Le réseau des Arts et des Lettres en Belgique et dans la diaspora francophone
Réflexion d'une famille de peintres abstraits et figuratifs autodidactes,
père, mère et filles, reçue lors de mon exposition des abstraits
à la Maison du Tourisme de Herve en décembre !
Exposition des abstraits - décembre 2012
Balises :
Bonsoir Liliane,
J'ai fortement apprécié ce petit clip de ton exposition.
La poésie qui se mélange doucement à la peinture est une très belle union.
Bravo,
Freddy Sosson
Bonsoir Liliane Belle exposition et aussi beaucoup de recherche dans les couleurs et la créativité dans tes peintures . Amitiés Andrée
C'est presque dommage de mettre à l'honneur la bêtise des gens,leur manque de savoir vivre mais il faut aussi de l'intelligence pour comprendre et apprécier ce qui y a de profond dans chaque toile abstraite, chez vous au contraire c'est impulsif, jaillissant mais à la fois construit .....Donc complet , c'est peu là que le bas blesse pour eux !!!
Il arrive un moment dans la vie d'un créateur où celui-ci, qu'il soit issu d'une académie ou non, doit apprendre à désapprendre pour se (re)trouver dans sa démarche créatrice.
François.
Quel propos crétins et iniques, à votre égard Liliane ! Vos œuvres sont une source de vie jaillissante, tel votre "Arbre", hymne à la vie, reflet d'une sensibilité exacerbée qui ne s'apprend pas et qu'on ne peut insuffler par je ne sais quelle formation. Il est évident que semblablement aux véritables artistes loin d'être des faussaires uniquement désireux de notoriété, attirés par une promesse de gains conséquents, vous êtes venue au monde avec cette disposition de sensibilité à fleur de peau...
Seulement de la graine en germination qui aurait pu demeurer à l'état latent, une superbe fleur épanouie a éclos, devenant un fruit prospère semant à son tour de fécondes semences !
Quant à la formation incriminée, ces visiteurs doivent être bien fats pour prétendre qu'un créateur doit se suffire à lui-même ! Ils semblent mépriser le rôle fondamental joué par les guides spirituels fleurissant nos chemins de vie ! Et puis, ce n'est pas par ce que l'on va à la rencontre de "passeurs- relieurs d'âmes", que l'on tombe sous leur joug absolutique !
La plus belle des roses n'a t'elle pas besoin d'attention et de soins lorsque elle n'en est qu'à son état de bouton ?
Bien à vous,
Valériane
Je suis bien d'accord avec vous, François ,il en va pour la création artistique comme pour la vie, c 'est une perpétuelle remise en question !.
François Speranza a dit :
Il arrive un moment dans la vie d'un créateur où celui-ci, qu'il soit issu d'une académie ou non, doit apprendre à désapprendre pour se (re)trouver dans sa démarche créatrice.
François.
Oh, merci Valériane...
Je pense que ces personnes étaient troublées par un abstrait peu banal, ils pensaient que j'étais autodidacte au départ, et lorsque je leur ai expliqué ma démarche et mon parcours, ils n'ont pas compris...
Valériane d'Alizée a dit :
Quel propos crétins et iniques, à votre égard Liliane ! Vos œuvres sont une source de vie jaillissante, tel votre "Arbre", hymne à la vie, reflet d'une sensibilité exacerbée qui ne s'apprend pas et qu'on ne peut insuffler par je ne sais quelle formation. Il est évident que semblablement aux véritables artistes loin d'être des faussaires uniquement désireux de notoriété, attirés par une promesse de gains conséquents, vous êtes venue au monde avec cette disposition de sensibilité à fleur de peau...
Seulement de la graine en germination qui aurait pu demeurer à l'état latent, une superbe fleur épanouie a éclos, devenant un fruit prospère semant à son tour de fécondes semences !
Quant à la formation incriminée, ces visiteurs doivent être bien fats pour prétendre qu'un créateur doit se suffire à lui-même ! Ils semblent mépriser le rôle fondamental joué par les guides spirituels fleurissant nos chemins de vie ! Et puis, ce n'est pas par ce que l'on va à la rencontre de "passeurs- relieurs d'âmes", que l'on tombe sous leur joug absolutique !
La plus belle des roses n'a t'elle pas besoin d'attention et de soins lorsque elle n'en est qu'à son état de bouton ?
Bien à vous,
Valériane
Je suis d'accord avec Claudine car l'enseignement académique a bien changé et privilégie plus une recherche personnelle en respectant la personnalité de chacun. L'histoire de l'art est très importante pour comprendre l'art d'aujourd'hui. Je pense quant à moi qu'on n'en connaît jamais assez : pourquoi la connaissance serait-elle une entrave à la créativité?
