Arts et Lettres

Le réseau des Arts et des Lettres en Belgique et dans la diaspora francophone

Un sujet qui fâche et qui inquiète: Comment arriver en effet aux Lettres et aux Arts sans l’éducation ?

De la part de Deashelle, anciennement enseignante du secondaire, retraitée

et nouvellement journaliste culturelle : Parents ou futurs parents, ceci vous concerne !

 

Il n’est pas dans mes habitudes de proposer un sujet de réflexion ayant trait à la politique. Ici ce qui m’inquiète fortement c’est l’éducation que nos dirigeants réservent à nos enfants et petits enfants. J’espère de tout cœur que cet article sera autorisé  exceptionnellement sur le réseau Arts et Lettres.

 

Car il s’agit bien de Lettres : comment arriver en effet  aux Lettres et aux Arts  sans l’éducation ?

 

Dès qu’on a un enfant, on cherche à le protéger, à le guider, à lui faire prendre confiance en lui pour petit à petit le responsabiliser.

Les parents prennent le temps de choisir l’école qui correspond le mieux à leurs attentes : d’abord école maternelle, puis école primaire. Petit à petit, la personnalité de leur enfant se façonne et, au fur et à mesure des années, l’enfant grandit au gré de son travail, de ses capacités, du soutien de ses enseignants et de la présence attentive de ses parents. A la fin de l’école primaire, il faut faire un nouveau choix, en tenant compte notamment des forces et des difficultés de son enfant : il doit pouvoir suivre un enseignement secondaire dans une école dont le projet pédagogique correspond à ce que ses parents et lui-même souhaitent. Après de nombreuses visites d’écoles et discussions, le choix est arrêté et on en est content.

Et bien non ! Aujourd’hui, les parents ne sont plus maîtres de ce choix, mais bien des ordinateurs qui sur base de toute une série de critères discutables vous octroient la place souhaitée ou vous plongent dans le désarroi total puisque tout ce qui avait été mûrement réfléchi tombe à l’eau.

Cela fait 5 ans que ça dure ! Il faut que ça change !

Soutenez cette demande de changement en signant la pétition « Ecoles secondaires de qualité et de proximité : de la place pour tous »

En cliquant sur le lien : http://11575.lapetition.be

Vous pouvez encore faire bouger les choses.

Cette année, 500 enfants de Bruxelles, de la périphérie et du Brabant Wallon ne pourront pas s’inscrire dans l’école secondaire de leur choix. D’après les statistiques, ce seront 5.000 enfants en 2015 et 8.000 enfants en 2020. Notez bien le chiffre de l’année 2020 : c’est l’année où VOTRE enfant devra s’inscrire en secondaire…

En clair, cela voudra dire que votre enfant n’ira pas dans l’école qui correspond à ses capacités, qu’il devra faire un long trajet pour s’y rendre et pire, qu’il pourrait devoir aller dans une école dont personne ne veut car il n’y aura plus aucun autre choix possible. Pas grave me direz-vous, vous l’inscrire dans une école qui offre un enseignement primaire et secondaire. Oubliez cette idée- là : déjà aujourd’hui ce droit n’est plus acquis. L’inscrire dans une école néerlandophone alors ? Là aussi le problème commence à prendre de l’ampleur. Une réalité qui fait froid dans le dos non ?!

Faire changer le décret inscriptions Simonet est quasiment impossible. Certainement pas avant les législatives de 2014.

Ce que nous voulons, c’est faire pression sur les politiciens pour qu’ils construisent de nouvelles écoles et garantissent un enseignement de qualité. Pour que toutes les écoles deviennent une école de premier choix.

Si elles se valent toutes, plus besoin de décret, plus besoin de se battre. Seul le critère de proximité jouera encore.

Nos enfants sont ce que nous avons de plus précieux. Ils méritent ce qu’il y a de mieux. Et même plus en matière d’enseignement.

Mobilisons toutes nos forces pour eux. Faisons bouger les choses.

Signez la pétition lancée par Monsieur De Vleeschouwer et l’Association des Parents dont il est le président avec l’appui d’autres communes de la périphérie:http://11575.lapetition.be

Et surtout faites passer le message auprès de vos amis, votre famille et vos relations. Chacun d’entre eux est un parent qui tôt ou tard sera concerné !

