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Esclavage sexuel.

 

Objets de chair vendus, pour le trafic du sexe,

Femmes  et  enfants  sont  outils  de  travail,

Depuis  l’abattage*  jusqu’au  cybersexe,

Qui permet aux infâmes la jouissance au bercail.

 

Ces  esclaves  de  joie  que  rien  ne  console,

Sont de mauvaise vie pour les gens bien-pensants,

Coiffés  de  prestige  sous  des  auréoles,

Blanches ou bien rousses aux effluves d’encens.

 

Enfants du tourisme, petits morceaux de choix,

Cédés  ou  kidnappés  pour  le  bizness charnel,

Nulle  compassion  face  à  leurs  yeux  bichois,

L’appétit  du  pognon  tente  les  criminels.

 

Services  sexuels  en  échange  de  fric,

La  criminalité  organise  et  se  sert,

De proies récoltées comme des agarics*,

En coupant les pieds à leurs papiers diserts.

 

Escort girl de luxe  ou  bien femme au foyer,

Liberté  de  l’emploi  pour  arrondir sa  paye,

Voler vers le confort  ou  solder les  impayés,

L’important pour toutes, gagner de  l’oseille.

 

Légalité  ici,  l’Etat  approbateur,

Encaisse les impôts, rend du sanitaire,

Prohibitionniste là, punit les corrupteurs,

Du  marché  du plaisir se fait accusataire.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

*Abattage : très grand nombre de clients par jour.

*Agaric : variété de champignons à lamelles.

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Commentaires

  • Bonsoir Jean-Yves.

    Elle n'a que deux concessions : le libre consentement, ainsi que l'âge.

    Merci d'être passé et d'avoir laissé un commentaire cher ami.

    Bonne soirée et à bientôt.  Claudine.

  • Bonjour Sandra.

    Comment ne pas être d'accord avec ton joli poème.  Si les hommes cessaient d'être clients, là où il n'y a pas LIBRE consentement et âge d'une majorité atteinte, bien des choses changeraient.

    Amicalement, Claudine.

  • Merci d'avoir pris ta plume pour cette poésie sans concession

    Bon WE Jean-Yves

  • Merci d'avoir pris ta plume pour cette poësie sans concession

    Bon WE Jean-Yves

  • Bonsoir Josette.

    J'apprécie ton expression de "silence gagnant", ne pas faire comme les trois petits singes "je ne vois rien, je n'entends rien, je ne dis rien".

    Je te souhaite une belle fin de journée.  Bisous, Claudine.

  • Un sujet grave à dénoncer. C'est dans le silence que tout se déroule, que ce soit l'abattage ou un geste mal placé qui peut salir un enfant et en faire une victime. Rien ne doit se taire et surtout pas laisser le silence se croire gagnant.

    Amicalement

    Josette

  • Bonjour Jeannine.  Merci beaucoup, pour ta lecture et ton commentaire.

    Par ailleurs, merci pour m'avoir dirigée vers la lecture de "l'état de la poésie en francophonie".  Très intéressant !

    Bon après-midi ma belle et à bientôt.  Bisous, Claudine.

  • Bonsoir Michel.

    Bien vu, sans doute parce que ce poème se veut être les deux :-)

    Je te souhaite une excellente soirée.  Amicalement, Claudine.

  • Fort comme une prière ou un réquisitoire

  • Bonjour Jacqueline.

    En effet, les poètes ne sont pas toujours des rêveurs, ainsi qu'on le dit trop souvent.

    Sans doute, au contraire, voient-ils les choses que les autres ne veulent pas voir, par inconfort, peur etc...

    Bonne soirée Jacqueline.  Amicalement, Claudine.

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