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Petite Badinerie sans queue ni tête, n’ayant rien de sage

ou Variation buccale dentesque, et non point dantesque …

 

 

Avertissement satiste en guise de Préambule :

« Bien que nos renseignements soient faux, nous ne les garantissons pas. » [1]

C’est la raison pour laquelle, cette nouvelle inspirée de la réalité ne saurait être pure fiction ! Toute coïncidence, ressemblance ou homonymie avec des personnages de chair et de sang, n'est par conséquent, ni fortuite ni involontaire. Et pourtant… l’imaginaire prévaut, tout en se nourrissant de péripéties manifestes glanées de ci de là, au gré de l’existence humaine et ne saurait en aucun cas engager la responsabilité de son auteur !

 

Oh combien la vie peut parfois être cocasse…et combien savent être savoureuses les facéties de celles-ci, lorsqu’elles se présentent à nous et que nous savons les distinguer !

Il semblerait que j’ai fait un songe un rien étrange, en cette nuitée étoilée de jour finissant, glorifiant une Sainte, l’ « égale aux apôtres » ignorée des Latins mais révérée des Orientaux…

Oui, tandis que la fête de Marianne instituée par le calendrier grégorien s’apprêtait à s’éclipser, en cette vingt et unième journée du mois de Messidor, correspondant pour l’éphéméride républicain cocardier, « au jour de la menthe », quelle ne fut pas alors mon ébahissement de distinguer en sourdine, des voix qui tissaient un dialogue insolite, dont il me sied de vous révéler, dépouillée de fausse pudeur,  quoiqu’il soit intime, puisque, toutes esgourdes en alerte, aiguisée par la curiosité ( qui ne constitue pas « un vilain défaut » ne vous en déplaise, contrairement à ce qu’un certain dogme manichéen prêche, mais représente plutôt à mon sens, une source d’enrichissement...), j’eus le privilège d’ouïr un échange des plus baroques, mettant en scène deux protagonistes, que je vais m’attacher à vous dévoiler.

« Quels étaient donc ces personnages formant un duo qu’il me fut loisible de surprendre », m’interrogerez-vous, piqués au vif par un intérêt évident ? 

-Tout simplement des hôtes profondément enracinés dans l’antre secret où siègent mes papilles gustatives, aux antipodes, hélas, d’un palais princier, hébergés de concert par mes mandibule et maxillaire, se faisant face, côté cour et côté jardin, telles deux loges d’un Opéra dit à l’Italienne situées en vis à vis, « dents de sagesse » ou « dents de l’amour » m’ayant causé, jadis, bien des palpitations, si ce n’est des ravages, les démones, et par conséquent, n’ayant rien, mais vraiment rien de sage, je puis vivement vous en témoigner,

Et c’est ainsi qu’avec pour auditeurs libres, incisives, canines et prémolaires entrant dans la danse de la confidence, je fus conviée à ce « Colloque sentimental » particulier, défrayant la chronique,  donné mezza voce par celles désignées en langage un brin « savant », sous le titre de « troisièmes molaires »:  

 

« Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !

N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie? […]

Ô cruel souvenir de ma gloire châtiée ! […]

Et ne suis-je blanchi dans les travaux passés

Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? »[…]

Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ? »[…][2]

 

se lamentait la forcenée ouvrant le bal des « réjouissances », révoltée de ce que ce coquin de sort lui avait délivré !

Ce à quoi, la deuxième, orgueilleuse au demeurant, son pendant de l’autre bord, tendance « rive gauche », l’admonesta formellement, en vertu du critère probant qu’elle n’avait jamais eu à faire au terrible « arracheur de dents » patenté, contre lequel, ma gencive supérieure « conserve une dent », le bien nommé Docteur Rabatjoie, chantre d’instruments de torture dentaire, maniant Daviers, Ciseaux, Fraises, Fouloirs, Pelles, Polisseuses à froid, comme il conduirait un rouleau compresseur, voire un bulldozer, soit, dénué de la plus infime dextérité digitale, de délicatesse à fleur de peau ou soyons précis, à fleur de tire-nerf, à l’inverse d’un affable praticien de notre connaissance, doué d’une fine psychologie,  salué présentement par l’une de mes « cassantes », antithèse de ce « faux frère » de sa confrérie, exerçant sa vocation avec délectation, et une aisance rayonnant d’une chaleur solaire revigorante fondée sur des valeurs de l’anthroposophie[3], le subtil et humaniste Docteur Àcoeurjoie, également adepte éclairé de l’Hypnose ericksonienne …