A propos du texte de Picasso cité dans le message précédent et que je n'avais jamais lu sous cet angle, je suis frappé par son "style". Le bonhomme écrit comme il peint : prises une à une, ses phrases sont banales, très correctes grammaticalement, très simples syntaxiquement, mais le sens a quelque chose de définitivement inattendu et qui n'appelle pas la réplique. C'est de cette alchimie que naissent les oeuvres innovantes d'un ce qu'il est convenu d'appeler un génie. Il n'y a qu'un monde, vous savez ! Mais des millions de façons de le voir et de le capter. Comme Rimbaud, Picasso a vite fait d'explorer le champ restreint qui est le nôtre et de le bouleverser, de le bousculer sans ménagements. C'est de cette alchimie, qu'ils pratiquent sans règles ni remords, qu'ils nous révèlent ce que nous regardons mais ne voyons pas, ce que nous entendons mais ne n'écoutons pas, ce que nous sentons mais ne goûtons pas, ce que nous touchons mais ne caressons pas. Parce que leur esprit a gardé la pureté (oui, la pureté) de l'enfance en se débarrassant comme de scories des règles normatives que de petits enseigants bien intentionnés s'étaient fait un devoir de leur inculquer. Les Académies peuvent se révéler assassines mais au moins, elles permettent aux petits maîtres ( les pires!) d'avoir l'impression d'exister et aux peintres du dimanche de s'échapper de la banalité du quotidien sans aller dépenser l'argent du ménage dans les cafés ! (rien de tel qu'une caricature sans vergogne pour se faire comprendre).
le petit prince va dessiner d'Olivier Dumont
Certes pas académique, mais on ne peut être qu'ému.
Olivier a cette pureté.
Oui, il est émouvant de sincérité.
Oui, les académies sont une valeur sûre, et bien de leurs maîtres peuvent détruire un talent, une vocation.
Je l'ai vécu.
Je me suis retrouvée à 23 ans collègue d'un de mes maîtres d'académie auquel je voulais depuis l'adolescence respect et dévotion. Fière, je lui ouvrit le coffre de ma voiture et dedans , se trouvaient 2 paysages à l'huile peints récemment, d'après nature.
" Oui, c'est évidemment plat, peu convaincant, c'est très moyen. Tu ne devrais pas continuer, tu n'as aucune chance de percer un jour. " J'ai abandonné la peinture à l'huile. J'ai repris la peinture en 2006. 24 ans après.
C'est toujours un artiste local reconnu, il vit toujours, pas loin de chez moi.
J'ai malgré tout continué à admirer ses expositions.
Et quand je lui ai envoyé un carton pour le vernissage de 2011, de ma première expo solo, il n'est pas venu.
ni aux suivantes non plus d'ailleurs.
Un jour, une connaissance commune m'a dit: "Tu as dépassé...."
Alors l'académisme éduque mais peut tuer.
L'autodidacte existe, il est sans complexes, heureux, dégagé comme dit Dominique des scories des règles normatives.
Le chemin que l'on emprunte lorsqu'on est jeune ne peut être qu'académique, soumis à des règles.
Le principal au fond des choses, c'est le bonheur de créer, avec ou sans formation...
Je lui ai envoyé des cartons d'invitation,
j'y vois (aussi) une liberté d'expression qui n'appartient qu'à vous!...dit Catherine Melchior
...et un peu aussi à Hans Hartung et à Georges Mathieu, par exemple..
L' hamadryade (la femme-arbre) est un thème souvent exploité dans le passé ... etc... .
Les artistes qui ont appris l'histoire de l'art à l'académie ou ailleurs savent qu'ils doivent aller au-delà de ce qui a été fait s'il veulent aller de l'avant, appartenir à l'avant-garde.
Il n'est évidemment pas interdit d'être un suiveur ou un autodidacte talentueux et de trouver des amateurs pour son oeuvre.
On peut aussi ne peindre que pour soi et être heureux comme celà sans avoir besoin de montrer son talent et de s'exposer (dans tous les sens du terme)
A chacun son registre!
Jean-Marie Cambier
Bienvenue dans
Arts et Lettres
L'inscription sur le réseau arts et lettres est gratuite
Arts et Lettres, l'autre réseau social, créé par Robert Paul.
Appel à mécénat pour aider l'éditeur de théâtre belge
"Faisons vivre le théâtre"
Les Amis mots de compagnie ASBL
IBAN : BE26 0689 3785 4429
BIC : GKCCBEBB
Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Musée belge de la franc- maçonnerie mitoyen de l'Espace Art Gallery
Billets culturels de qualité
BLOGUE DE DEASHELLE
Attention!: lire nuit gravement à l'ignorance.
Nouveau: Partenariats multilingues:
7 partenariats à plusieurs mains
-87 billets
-16 billets
Voies et chemins antiques de la Grèce
-19 billets
-39 billets
-38 billets
-5 billets
Ancien Testament
En préparation
I. 1830-1880 : Le romantisme embourgeoisé
II. 1880-1914 : Un bref âge d’or.
III. 1914-1940 : Avant-gardes et inquiétude
IV. 1940-1960 : Une littérature sans histoire
V. 1960-1985 : Entre hier et demain
Max Elskamp, dit "L'admirable", poète à qui est dédié le Réseau Arts et Lettres
-27 billets
Menneken-Pis. Tenue de soldat volontaire de Louis-Philippe. Le cuivre de la statuette provient de douilles de balles de la révolution belge de 1830.
(Collection Robert Paul).
© 2023 Créé par Robert Paul.
Sponsorisé par