Le réseau des Arts et des Lettres en Belgique et dans la diaspora francophone
Femmes de la douleur, par le ventre et le cœur
Il faudrait vous bénir, comme beauté d’icône
Madone au doux sourire, un jour de vie qui donne
Un berceau de couleurs, les bras chargés de fleurs
Il faudrait vous ouvrir les temples à venir
Vous seuls les méritez à naître, à sauver l’homme
Penchant à pardonner tout ce qui fait souffrir
Femmes de tout pays, à qui rien n’est permis
Il faudrait vous rendre de votre grandeur d’âme
Contre qui vous diffame, vous jette un sort infâme
D’où vient notre flamme, se peut-il qu’on l’oublie
Il faudrait vous tendre l’exemple qui inspire
Les rêves à croiser, et au lieu qu’on les blâme,
Aux désirs accorder, comme chacun respire
Femmes du feu éteint, qui attendent en vain
Il faudrait vous venir en aide et y reprendre
Même sans demande, des récits, des légendes,
Que l’amour se souvienne où rejoignent les mains
Il faudrait vous redire où voguent les navires
Où vont ceux qui partent, et qu’on peut comprendre,
Ils ne sont jamais loin et ce n’est pas mentir
Femmes qu’on dit perdues, qu’on traîne dans la rue
Il faudrait vous servir les portraits des hôtesses
Des muses, des déesses, sur l’envers des détresses
Réinventer la caresse et le corps mis à nu
Il faudrait vous offrir de vous penser Elvire
En parfums printaniers, en candide jeunesse
Laisser les Don Juan, ceux qui peuvent vous nuire
Femmes des blancs drapeaux, du lever du veto
Il faudrait vous choisir pour apprendre l’histoire
Le devoir de chacun, chacune et pour mémoire
Donner valeur aux mots, vous renvoyer l’écho
Il faudrait vous élire à pouvoir tout se dire
Tout bas, à haute voix, sur les sentiers de gloire
Dans les jardins d’enfants, cherche-monde, avenir
Femmes de la ferveur, des siècles de labeur
Il faudrait vous grandir par un art, le huitième
Un qui s’imagine par l’offrande des scènes
Où votre peine force au monde en couleurs
Il faudrait vous suivre ailleurs que dans les livres
Les œuvres, couleur drame, et larmes des fontaines
L’art révolution serait qu’on vous délivre
Femmes des premiers jours, du monde tout autour
Je viens vous écrire, comme à mes origines
A ma dernière adresse, à ce que j’imagine
D’un monde, juste et digne, au seul culte d’amour
Il faudrait vous fleurir comme on doit de sourires
Dans leur aspect majeur, un chef d’œuvre qu’on signe
Répondez-moi par ça, tant que je peux poursuivre
© Gil DEF - 01.05.2009
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Bonjour Gil et merci pour cette réponse, je vous souhaite une très belle journée
Marie-Ange
Bonjour Deashelle
Je ne peux qu’apprécier votre commentaire élogieux …
Bonne journée.
Amitiés. Gil
Bonjour Raymond
Tu me gratifies de trois interventions sur trois niveaux différents comme on peut avoir dans la vie : d’humeur sympathique, grave, ou légère … Et j’apprécie chacune d’elles …
Pour le côté sérieux, tu as raison… Je n’aime pas ces journées gadgets qui vont aisément aux alibis hypocrites et qui ne servent souvent qu’aux tiroirs-caisses des commerces d’après des calendriers défaussés de sentiments. Tu as pu constater que ce texte n’a pas été écrit pour ça. Tu pourras en découvrir bien d’autres chez moi qui rendent aux femmes. Oui, sans les femmes, nous ne serions rien et je le pense d’autant plus par ma généalogie, portant le nom d’une arrière-grand-mère, fille-mère …
Pour le côté plus léger, je te dirais … Je me fiche de ce qu’on dira, je me préfère, soixante-huitard, prétendu ringard, à prôner faites l’amour, pas la guerre. Et puis, j’aime comme toi, les belles querelles, les taquineries amoureuses entre hommes et femmes …
Bonne journée.
Amitiés. Gil
Bonjour Marie-Ange
Poète de vie ?
J’apprécie votre compliment … Il est vrai que j’ai commis à ce jour près de 800 déclarations d’amour à la vie qui sont certainement dans la continuité de tout ce que j’ai vécu et fait jusqu’à aujourd’hui…
Comment ne pas se rendre compte que je suis là comme chacun de nous par des générations de femmes qui ont eu à supporter bien des souffrances et des malheurs, et les pires ingratitudes quand elles sauvaient le monde… Il est grand temps de tout leur rendre, partout, au-delà de mille pardons …
Bonne journée.
Amitiés. Gil
Je dirais que les hommages envers le femme se font rares, sauf une fois l 'an ,lors de la journée internationale de la femme .
Le lendemain rebelote et dix de der tout est oublié .................!
Très Belles paroles d'homme!
Femmes maîtresses, maîtresses femmes, femmes aux milles pardons, vous rendez à César ce qui est à César, mais tous chantent la femme, font ses louanges, s'accusent de tous les maux, aucun jusqu'à maintenant publiquement n'admet que femme doit être au plus haut point aimée et respectée.
J'aime, je vous l'ai toujours dit votre poésie de vie, alors je vous dit merci pour cet éloge à la femme
Marie-Ange
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