Mais reprenons si vous le voulez bien, le fil conducteur de notre historiette, là où nous avons abandonné celui-ci un peu plus tôt, à l’endroit de la scénette où l’offensée se prévalait d’une ambition démesurée : demander réparation à « ce Diafoirus de l’écarteur », sa farouche ennemie, dédaigneuse des vains trémolos et sanglots boursouflés subis, déterminée à couper la chique à cette larmoyante coreligionnaire,  ayant en amont préparé sa prédication :

 

« De quoi, oses-tu te plaindre, ingrate en furie ?

N’as-tu point la primeur, d’être la mieux servie ?

Allons, scélérate harpie, foin, je te prie

De tes vaines Lamentations de Jérémie !

Quelle honte pour notre grande fratrie réunie !

Diantre, tu me fais perdre mon flegme, legs d’Olympie !!! »

 

Interloquée, devant la violence de cette échauffourée truffée de vilenies, je fus sitôt incitée à m’efforcer d’apaiser de semblables dissensions entre ce faux couple d’alliées de ma denture, issu cependant de la même origine, se fréquentant depuis le berceau, une fois les « dents de lait » ayant pris la poudre d’escampette, appelé désormais à se côtoyer au quotidien, désirant le sermonner sur le champ pour user de ce ton par trop offensif, n’appréciant que modérément le précepte traduit de la « Peine du Talion » : « œil pour œil, dent pour dent » !

Qui de l’une ou l’autre avait conservé une dent contre sa « sœur », n’était certes pas la question, comme l’aurait professé le Seigneur Hamlet, Prince de nos mélancolies ! Car, de part et d’autre, sévissait une « dent dure », et les donzelles antagonistes semblaient loin de désirer sceller une esquisse de pacte de paix ! Savoir laquelle d’entre-elles avait déclenché ces hostilités importait, en l’occurrence, fort peu ! Ces nouvelles rivales fraichement déclarées, étaient incontestablement aussi avides d’affrontements sanguinaires que Caïn et Abel, géniture de nos Premiers Parents, Adam et Ève, chassée du Paradis pour avoir eu la tentation de croquer à belles dents le fruit défendu et j’avouerai franchement à quel point il me répugnait à les départager, refusant de jouer au juge assesseur assigné à instruire pareil féroce combat !

Orage, tourmente, tornade, désespérance, quoiqu’il en soit de la définition exacte du sentiment généré par ce duel annonciateur de rixe fratricide, nous ne pouvions que nous positionner en obsédés textuels dans le dessein d’admettre le fait suivant : «  le vent se lève, il faut tenter de vivre »[4].

Animée de cette saine détermination, nous prîmes la ferme résolution de nous « armer jusqu’aux dents » (j’emploie volontairement le pluriel en tant que personnalité double née sous la constellation zodiacale de figures gémellaires aériennes, dignes émissaires des Dioscures Castor et Pollux) du moins, celles décidées à nous emboiter le pas, quitte à nous faire menaçants et à les montrer…ces fameuses dents, n’étant pas du genre « à claquer des crocs » à la moindre intimidation ! Que diable, on a de la trempe, ou on n’en a pas !

Sans pour autant, « prendre le mors aux dents » ou encore moins « être sur les dents », il nous fallait montrer une part de notre tempérament et ne pas nous laisser nous en conter par ces réfractaires à l’harmonie, se plaisant perfidement à plomber l’atmosphère, « dents creuses ou chicots en dents de scie », « branlantes » faisant une concurrence déloyale aux mines de charbon, au sombre Pic du Midi ou au Mont Perdu !

Ainsi, nous engageâmes avec ces bougresses de « claquantes » entrées en rébellion, claquemurées dans leur habitat troglodytique, un âpre entretien afin de leur faire entendre raison !