Il faut créer un mouvement de masse sans précédent. La pétition sera remise à tous les partis politiques. Mettons-leur la pression !!!

Un tout GRAND merci d’avance !

En cliquant sur le lien : http://11575.lapetition.be

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Réponses à cette discussion

Robert Paul: J'aime votre point de vue, Votre commentaire de l'homme sage...

On est arrivé aujourd'hui à 1563 signatures. Merci de tout coeur à tous les signataires, merci pour vos commentaires empreints de bon sens et de lucidité.

URL Courte : http://11533.lapetition.be/

VOUS AUSSI, MANIFESTEZ-VOUS  AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD !! SIGNEZ LA PETITION POUR UN ENSEIGNEMENT DE QUALITE POUR TOUS.
Pour un enseignement de qualité dans chaque école, pour chaque enfant, Pour un enseignement respectueux de la diversité des élèves et des projets pédagogiques, Pour une réelle liberté de choix d’enseignement et des projets éducatifs attractifs, Parce que nos enfants ont TOUS droit à un enseignement adapté à leurs besoins, Parce que nos enseignants ont TOUS droit à un environnement de travail de qualité, Parce que nos familles ont droit au respect des droits fondamentaux en matière d’éducation,
STOP à l’échec scolaire et au nivellement par le bas de l’enseignement ! STOP à l’instrumentalisation, la régulation et l’uniformisation de nos   écoles ! STOP à la mise à mal du partenariat famille-école ! STOP à la pénurie d’enseignants et d’écoles dans certains quartiers ! STOP à l’inaction et l’attentisme politique et aux préoccupations électoralistes !
OUI à l’accroissement de la capacité d’accueil scolaire pour permettre un REEL CHOIX ! OUI à la revalorisation et une formation de qualité des enseignants ! OUI à la responsabilisation des directions et des équipes pédagogiques ! OUI à une évaluation indépendante et objective de notre enseignement ! OUI à un plan Marshall – Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles !
asbl ELEVES, GENERATION SACRIFIEE (les sans école 2012)


IMPORTANT !!!

Après avoir signé la pétition, vous allez recevoir un courriel contenant un lien sur lequel il vous faut cliquer pour valider votre signature. Merci de votre soutien !

N'oubliez pas de diffuser et partager cette pétition dans votre entourage, parents, amis, collègues, voisins... Nous sommes tous concernés de près ou de loin !!!

 Signer la pétition / De petitie ondertekenen.


La légende du colibri
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, Colibri 3 observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n'es pas fou ? Ce n'est pas avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu !"
Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."


Dominique Dumont a dit :

-Je comprends très bien le désarroi de parents qui suivent de près leurs enfants et pour qui l'excellence a du sens. Ils estiment pouvoir choisir les meilleures écoles pour leurs enfants, sinon "tout ce qui avait été mûrement réfléchi tombe à l'eau".

-Nos politiciens tentent l'expérience de la mixité, constatant les disparités entre d'une part les écoles bien tenues fréquentées par des classes sociales favorisées ou des familles pour qui l'école reste un ascenseur social et d'autre part les écoles-poubelles où se retrouvent les enfants de classes populaires et de jeunes issus de l'immigration en retard de langage et de culture. C'est un pari socio-culturel risqué. En effet, quelques élèves, dans quelque école que ce soit, peuvent tirer une classe vers le haut ou vers le bas. ( j'ai suivi le même parcours professionnel que Deashelle, qui ne me démentira pas sur ce point). A fortiori si la mixité socio-culturelle est (quasi) imposée ! Quant à la proximité, prise comme critère objectif, elle pose de sérieux problèmes pratiques dans beaucoup de familles, en plus d'un déracinement culturel.

-Dans le § qui précède, j'ai opposé, de façon volontairement caricaturale, les "bonnes" et les "mauvaises" écoles, afin d'attirer l'attention sur le fait que le projet de mixité peut s'avérer défendable dans la recherche d'un mieux-vivre ensemble dans les grandes villes et dans la volonté de donner plus de chance à des enfants qui n'en ont guère eu à la naissance et dont la persective du futur s'annonce médiocre en terme d'emploi, de logement, etc. La mixité scolaire, c'est leur donner la possibilité d'une vie meilleure. L'idée, en elle-même, en théorie, est défendable, voire généreuse...

