Le réseau des Arts et des Lettres en Belgique et dans la diaspora francophone
Sur une réflexion de Suzanne Walther-Siksou, dont j'aime la poésie et que je ne puis m'empêcher de tutoyer...que faire ?
Et pourtant...
N'est-ce pas ce clavier, cette virtualité de la toile, qui me donne cette audace ?
Ô jamais je n'oserais dans la vie courante !
À mon amie Liliane Magotte
Maintenant que l’on se tutoie,
dés le moment que l’on se voit,
pourtant pour la première fois,
il ne s’agit plus de rapports
de sentiments et de tendresse.
Quand à tout venant, on dit tu,
même le vous, voulant dire tu,
ne nous paraît plus émouvant.
Avons-nous raison ou bien tort
de nous confondre à la jeunesse,
en abandonnant les nuances
et, du beau-parler, l’élégance?
En deviendrons - nous plus humains,
plus prompts à partager, demain?
Suzanne Walther-Siksou
1/1/2001
Chère Suzanne,
Quelle saine et juste réflexion...
Je vais en faire une discussion !
Le tu, le vous, quelle importance,
Quand l' amitié est une chance.
Le respect dû au grand âge
Donne le vous, un bel hommage,
La jeunesse rit, et aplanit
Les différences , tout est uni.
Le tu, le vous, les sentiments,
L'amour , la joie, les bons moments,
Chacun y trouve son p'tit bonheur,
Pour le pire ou pour le meilleur.
Liliane
Balises :
Quand le vous et le tu s'entre-choquent alors peut poindre à l'horizon du vague à l'âme
et certains peuvent ressentir un ( bleu à l'âme) lors de leur hésitation qui est une posture humaine,
l'âme elle-même est hors des contingences humaines du part son état ,alors laissons les âmes guider nos personnalités !
Elles gèrent notre ressenti !!
Une belle interprétation de cet éternel dilemme, Raymond...
Raymond MARTIN a dit :
Quand le vous et le tu s'entre-choquent alors peut poindre à l'horizon du vague à l'âme
et certains peuvent ressentir un ( bleu à l'âme) lors de leur hésitation qui est une posture humaine,
l'âme elle-même est hors des contingences humaines du part son état ,alors laissons les âmes guider nos personnalités !
Elles gèrent notre ressenti !!
Je pense qu'entre personnes de la même sensibilité, c'est-à-dire, la sensibilité des artistes le "tu" est naturel car peintres, sculpteurs, photographes, aquarellistes, poètes, musiciens, acteurs et j'en passe faisons partie d'une même famille. Je trouve que le "tu" est déjà une marque d'amitié, sauf pour les grincheux...
Une belle philosophie que la tienne , Freddy..;
Hélas rien n'est aussi simple, les artistes ont aussi parfois un "gros cou" , tellement gros qu'il étouffe leur simplicité...ah, si j'étais caricaturiste !
C'est vrai que parfois ça arrive. On constate cela très bien lorsqu'on va à une exposition, ou dans une galerie d'Art à un vernissage. On vous regarde de haut en bas et parfois l'inverse, C'est vrai aussi que l'artiste quel qu'il soit possède un ego plus développé que d'autres personnes. Un artiste aime se montrer et c'est normal de se montre car l'art dans toutes ses formes doit être partagé sinon il est inutile de créer si ce n'est pas pour le montrer aux autres. Moi j'aime le mot "partager". Partager, c'est offrir aux autres ce que l'on fait et bien entendu, il est agréable d'en attendre des réactions . Moi, je chante en m'accompagnant à la guitare et je partage des chansons de Brel, Brassens, Maxime le Forestier, etc... J'aime que les gens qui écoutent m'applaudissent et j'en suis heureux, mais ce que j'aime surtout c'est d'être un passeur de mémoire. J'aime que Brassens reste immortel. Je déteste aussi comme toi les "Dikke nek" comme on dit à Bruxelles, les "Stouffers". Alors, partageons et soyons heureux !
Liliane Magotte a dit :
Une belle philosophie que la tienne , Freddy..;
Hélas rien n'est aussi simple, les artistes ont aussi parfois un "gros cou" , tellement gros qu'il étouffe leur simplicité...ah, si j'étais caricaturiste !
Bonjour Liliane,
Le tutoiement peut être de rigueur dans certaines grandes entreprises ainsi que l'utilisation du prénom. On peut ainsi tutoyer son patron et être conscient de la barrière hiérarchique. Le vouvoiement, en général, marque la distance comme une forme d'auto-protection. Un contrôleur, quel qu'il soit, vous vouvoiera toujours. Imaginez un gendarme vous réclamant vos papiers et vous tutoyant ! Ce que j'ai pu remarquer sur ce réseau et ce qui me fait toujours sourire c'est l'embarras de beaucoup de membres quand ils s'adressent à Monsieur Paul. Parfois Robert- plus rarement- Robert Paul le plus souvent, ce qui m'étonne. Je ne comprends pas l'association prénom-nom.Pour revenir à la question du tutoiement, il me semble qu'une collectivité bâtie sur une éthique commune trouve à travers le tutoiement la chaleur humaine qu"elle est venue y chercher. Le manque de respect dont le tutoiement serait le prétexte exclurait ipso facto l'individu du groupe.Les gens de bonne compagnie peuvent se tutoyer. On dit bien que l'on peut rire de tout mais pas avec tout le monde. Il me semble que nous pouvons tous nous tutoyer, nous sommes de la même famille !
