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Je regarde passer l'époque.

J'ai peur de cette époquequi m'a vu naîtreElle est noyée dans la matièrevautrée dans la misèreComme le corps perd sa valeurQuand l'âme en est absentel'homme que je suisse cache en lui-mêmeSi je ne trouve pas la compagnied'un homme sageJe prends de moi ce qui me vientde mon père et de mes ancêtres.Je Choisis mon maîtrecomme compagnon de routeSon pied se pose fermementsur la route qui mène à l'AmiSon véritable sens m'a échappécomme la gazelleLes hommes ont appris à danseravec leur corps en récitant ses parolesmais leurs yeux ne se sont pas ouvertsà la danse de l'âmeLa danse du corpsfait tourbillonner la poussièrela danse de l'âme bouleverseles cieuxLa science et la sagesse proviennentde la danse de l'âmeLa terre et le cielproviennent eux aussi de cette dansePour toi mon ami mon semblablejusque dans ma tombej'adresserai à Dieumes prières...!© Mohamed El jerroudi
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Commentaires

  • Silence et solitude de l'être, l'âme qui cherche et est perpéruellement en quête de l'absolu, âme vive guette les passants, les hommes sages, qui  sont reliés, corps et parole, comme des anges sur nos chemins de vie.

    Merci pour ce poème triste, et profond, qui reflète la part spirituelle de chacun, même s'il l'oublie parfois et qui s'ancre dans la terre ancestrale de sa lignée.

    Amicalement,

    Pascale

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