-Je pense cependant que nous nageons dans l'utopie d'un point de vue comme de l'autre.

    -Du point de vue des parents :

"Ecoles secondaires de qualité et de proximité : de la place pour tous". "Pour que toutes les écoles deviennent une école de premier choix" Voeu pieux qui relève du slogan : avec la meilleure bonne volonté du monde, on ne change pas une école comme cela. L'école est un reflet de la société et en Belgique, où nous avons une représentation politique à la proportionnelle, on remarque peu de changements dans le "baromètre des partis". (Je n'entre pas ici dans les problèmes institutionnels avec le cas de la NVA !). Alors, "faire pression sur les politiciens pour qu'ils construisent de nouvelles écoles et garantissent un enseignementde qualité"...Quand on sait que plus de la moitié des jeunes professeurs quittent la carrière avant de l'avoir exercée pendant cinq ans... Je pense qu'il faut de l'argent pour construire de nouvelles écoles et surtout, que l'on ne peut décréter un enseignement de qualité. C'est un travail de longue haleine qui commence hors de l'école. Or, la conjoncture actuelle ne permet pas de faire évoluer la société en qualité. Dès lors, on agit quand c'est déjà trop tard en augmentant les forces de l'ordre pour faire face à la délinquance et à la (petite) criminalité qui sont presque toujours le fait de gens sans emploi, sans projet, sans éducation.

   -Du point de vue des politiciens :

A ce propos, nos politiques, avec leur projet de mixité sociale, espèrent que l'éducation (qui commence au berceau), si elle n'a pas été donnée par la famille, pourrait être prise en charge  par l'école mais c'est évidemment trop tard. Il doit bien exister des cas où l'école obtient, dans son rôle éducatif, de réels succès auprès de certains élèves peu éduqués. Mais on demande aux professeurs d'assumer des fonctions pour lesquelles ils n'ont pas reçu de vraies formations : psychologues, assistants sociaux...La mixité sociale de nos représentants politiques relève également de l'utopie. Elle ne fait qu'engendrer stress, déception, confiscation de la liberté des parents à un libre choix pour leurs enfants pour qui ils veulent le meilleur, étant donné leur investissement dans leur évolution depuis la naissance.

Les écoles sont le reflet de la société et aussi de la foi en notre culture. Celle-ci, qui avait été à la base des "Droits de l'homme" et de l'école "républicaine" (comme disent nos voisins français) est bousulée par une sous-culture facile et largement anglo-saxonne. L'Europe est en train de se déliter : les pays, on a oublié de les fédérer autour d'un projet commun et on a commencé par la fin en créant une monnaie unique...On sait ce qu'il en advient pour le moment!

Pour terminer, chère Deashelle, votre question "Comment arriver aux Lettres et aux Arts sans éducation?" peut trouver sa résonnance dans notre groupe de gens bien élevés (mais si !) et même instruits mais vous comprenez bien qu'elle se pose de façon nettement plus terre à terre. Ce qui n'empêche pas qu'elle peut ouvrir un débat. 

Je vais signer la pétition sans conviction mais par solidarité, me souvenant que j'ai été aussi un jeune parent qui essayait d'éduquer ses enfants et de les ouvrir à la culture.

La légende du colibri
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, Colibri 3 observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n'es pas fou ? Ce n'est pas avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu !"
Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."

Belle et importante initiative. J'ai aussi signé pour tous les enfants, ils ont tous le droit au meilleur selon leurs aptitudes.

Adyne

document:

 

Spécificités locales de parcours scolaires en Fédération Wallonie-Bruxelles

Working paper n°8

 

Auteur(s):

Mainguet Christine

Reginster Isabelle

 

Une analyse spatiale des parcours scolaires d’une cohorte d’élèves entrés en première année secondaire en 2004-2005 en Fédération Wallonie-Bruxelles met en évidence l’évolution de leurs positions dans le système scolaire en fonction de leur commune de domicile et des zones d’enseignement. Dans un contexte de libre choix de l’école, les variables prises en compte sont le sexe, l’âge, l’indice socio-économique (ISE) du quartier de domicile, la commune de domicile et la distance entre le domicile et l’école fréquentée en première année. Les caractéristiques du parcours scolaire retenues sont le retard à l’entrée, le retard acquis après 4 ans et le type de section (transition ou qualification).