Peine perdue ! Notre harangue moralisatrice crânement énoncée dévolue à leur faire entrevoir à quel point le ridicule émanait de leur lutte intestine pour le pouvoir, fit « beaucoup de bruit pour rien », et fini par pitoyablement échouer !

Nous eûmes beau dire et beau faire, en brandissant par exemple, l’ultimatum de leur couper les vivres, leur promettant qu’elles auraient à se mettre sous leur « nicotte », qu’un régime drastique composé de pain sec et d’eau, il nous fallu nous résoudre à lâcher prise devant la ténacité de ce conflit « dentesque » de nos « tabourets de la gargote » incriminées !

Bref, acidité et rancune étaient au menu, étant donné que ces pestes y allèrent de leur défense en ne manquant pas de nous remémorer notre part de responsabilité dans la déliquescence de la noble matière originelle de leur constitution, faute d’équilibre nutritif, oblige ! …

Hallucinant ! Du rôle d’agressées subissant l’assaut de leur déchainement, nous fûmes en quelques minutes catapultées dans la position  inconfortable de celles que l’on pointe du doigt ! Tout juste, si nous ne discernions pas le ministère public prononcer la phrase clé rebattue, à l’aide de dentales affutées :

 « Accusées, levez-vous ! »

Pour l’heure, nous ne saurions occulter le concret de ces tribulations qui nous faisait ressentir le danger imminent sous-jacent et qui nous obligeait à admettre que nous n’en menions pas large (nos « canettes » apparentes, de vraies perles, convenons-en, participant à faire tout le charme de notre exquis souris prenant dans ses rets force loups transformés en agneaux, s’entrechoquant à l’envi, esquissant une sorte de branle de Bourgogne...) tandis qu’une seule et unique aspiration nous animait : rétablir un semblant d’ordre et de quiétude au sein de ce logis exigu et confidentiel, la suite de notre « mobilier » surnommée « touches de piano » acquiesçant à ce dessein, ô combien salutaire !

Comment nous vînmes à bout de cette sotte escarmouche, en exigeant des belligérantes qu’elles enterrent ad vitam aeternam, la hache de guerre ?

 

Mon Dieu, ne l’avez-vous point déjà pressenti ? Donneriez-vous votre langue au chat ?

Désolées de vous décevoir, sinon de froisser votre susceptibilité, mais notre trio de Mousquetaires régnant du haut de leurs pattes de velours sur nos cœurs de grisettes chattesques, fauves miniatures apprivoisés, condescendant à partager leurs appartements avec les bipèdes que nous sommes, ne se régalent que de viande de volailles extra « élevées » aux grains et minéraux, estampillée d’un label fermier…

Moralité : reprenez, nous vous en prions instamment, votre langue concédée prématurément aux beaux sires à longues vibrisses, car nul doute, que nos aristochats en délicats gastronomes de l’Ancien Régime, nantis d’un palais éduqué digne d’un Prince ou à la rigueur d’un Duc ou du Marquis de Carabas, bouderont votre offrande, préférant la disette à ce type de chair, « abats » qu’ils daignent consommer qu’à titre exceptionnel, sous forme de foies de gallinacées, ayant, de surcroit, « les dents trop longues » pour se contenter d’un morceau carné à l’échelle minimaliste !

Trêve de badinages ! Vous brûlez d’apprendre, nous le devinons, comment ce tableau à deux personnages, s’est achevé ? Ah, si seulement nous le savions nous-mêmes !

Imaginez-vous qu’au moment suprême, où nous nous apprêtions à rabattre le caquet de ces broyeuses de denrées comestibles transformées en véritables pièces d’artillerie, comme fait exprès, les aiguilles de l’horloge marquèrent 7 heures, réveil matin que nous aurions pour une fois, tellement voulu voir « grippé », et qui néanmoins, retentit, nous rappelant, plus que jamais implacable, les astreintes au programme de notre agenda…

Nous nous surprîmes à Maugréer « entre les dents », du moins celles qui nous restaient, un vague :

« Divin Morphée, ô inconstant et cruel Amant, pourquoi veux-tu déjà nous délaisser ?»…