Amitiés
gilbert
superbe et merci à toutes les deux, ainsi que pour l'illustration parfaitement adéquate, il est vrai que le sujet est très
intéressant le "tu" le "vous" et doit s'adapter à chaque circonstance on peut penser : quand on connaît la personne après un certain temps ok on dit "tu" mais à certaines occasions quand la chimie joue un rôle on aimerait dire "tu" directement
laissons aller la spontanéité !
Bonjour Marcelle, et merci pour ton témoignage.
J'étais loin de m'imaginer à quel point cette discussion serait riche en commentaires.
En effet, qui n'a pas été confronté à ce parfois douloureux problème !
Internet et ses réseaux sociaux a amplifié le problème, loin de le simplifier d'ailleurs !
Je pense même qu'il l'a remis sur la table et, à mon sens, ce n'est pas négatif.
Cela permet aux personnes d'évoluer en se posant des questions, cela provoque aussi parfois un retour à la courtoisie réfléchie.
Pourquoi réfléchie ?
Je pense que le fait de se poser la question :" dois-je tutoyer ou vouvoyer cette personne, et si je le fais , comment réagira-t-elle ? " protège la relation future entre les personnes, donne de l'importance à cette relation, remets la courtoisie au goût du jour.
Notte Marcelle a dit :
superbe et merci à toutes les deux, ainsi que pour l'illustration parfaitement adéquate, il est vrai que le sujet est très
intéressant le "tu" le "vous" et doit s'adapter à chaque circonstance on peut penser : quand on connaît la personne après un certain temps ok on dit "tu" mais à certaines occasions quand la chimie joue un rôle on aimerait dire "tu" directement
laissons aller la spontanéité !
C'était fin juillet 2013 ... des lustres -
Le vouvoiement aimé ...
Si je l'ai quitté tantôt, ami d'élection, ne m'en veuillez pas
Les autres autour de nous avaient choisie d'autre loi.
Et à la longue, les mois passés ont eut raison de moi.
Sans cesse, son usage me faisait taper sur les doigts.
Le VOUS doux et soyeux
Qui nous rendait heureux,
Voyez, je l'ai gardé tant que j'ai pu comme passerelle tendre
Pour de l'un à l'autre nous faire entendre ... comprendre.
Je l'aimais tant pour vous, il était attention, douceur,
Un modulé qui inspirait et enchantait mon cœur.
Pour votre âme si délicate et claire, il était pure caresse,
Un touché fin et délicat de très grande tendresse.
Il parle encore en moi et quand nous serons seuls
- Si un jour vient que c'est ce que tu veuilles -
Et enfin réunis dans notre douce approche,
Sois confiant, il reviendra murmuré sa distance si proche.
Mais peut être aimerons nous sauter
Pleins de légèreté et folle gaieté
Du Vous au Tu de façon spontanée
De l'un à l'autre, en toute complicité !
Le TU tue mais peut aussi s'apprivoiser.
.... Depuis des mois, je persiste dans le Tu
et l'ami tendre oscille ... car il aime tant le Vous
Je relis ce beau témoignage, Rebecca...
L'amour adoucit le tu, le rend suave et, chuchoté au creux d'une oreille délicate, la fait frémir ...
L'oreille se tend tôt ou tard...
Rébecca Terniak a dit :
C'était fin juillet 2013 ... des lustres -
Le vouvoiement aimé ...
Si je l'ai quitté tantôt, ami d'élection, ne m'en veuillez pas
Les autres autour de nous avaient choisie d'autre loi.
Et à la longue, les mois passés ont eut raison de moi.
Sans cesse, son usage me faisait taper sur les doigts.
Le VOUS doux et soyeux
Qui nous rendait heureux,
Voyez, je l'ai gardé tant que j'ai pu comme passerelle tendre
Pour de l'un à l'autre nous faire entendre ... comprendre.
Je l'aimais tant pour vous, il était attention, douceur,
Un modulé qui inspirait et enchantait mon cœur.
Pour votre âme si délicate et claire, il était pure caresse,
Un touché fin et délicat de très grande tendresse.
Il parle encore en moi et quand nous serons seuls
- Si un jour vient que c'est ce que tu veuilles -
Et enfin réunis dans notre douce approche,
Sois confiant, il reviendra murmuré sa distance si proche.
Mais peut être aimerons nous sauter
Pleins de légèreté et folle gaieté
Du Vous au Tu de façon spontanée
De l'un à l'autre, en toute complicité !
Le TU tue mais peut aussi s'apprivoiser.
.... Depuis des mois, je persiste dans le Tu
et l'ami tendre oscille ... car il aime tant le Vous
Une expérience en cours:
Nous recevons actuellement à l'école des délégations européennes de professeurs et étudiants d'Allemagne, Espagne, Italie et Grêce. Tous les contacts se font en anglais. Nous parlons anglais chacun comme nous le pouvons, suivant nos acquis et notre expérience. Certains professeurs, parmi les plus âgés (donc de mon âge), tentent de parler français et se débrouillent relativement bien. Je suis forcée de constater que nous employons instinctivement ce "tu" qui tue, passant souvent du français à l'anglais suivant les nécessités, alors que nous ne nous connaissons pas et que jamais dans la vie courant nous ne nous serions les uns comme les autres permis de nous tutoyer d'emblée.
Le " tu" devient naturellement indispensable, gommant au passage les difficultés grammaticales et de conjugaison des verbes pour nos hôtes.
Je pense que la beauté de notre langue est due à ses nuances, elles font son élégance. Il est de notre devoir de la faire connaître sans l'appauvrir.
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II. 1880-1914 : Un bref âge d’or.
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IV. 1940-1960 : Une littérature sans histoire
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