Fabienne Coppens, c’est comme le merle blanc : j’en avais entendu parler, mais je ne l’avais jamais vue. En tout cas pas sur scène. Pour qu’elle se décide à y monter, il faut qu’on la tire avec un treuil. Pourtant, la scène, elle en a une solide expérience (lauréate de la Biennale de la Chanson Française et prix de la Sabam, coup de coeur de la presse) mais voilà, elle a plus tendance à rentrer ses cornes sous sa coquille qu’à se pousser du col. Enfin, elle s’est décidée à grimper sur les planches de la Samaritaine ce joli mois de mai 2002, et ce fut pour les (nombreux) présents un vrai bonheur. Et un vrai spectacle. Avec écrins de lumière et éclairages surprise. Mais surtout, avec Fabienne. Sa voix qui s’amuse à des loopings maniérés dans les aigus avant de retrouver le plancher des émotions. Ses attitudes suspendues de mime bavard, ses pirouettes de lutin, ses gestes envolés d’oiseau blanc égaré et souriant, et parfois un sourire pleuré qui sait rester simple. Ses textes dont les images mystérieuses s’éclairent au fil des arpèges. Et ces moments vitamines où elle plante là gestuelle et synthés pour empoigner une guitare qui parle suffisamment bien folk-rock pour que dans le public les mains claquent. Alors, avec ou sans éclairages (mais pas sans sa guitare), si vous voyez une scène qui traîne, plantez Fabienne dessus !
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Fabienne Coppens, c’est comme le merle blanc : j’en avais entendu parler, mais je ne l’avais jamais vue. En tout cas pas sur scène. Pour qu’elle se décide à y monter, il faut qu’on la tire avec un treuil. Pourtant, la scène, elle en a une solide expérience (lauréate de la Biennale de la Chanson Française et prix de la Sabam, coup de coeur de la presse) mais voilà, elle a plus tendance à rentrer ses cornes sous sa coquille qu’à se pousser du col. Enfin, elle s’est décidée à grimper sur les planches de la Samaritaine ce joli mois de mai 2002, et ce fut pour les (nombreux) présents un vrai bonheur. Et un vrai spectacle. Avec écrins de lumière et éclairages surprise. Mais surtout, avec Fabienne. Sa voix qui s’amuse à des loopings maniérés dans les aigus avant de retrouver le plancher des émotions. Ses attitudes suspendues de mime bavard, ses pirouettes de lutin, ses gestes envolés d’oiseau blanc égaré et souriant, et parfois un sourire pleuré qui sait rester simple. Ses textes dont les images mystérieuses s’éclairent au fil des arpèges. Et ces moments vitamines où elle plante là gestuelle et synthés pour empoigner une guitare qui parle suffisamment bien folk-rock pour que dans le public les mains claquent. Alors, avec ou sans éclairages (mais pas sans sa guitare), si vous voyez une scène qui traîne, plantez Fabienne dessus !
Tom Goldschmidt