Dorénavant, il ne nous restait plus qu’à« Serrer les dents », du moins celles exposées en vitrine, jusqu’à en gricher afin de maitriser de dérisoires vociférations, puis à nous extirper de notre litière à la romaine, contre notre gré, est-il nécessaire de le relater, en ne les desserrant pas… « les dents », vaincues de reconnaitre, la bouche desséchée et pâteuse, que nous devions renoncer à bénéficier de l’épilogue de cette bouffonnerie, variante de la Farce de Maitre Pathelin, remettant aux calendes grecques l’espoir d’une intrigue heureuse ou plutôt lorsque « les poules auront des dents », répondant par automatisme et donc, « toutes dents dehors » à la question immuable inaugurant la fin de nos chimères, formulée par notre prévenant compagnon… n’attendant, même pas notre réponse :

« Avez-vous bien dormi, chérie, ma belle au bois dormant » de mes songeries éveillées les plus folles ?

Vous semblez, comme à l’accoutumée, fraiche comme un bouton d’églantine, Mignonne, mieux, comme « une rose, qui ce matin avait déclose sa robe de pourpre au Soleil » [5]!

C’est votre éternel « Prince charmant » et charmé à la Charles Perrault qui vous le déclare ma mie, et croyez m’en, « votre teint au sien pareil », à l’opaline de cette Rosacée, ne saurait souffrir nulle autre comparaison, excepté, peut-être avec son altesse le Lis candide, dit Lis de la Madone, qui, de sa tunique immaculée de noble gentilhomme, semblant se substituer aux Trompettes de Salomon, eût pu soutenir de vous être confrontée, « mon enfant, ma sœur [6]», ma Fiancée du Cantique des Cantiques[7] »…me complimenta, soucieux de m’amadouer, sourire ultra Bright de rigueur affichant en devanture ses incisives triangulaires non retouchées, à l’émail atteint par la jaunisse, le « Prince Charmant » en question, prêt à chevaucher son destrier pour affronter, si ce n’est terrasser, le dragon concurrent ennemi, tout au long de la sainte journée.

Oui, apparemment satisfait de sa saillie on ne peut plus spirituelle, mûrement improvisée…durant son insomnie inaugurée au crépuscule par les hululements de l’altière chouette effraie qui l’effrayait au plus haut point, le galant cogitait depuis sa veillée forcée jusqu’au lever de Monseigneur l’astre solaire, quelle stratégie efficiente à adopter afin de parvenir à nous charmer dès le saut de notre couche amorcé.

Et c’est ainsi, qu’il cru judicieux et de bon aloi, l’innocent, de déployer ce qu’il prétendait être ses meilleurs atouts de séducteur, en mettant à contribution ses zygomatiques, se fendant d’un rictus chargé de lever le rideau sur son aimable denture, riant de tout son « râtelier », n’ayant cure de se casser les quenottes, ou de tout autre incident de parcours !

À l’instar de ses semblables de son signe du zodiaque, pourquoi voulez-vous, que cette bête à cornes non châtrée de l'espèce Ovis aries bêlant à ravir, faisant ainsi frémir un cœur de pierre, se résigne à abdiquer, puisque aucune créature humaine ne saurait lui résister, était-il persuadé dans son for intérieur…

Qu’avait-il donc bien à perdre en « prenant la lune avec ses dents »[8] ?

Nous vous laissons le soin de le deviner

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Le 9 Juillet 2013,

Valériane d’Alizée,

© Tout droit de reproduction réservé


[1] : Axiome du compositeur Érik Satie, qui partageait avec Alphonse Allais, lui aussi honfleurais, un esprit affûté et d’une grande finesse…

[2] : Pastiche de l’illustre Monologue de Don Diègue du Cid  de Pierre Corneille (Acte I, scène IV de la Tragédie)

