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Commentaires

  • Balzac ne sut que dire. Marie était sans doute en plein délire. Mais comment Balzac pouvait-il la convaincre de quelque chose dont lui-même n’était pas certain ?

    — Il m’appelle tout le temps, dit encore Marie. Il appelle, je l’entends respirer et il raccroche. Je sais que c’est lui. Il est vivant. Il n’en a pas fini avec moi.

    — Ce ne sont sans doute que des appels téléphoniques obscènes ou des farces, dit-il en feignant le calme. Mais je peux demander au Bureau de vérifier. Je peux leur dire d’envoyer une voiture de surveillance, si tu as peur. Ils traceront les appels.

    — Non ! dit vivement Marie. Non !

    Balzac lui adressa un regard stupéfait.

    — Pourquoi pas ? demanda-t-il.

    — Je ne veux pas le mettre en appétit, dit Marie dans un murmure maladif.

    Son état n’avait fait qu’empirer. Il comprit qu’il ne pouvait pas rester une minute de plus dans cette maison étouffante.

    — Je dois y aller, dit-il. Je suis désolé. Charlotte m'attend.

    Marie saisit brusquement le poignet de Balzac avec une force surprenante, en enfonçant ses ongles dans sa peau. Elle le fixa avec des yeux d’un bleu glacé, si intenses qu’ils terrifièrent Balzac.

    — Prends l’affaire, dit Marie d’un ton pressant. Trouve ce dingue ! Tue-le pour moi !

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