourit d’en voir certaines manger avec les pieds
Florence flâne
Ses fleurs dans un panier d’osier
Beaucoup de soucis lui traversent l’esprit
Mais cueillir un sourire sur un visage
La réconforte
Car ce sourire est plus gratifiant qu’une pièce de monnaie
Florence déambule dans La lumière blafarde de la vieille ville
Son sourire ouvre les portes d’ivoire
De son cœur où séjournent
La paix
Son corsage blanc est une voile d’un bateau à la dérive
Quand souffle le sirocco
Dans les ruelles blanches
Où le parfum des épices
Enivrent la ville
Florence fleur d’innocence
Plus pauvre que la misère
Demeure dans un château de sable
Aux fondations tourmentées
Florence de Nice pas si loin de Florence
Est plus vaillante plus exigeante
Que la fleur à la recherche de la lumière
A mon départ je lui offrirai le jardin de mes pensées
Les richesses de mes croyances
Les certitudes de mes connaissances
Et toute ma fortune enfouit là où flânent mes rêves
Lionel M.
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