[3] : Le terme anthroposophie largement repris par Rudolf Steiner féru entre-autres, de la pensée goethéenne et nietzschéenne, provient au niveau de l’étymologie de anthropos et Sophia,  représente une philosophie de l’existence qui s’appuie sur l'observation et le penser, deux piliers fondamentaux de toute connaissance ; état d’esprit, manière d’appréhender la vie qui proposent, par une intensification conjointe aller-retour de ces deux activités, de faire l'expérience de l'essence du penser, qu'il nomme le penser pur. De ce dernier, l'homme doit pouvoir tirer en toute autonomie le motif de ses actions et agir alors librement. C'est ce que Rudolf Steiner a appelé « l'individualisme éthique ». L'anthroposophie se fonde sur l'affirmation d'un dépassement possible de la vision matérialiste de la nature et du monde en y ajoutant les niveaux suprasensibles de l'existence : processus vitaux, âme et esprit. Selon Steiner :

L'interprétation correcte du mot « anthroposophie » n'est pas « sagesse de l'homme », mais « conscience de son humanité », c'est-à-dire : éduquer sa volonté, cultiver la connaissance, vivre le destin de son temps afin de donner à son âme une orientation de conscience, une sophia4. »

L'anthroposophie cherche à développer en l'homme les forces nécessaires pour appréhender ce qui existerait au-delà des sens : monde éthérique ou monde des forces formatrices, monde psychique ou astral, monde spirituel. Pour Kant, l'homme ne peut pas connaître ce qui est au-delà des perceptions sensorielles. Pour l'anthroposophie, l'homme peut développer en lui les facultés qui lui permettent de dépasser cette limite.

Sur ce chemin, la connaissance de soi et le développement des forces morales sont présentés comme indispensables pour éviter les « décollements » et prévenir les dérapages. La règle d'or est celle-ci : Quand tu tentes de faire un pas en avant dans la connaissance des vérités occultes, avance en même temps de trois pas dans le perfectionnement de ton caractère en direction du bien. »

[4] : Fameuse devise extraite du « Cimetière marin » de Paul Valéry

[5] : Emprunt à la célèbre « Ode à Cassandre » de Pierre de Ronsard, in les Odes ,1550

[6] : Allusion aux premiers vers de « l’Invitation au Voyage » de Charles Baudelaire, poème tiré des Fleurs du Mal, 1857

[7] : En référence au livre de la Bible dont le titre en hébreu est שיר השירים, Chir ha-chirim, « Cantique des Cantiques », dit aussi Cantique de Salomon revêtant une forme de longs poèmes, « Chants lyriques d’amour » échangés entre un homme et une femme. Il fait partie des autres écrits au cœur de la Bible hébraïque et des Livres poétiques de l'Ancien Testament (la première partie de la Bible chrétienne Il représente une part de la littérature sapientiale (de sagesse), sans doute l'une des raisons qui font qu'on a voulu le relier au roi Salomon. Cependant, malgré la présence de certains archaïsmes dans le texte, la langue et le style sont assez tardifs et font penser à l'époque perse ou même hellénistique (IIIe s. av. J.C.). Comme pour tout livre vétéro-testamentaire, la rédaction du Cantique des Cantiques a probablement une très longue histoire.

[8] : Expression signifiant »tenter l’impossible…

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Commentaires

  • Bonjour Valériane qui mérite bien son nom d'Alizée comme la nouvelle ci-dessus où planent les bons offices  de nos praticiens en quenottes pas bons offices.....

    Je me suis régalée de ces variations dentaires sur front crépusculaire de nos cabinets dentaires....

    Qui nous coûtent parfois des Cantiques des Cantiques bancaires. Si nous voulons les garder célestes et bien alignées sans recourir aux panades des nouveaux-nés. Ou alors, attendre les gencives bons offices. pour prendre le relais pas sacré.

    Un morceau de roi et quelle richesse de vocabulaire. Merci pour cette envolée lyrique sur fond dentaire pas polaire. A bientôt. Rolande

  • 2888102587?profile=RESIZE_1024x1024

  • Références du tableau ci-dessus :

    Le Taureau de Jacob Jordaens

     Sous la forme d'un taureau (22 avril-21mai) symbole de la force du renouveau

    de la terre, Zeus enlève la nymphe Europe.

    Œuvre peinte vers 1640 faisant partie d’une série de douze toiles

    « Les Signes du zodiaque »

     

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