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DE LA PHOTOGRAPHIE...

Aujourd'hui, nous assistons a une véritabable révolution dans la photographie.

OUF !!! il était temps, car la photographie a toujours été le parent pauvre de l'art. Technique récente, intéressante soit, mais non comparable aux vieilles techniques ancestrales, comme la peinture par exemple. En effet vous mettez un peintre devant un sujet et un photographe. Qui va s'emmerder pendant plusieurs heures pour faire ressortir toutes les subtilités du sujet ? Je vous laisse deviner...

Mais la n'est pas mon propos, car en plus je prétend faire de la photographie depuis 40 ans...

La révolution dont je parle en début de ce propos concerne le matériel proposé actuellement, la technologie galopante aidante.

En effet, bon nombre" d'artistes" décident d'acheter un appareil photo, influencés sans doute par une pub alléchante vue sur un magazine de photo. Le patient se dirige vers un vendeur, qui lui explique qu'il faut acheter un AKELKON B2, car il a 53 567 programmes, qu'il a 23.000.000 de pixels, et qu'avec ce matériel il va gagner des concours...

Le quidam débourse 1500 E, et se retrouve avec son AKELKON B2 sur le ventre en quête d'un scoop. Après avoir parcouru les trois premières pages de la notice explicative, notre patient comprend qu'il faut finalement mettre l' AKELKON B2 en mode automatique, car cette technologie est capable de se substituer aux neurones du quidam...

Tout ceci pour vous dire que la photographie, ce n'est pas du matériel, c'est avant tout de la lumière et un état d'esprit...

Au fait l' AKELKON B2, en dehors d'être un monstre de technique, ne descent pas les poubelles, et ça m'emmerde car j'habite au 2ème étage...

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Réponses

  • Une information : de magnifiques photos, anciennes et récentes, peuvent être admirées au Bois du Cazier à Marcinelle dans le cadre de l'exposition "Un paysage surgit des profondeurs " (du 5 mars au 24 juillet).  
    
  • De retour de Paris, invité en avant première du Salon de la Photo qui aura lieu du 4 au 8 Novembre, J'ai été attentif a de nombreuses réunions sur l'image. Le constat est net, tout le monde photographique actuellement s'accorde a penser que la photographie doit rester de la photographie, tout le monde constate que les bouillies informatiques proposées sont des succédanés d'images, proposées avec une technologie nouvelle, facile et bien pensante, mais qui ne sont que des imitations d'images soi-disantes créatives. Même les agences d'images recommandent aux créatifs de revenir a de la prise de vue directe, améliorée évidement avec quelques logiciels de passage, afin de conserver a cette technologie et a cet art une pérennité intellectuelle.
    Comme disait un intervenant, ma belle soeur a fait une photo de son chien dans son jardin, après quelques moulinages photoshop de base, elle a réalisé une oeuvre d'art incontournable en 5 minutes...... Il faudrait redescendre sur la planète ?
  • Une petite digression pour vous inviter à aller au Musée de la Photographie de Charleroi (situé à Mont-sur-Marchienne). On peut y trouver notamment matière à se questionner et, bien entendu, à satisfaire sa vue grâce à la magnifique expo "Les premiers derniers hommes" (photos de Roger Job). Cette expo se termine le 16 janvier !
  • Tout a fait d'accord, je n'ai jamais critiqué le bien fondé de la technologie, mais encore faut-il savoir en tirer la quintessence, le substra, sans donner dans l'abondance facile du déclencheur, parceque la bête mécanique va se substituer aux neurones du créateur béa devant un sujet. Vermeer et ses potes connus, ont utilisés effectivement toutes les nouveautés de l'époque, vernis, solvants, etc... Mais combien sont-ils a être restés dans la postérité, alors qu'a l'époque j'imagine, ils n'étaient pas tous seuls devant une toile vierge, comme nous à l'heure actuelle... ?

    Jean-François MOTTE a dit :
    un peu rapide
    van eck et la peinture à l'huile aurait-ils existé sans la découverte de l'utilisation des résines et de leurs solvants, la perspective sans la chambre claire, vermeer sans les lentilles...

    Je te proposerai le proposition inverse: c'est par une révolution impérative et répétitive du regard qu'a pu évoluer la technique, son évolution resterait un indice des attentes renouvelées de l'humain dont la spécificité reste artistique

    Dominique Dumont a dit :
    Il faut du matériel pour se rapprocher de l'immatériel !
    Mais le matériel le plus coûteux ne remplacera jamais l'oeil humain, lequel est guidé par le coeur, l'esprit, l'âme...
    A partir du moment où la conversation artistique se réduit à de la technologie, je vais voir ailleurs...

