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"Vive l'Edition "Belge"? Toutes les Larmes de l'Automne ..."

Je cite:


Après les affres politiques et financiers, il ne reste visiblement que la honte d'être Belge et Editeur quand on lit "La Libre Belgique" de ce matin ...

Pas un seul Editeur Belge dans la splendide "Rentrée Littéraire" et son cahier spécial dans Libre Belgique de ce jour. Des centaines de livres annoncés et pas un Editeur Belge n'y est repris ...
Seuls Flammarion, Albin, Gallimard, Hachette, etc.

Comment l'Association des Editeurs Belges n'a pas réussi à sensibilser la fière "Libre Belgique" à inclure ne fût-ce que UN Editeur Belge dans sa chronique. Ces Editeurs Belges sont tombés bien bas et/ou l'association elle-même, assurément?

La Flandre fait tout le contraire de l'Adeb et vous.
Elle promeut, à coup de milions, ses Editeurs...
Les USA et le Royaume-Uni encore mieux!

Bonne Rentrée Litéraire et vive l'Europe élargie!?
Quo Vadis si La "Libre" efface ce pays qui dérange fait la promotion de la Maison d'Edition de Harry Potter et ses milles sorciers vaudous aux frais des Belges qui ont l'habitude de subsidier les medias?

Espérant une amélioration substantielle pour Noël, bien sincèrement déçu par "La Rentrée d'Automne".

Signé P. R.
"Ancien Belge"

 

Fin de citation

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Réponses

  • Tant en France qu'en Belgique, les feux de la rampe sont réservés à un club très fermé de privilégiés, d'amis d'autres amis,  de pistonnés ayant les bonnes relations, au bon moment et au bon endroit. De toutes façons, en Belgique, en Flandre comme en Wallonie ceux qui tirent les ficelles de la culture en général et notamment aussi de l'art figuratif, sont des des gens relativement incultes, incapables d'apprécier à leur juste niveau les multiples œuvres qui sont produites au quatre coins du pays. C'est pourquoi on retrouve souvent les mêmes noms, les valeurs dites sûres, au devant de la scène et de la promotion culturelle.

     



  • Robert Paul a dit :

    Je fréquente les cercles littéraires belges depuis plus de 35 ans. Et j'ai bien du constater que c'étaient toujours une même petite poignée de personnes que l'on rencontrait. Maintenant, on voit des centaines si pas des milliers d'auteurs belges qui veulent être édités. Ils s'étonnent de ne pas l'être. Mais où étaient-ils pendant tout ce temps. S'ils ne s'intéressaient pas à la littérature de leur pays, comment voulez-vous que cette littérature ne soit pas en de si mauvais draps et ne dispose plus des moyens pour les éditer...

  • Merci à vous P.R. de nous prévenir et de sonner l'alarme.

    Je suis surpris et déçu de certaines maisons d'édition Belges d'aujourd'hui!

    Pierre

  • Comme je vous comprends! Effectivement, la fierté des Belges francophones à propos de leur patrimoine présent, passé , futur, est quasi inexistante. Et c'est un fléau incompréhensible que je ne m'explique pas... Si cela vous soulage, c'est vrai dans beaucoup de domaine en Belgique. Et pourtant la qualité est là, l'originalité aussi... alors que faut-il faire?

  • tout mon soutien

  • administrateur littératures

    Bonjour ou bonsoir! Je me permets ici un petit retour pour appuyer le fait que notre pays compte des éditeurs appréciables et talentueux. Impossible de tous les citer ici, je mentionnerai tout de même les éditions Luce Wilquin, Le cri, Racine et Luc Pire pour la diversité de sa production. Merci de votre attention.

  • administrateur littératures

    Tout à fait d'accord: les paroles ne suffisent pas. Merci à Gè de son intervention. Une structure égalitaire et conserver son idéal notamment. Je commence à cogiter...Un bon début, n'est-ce pas?

  • Je suis beaucoup le sujet, quelque peu attristée de l'état actuel de TOUTE (merci d'excuser l'emploi des majuscules) la société occidentale. Le souci est que toute cette énergie se déploie dans tous les sens... Des centaines de groupes sur FB, de qualité très variable, des auteurs qui veulent créer également :

    "Nous sommes à un tournant, il est impossible de continuer ainsi. Je suis pessimiste. Tout autant qu’idéaliste. J’espère pouvoir créer bientôt une structure égalitaire, inédite, de qualité, regroupant les arts et concepts évoqués plus haut pour mes propres écrits."

    (article complet sur  (http://cowboysetindies.blogspot.fr/2013/01/entretien-avec-veronique...).

    Je me dis aussi qu'une forme de "coopérative" devrait pouvoir fonctionner ? Mais le gros souci reste la diffusion. Je ne comprends pas personnellement qu'un rapprochement ne puisse se créer entre les éditeurs indépendants, qui pourraient conserver leur spécificité tout en améliorant leur diffusion... Sans être belge, j'y suis au moins de coeur comme sans réelle patrie, ma devise est l'Union fait la force. Je crois qu'il faut être patient, Paris (et autres grandes villes) ne s'est pas faite en un jour. Il faut aussi avancer, c'est certain. Mais pour avancer, comme vous le dites très bien, il ne suffit pas de lancer des paroles en l'air, faut-il définir un réel projet avec toutes ses étapes préliminaires et ses pré-ébauches : un énorme travail qui demande un gros investissement et les bonnes personnes à réunir. 

    Delaunois Thierry-Marie a dit :

    Je ne serais pas contre de créer un jour une maison d'édition mais je pense qu'en premier lieu, l'heure serait à une réflexion plus profonde et de concert, avant d'envisager un "plan de riposte judicieux et réfléchi". Mettre d'abord en commun les idées qui émergeraient de ce groupe. Lorsqu'on bâtit une cathédrale, on dessine d'abord des plans et on commande les matériaux nécessaires avant de poser la première brique, non? Affaire à méditer. Merci de votre attention. PS: Même moi, après plusieurs tentatives en Belgique, mon pays, je me suis fait éditer en France.

  • administrateur littératures

    Je ne serais pas contre de créer un jour une maison d'édition mais je pense qu'en premier lieu, l'heure serait à une réflexion plus profonde et de concert, avant d'envisager un "plan de riposte judicieux et réfléchi". Mettre d'abord en commun les idées qui émergeraient de ce groupe. Lorsqu'on bâtit une cathédrale, on dessine d'abord des plans et on commande les matériaux nécessaires avant de poser la première brique, non? Affaire à méditer. Merci de votre attention. PS: Même moi, après plusieurs tentatives en Belgique, mon pays, je me suis fait éditer en France.

  • D'accord avec vous, Monsieur Delaunois, unissons-nous, puisque "L'Union fait la Force" est toujours notre devise nationale jusqu'à nouvel ordre (qui sait ?). Moi-même, qui comme Valérie Narval ci plus haut, ai fait éditer (en France, je l'avoue...) mon premier conte, je n'ai jamais vu mon livre dans aucune librairie, et encore moins en pays flamand où je réside actuellement !

    Alors que faire, concrètement ?  S'unir, c'est bien, mais comment et pour quoi ? Nous n'allons pas créer une maison d'Editions supplémentaire, si ? Pourquoi des éditeurs ne se manifestent pas dans la présente discution pour, au moins, se faire connaître, pour que l'on aille vers eux ?

    Heureusement, déjà, que ce "Coup de gueule" existe : c'est un premier pas !

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