Dévaler les pistes
Sur un nuage de poudreuse
Skier tout le jour
Dévaler les pistes
Sur un nuage de poudreuse
Skier tout le jour
Les bras au ciel en prière
Le silence s'efface,
Les rythmes libèrent
Mille feux soleil d'Orient,
Mille couleurs sable du désert,
Mille senteurs coriandre et safran
Lentement, la hanche s'arrondit
Du creux des reins, la flamme prend vie
Saveur de miel en berceau d'airin.
Les mains arabesques, offrande au dieu Amour
Dessinent une imaginaire fresque,
Se parent d'atours.
L'organza volage, découvre ors et diamants
Peau satinée, Yeux velours,
de l'épaule un contour.
La sagatte ensorcelle
M'attire au firmament
Telle l'hirondelle que l'appel du printemps
Happe à tire d'ailes
Sous des cieux plus cléments.
N'être plus qu'une liane que la musique
Lie et délie à l'envie
S'étioles en volutes, déverse sa mélodie
Et magnifie la nuit.
Qu'importe ma chevelure d'argent,
Qu'importe ma peau sans éclat brûlant,
QU'importe mon regard lueur occident
Au son des darboukas
Je suis fille d'Ispahan.
En ce jour du Seigneur, j'n'allais point à la messe
Ne le dites au curé qui me pense traîtresse,
J'écoutais d'une oreille quelque fameux poète
Moustache grisonnante et langue plus qu'alerte.
Au détour d'un orage et d'un paratonnerre,
Mon époux tendrement mis fin à tous ces airs
En ce jour bénit point de poésie
Range les verbes au placard
Tu vas voir ce qu'est l'art.
La zapette fébrile engage le combat
Et ce bon vieux vynil
Sur le champ trépassa
En lieu et place de la langue de Molière,
Une langue pendante, qui, pour ne pas être vulgaire,
Entama un chant à faire rougir ma grand-mère.
Aussitôt les hommes furent hypnotisés
Par ces colosses obscurs tout de béton armés
Brassens,
lui, rigolait de ma mine défaite,
Et au paradis même il se paye ma tête
S 'ensuivit un duel,
le sang pissait de joie,
Le public fut ravi
Il n'attendait que ça
Soixante minutes ainsi,
Aboutirent à notre perte,
Le HA KA triompha
D'un seul point certes.
Si morale il y a
Il faut bien se le dire,
C'est que l'art dans tout ça
N'a pas son mot à dire
Le sport forme les hommes,
Les coups les accomplissent
C'est par un cri guerrier
Que débute le supplice
C'est dans un cri de douleur
QUe sonne l'armistice.
les 26 27 28 aout 2011 A la Croisée des Arts Auriolais organise :
les peintres dans les rues
3 jours de peinture, pastel, dessin, aquarelle, encre......tiffany
une autre façon de decouvrir notre village provençal.
les samedi 10h et dimanche 10h rendez vous devant le musée Martin-Duby, pour une visite guidée d Auriol et de ses peintres...
et dimanche 28 à 18h remise des prix au Musée bien sur !!
venez nombreux.
Le Musée Martin-Duby d'Auriol se pare des couleurs du printemps et se fait volage...
Exposition du 4 juin 2011 au 21 aout 2011 : Pollinisation et Biodiversité avec A la Croisée des Arts Auriolais les artistes se sont lachés sur le thème. Je ne vous dirai pas mon secret, je l'afficherai le 4 .. et si le coeur vous en dit mon secret se dévoilera en musique et en image tout au long de l'été dans le dit Musée.
2 conférences organisées par le Groupement Apicole...(GAeG) "la place de l'abeille dans la pollinisation" le 18 juin 18h et "de l'abeille au miel" 25 juin 2011 18h (meme adresse le musée)
Nos amis de l'ASPA (association de Sauvegarde du Patrimoine auriolais) présente les enjeux de la pollinisation dans la biodiversité.
Une expo pour tout les ages, et tout les goûts....en plus l'entrée est gratuite
J'ai obtenu le 1er prix catégorie Loriot au concours de Poesie du Val d'Or Auriol avec ce texte.
Partie des Cévennes,
Je n'avais plus l'âge de jouer
J'ai visité la France au gré de ma jeunesse
M'installant ça et là pour y gagner ma vie
Jamais malheureuse,
Toujours insatisfaite
Se pourrait-il que je sois bien ici?
Vint le temps de amours et des enfants qui naissent
Il serait le moment de trouver un pays
Le chant des rivières et les cigales m'appellent
C'est dans le sud que grandira « le Petit »
L'immobilier prétentieux m'éloigne de la ville
Je croise l'Huveaune faussement tranquille
Ce fleuve serait-il mon pilier?
A fleur de vallée, protégée du mistral
Un village moderne mais aussi médiéval
N'attend que moi,
Du moins je le crois
Sous les platanes du Cours, au long de l'année
Les jeux des plus jeunes
Me rappellent les châtaigniers
Ce pays de lumière
Ici déniché
A mon cœur est cher
Il protège ma nichée
Les matins sont les mêmes, dès la pointe du jour,
Arabesques de fumée s’élevant d’une tasse,
Où virevolte l’odeur légère et si glamour,
Café voluptueux et sucre s’entrelassent.
La maison endormie, la rue, un désert,
Et déjà la chaleur nous palpe du doigt,
Présage d’un cagnard comme le sud sait y faire,
On va s’escagasser tout près de chez moi.
Les cigales racontent qu’à des lieux d’ici,
Ce café solitaire s’avale à Paris,`
Dans un estaminet, Porte de Clichy,
Bruits et bruine mélés au ciel gris.
Les matins sont les mêmes et où que je sois
Mes souvenirs défilent, dans la tasse se noient,
Ce noir breuvage au regard de ma vie
N’aura plus de saveur que dans mon pays.
Frivole, volage, Alice vivait gaiement
Portant en son sein le lait pour ses enfants
Pansant sur son cœur les blessures de ses amants
Rien dans cette image ne laissait sous-entendre pourtant
Qu’en cette source de vie
La mort se terrait
Vilement !
Alice, si blême en ce jour gris-souris,
Rajuste son corsage, le médecin a donné son avis,
Ravale ses larmes, le combat débute aujourd’hui
Quel funeste présage l’assaille ici.
Comment en cette source de vie
La mort se terrait
Fourberie !
De guerre lasse, Alice songe à cesser de se battre
La peur au ventre, elle avance à petits pas,
Le rire des siens et surtout leur soutien,
Ramène l’espoir dans ses yeux noirs chagrin
Qui dans cette source de vie,
De la Belle ou la Mort gagnera ?
Supercherie !
Alice, avait plus d’un tour dans son sac,
Et anticipé la contre-attaque,
Sans être hypocondriaque,
La prévention c’est pas l’arnaque
Et voilà, comment grâce à la mammographie,
La mort a perdu….
Cette fois-ci.