Une typologie des communes est proposée, synthétisant les points d’arrivée de cette cohorte, quatre années après le début de la scolarité secondaire. Les résultats sont loin d’être aléatoires spatialement et montrent des regroupements de communes où les parcours des élèves sont caractéristiques soit d’une scolarité dans les temps et dans les sections de transition qui orientent principalement vers l’enseignement supérieur, soit de parcours marqués par le retard scolaire et/ou l’orientation vers des sections de qualification après lesquelles les élèves sont prioritairement orientés vers les marchés du travail. Les résultats de cette typologie amènent à s’interroger sur les facteurs explicatifs des différences observées.

Ce travail original et exploratoire au niveau méthodologique, essentiellement descriptif, permet d’ouvrir le débat et d’identifier des spécificités locales observées dans le champ scolaire et ouvre de nouvelles perspectives d’analyse.

http://www.iweps.be/specificites-locales-de-parcours-scolaires-en-f...

Sur la question primordiale de l'éducation, écoutez  un vibrant plaidoyer de Marc Fumaroli insistant sur l'évidence qu'il faut passer par le chemin des humanités classiques

Les Humanités aujourd'hui par Marc Fumaroli

Document Université de tous les savoirs

Un document exceptionnel

 

Merci Deashelle,

Evidemment je cours signer cette pétition. En pensant à mes arrières-petits-enfants belgo-marocains.

Oui Dominique, un élève peut tirer une classe vers le haut ou vers le bas. J'en ai été témoin. Mais il arrive aussi que certains élèves, issus de milieux modestes se révèlent particulièrement doués. Je l'ai également vécu. Et pas toujours sans culture croyez-moi. Ce sont souvent ces élèves là qui tiraient la classe vers le haut : de véritables cadeaux pour l'instit et pour l'ensemble de la Société.

Retourner à ce temps jadis où il y avait l'école des pauvres et l'école des riches ? J'ose espérer que non.  Mais là au moins, les choses étaient claires. En 1952, les classes ont été rassemblées. J'ai donc fait mes premières expériences dans une école de pauvres !! Moi même étant issue de ce type d'école ! Et terminé ma carrière dans le même type d'école. Ce n'était certes pas un parcours facile, mais il m'a beaucoup apporté. Apparemment, l'union s'est faite sans heurt.

J'ai quitté l'enseignement cette année là et n'ai donc pas pu suivre l'évolution. L'expérience de deux trimestres seulement.

Après, un envol vers d'autres cieux, une autre orientation, d'autres expériences.

Bonne soirée. Rolande

 

 

actualité intéressante de la rentrée: un nouveau débat proposé par Pierre Hazette

 

http://www.enseignons.be/actualites/2012/08/26/faut-il-supprimer-pr...

Pour donner un avis simple et concret :

Je suis professeur dans une école située dans une commune économiquement sinistrée, en région liégeoise.

Durant mes 32 ans de carrière, ( encore 10 je pense) il m'est arrivé de donner cours dans des communes plus aisées, à des jeunes issus d'un milieu socio-culturel plus clément.

J'ai eu les mêmes problèmes partout, la jeunesse est difficile, tout simplement.

Seuls les jeunes issus d'un milieu culturel évolué, non pas nécessairement financièrement, mais ayant approché la culture par la transmission de l'éducation, sont perméables aux Arts, aux Lettres, et aux Sciences.

Je suis par ailleurs pour la mixité sociale au sein d'une région.

Le brassage des gens doit être " du terroir". Il est nécessaire pour le bon équilibre de la société, les différents milieus doivent coexister, afin de ne pas tomber dans des clichés discriminatoires, d'un côté ou de l'autre...

On a peur que de ce que l'on ne connaît pas.

Voilà mon simple avis, sans prétention aucune.

LM

 

 

 

Pascal De Sutter

                       

Psychologue politique et sexologue

http://www.levif.be/info/levif-blog/opinions/est-ce-kafka-qui-decid...

Est-ce Kafka qui décide dans quelle école votre enfant étudiera ?

vendredi 07 septembre 2012 à 07h16 Le vif

Bien que vivant en France , je signe et partage ...les enfants méritent ce qu'il y a de mieux .

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