  • Je pense que nous sommes sur la même longueur d'onde, si j'ose me photographier ainsi... Amts
    Dominique Dumont a dit :
    Il faut du matériel pour se rapprocher de l'immatériel !
    Mais le matériel le plus coûteux ne remplacera jamais l'oeil humain, lequel est guidé par le coeur, l'esprit, l'âme...
    A partir du moment où la conversation artistique se réduit à de la technologie, je vais voir ailleurs...
  • un peu rapide
    van eck et la peinture à l'huile aurait-ils existé sans la découverte de l'utilisation des résines et de leurs solvants, la perspective sans la chambre claire, vermeer sans les lentilles...

    Je te proposerai le proposition inverse: c'est par une révolution impérative et répétitive du regard qu'a pu évoluer la technique, son évolution resterait un indice des attentes renouvelées de l'humain dont la spécificité reste artistique

    Dominique Dumont a dit :
    Il faut du matériel pour se rapprocher de l'immatériel !
    Mais le matériel le plus coûteux ne remplacera jamais l'oeil humain, lequel est guidé par le coeur, l'esprit, l'âme...
    A partir du moment où la conversation artistique se réduit à de la technologie, je vais voir ailleurs...
  • Il faut du matériel pour se rapprocher de l'immatériel !
    Mais le matériel le plus coûteux ne remplacera jamais l'oeil humain, lequel est guidé par le coeur, l'esprit, l'âme...
    A partir du moment où la conversation artistique se réduit à de la technologie, je vais voir ailleurs...
  • Merci chère Agnès, car je n'ai pas les moyens de m'acheter du matos. Bien entendu avec d'autres moyens il peut se faire mieux, mais je suis plus préoccupé par une idée a mettre en place rapidement, c'est mon défaut, la technique future se fera ou ne se fera pas, et en plus cela ne m'empêche pas de dormir. Je suis particulièrement conscient du bien fondé de la technologie photographique actuelle, mais sans idées le matériel reste de toute façon du matériel. Ma serie sur Pencil Circus a été adoptée par un éditeur pour faire un livret pour enfants. Pour l'instant il me demande de réaliser une maquette. Je lui ai dit que je travaille avec un petit compact de base. Il m'a répondu "Je préfère avoir une image de base a éditer, qu'une image technologiquement parfaite a mettre dans mes wc... CQFD Amitiés. Gilles

    Agnès DUBOIS a dit :
    L'habit ne fait pas le moine il est vrai, mais tout grand violoniste cherche son stradivarius, tout photographe accompli cherche aussi l'instrument parfait, celui qui traduira au plus prêt ce que son oeil voit. Biensûr il y a surenchère, c'est la loi des marchés, toujours plus beau, toujours plus loin, toujours plus fort. Après, laissons rêver ceux qui espèrent acheter leur talent dans un Nikon X ou un Canon Y. Nul n'est dupe au fond, pas même ceux qui fantasment en tapant le code de leur carte bancaire. Donnez-moi un stradivarius, cela ne fera pas de moi un Yehudi Menuhin. Donnez à Menuhin un balai avec une corde tendue, il vous fera rêver, mais au fond, il préférera son bel instrument, celui qui lui fait tutoyer les anges.
    Quant à vous, capteurs de lumière, voleurs d'instants, d'instantannés, votre secret est ailleurs, lové au fond de votre rétine, mais aussi de votre esprit, de votre coeur surtout. Ca n'a pas de prix...
  • L'habit ne fait pas le moine il est vrai, mais tout grand violoniste cherche son stradivarius, tout photographe accompli cherche aussi l'instrument parfait, celui qui traduira au plus prêt ce que son oeil voit. Biensûr il y a surenchère, c'est la loi des marchés, toujours plus beau, toujours plus loin, toujours plus fort. Après, laissons rêver ceux qui espèrent acheter leur talent dans un Nikon X ou un Canon Y. Nul n'est dupe au fond, pas même ceux qui fantasment en tapant le code de leur carte bancaire. Donnez-moi un stradivarius, cela ne fera pas de moi un Yehudi Menuhin. Donnez à Menuhin un balai avec une corde tendue, il vous fera rêver, mais au fond, il préférera son bel instrument, celui qui lui fait tutoyer les anges.
    Quant à vous, capteurs de lumière, voleurs d'instants, d'instantannés, votre secret est ailleurs, lové au fond de votre rétine, mais aussi de votre esprit, de votre coeur surtout. Ca n'a pas de prix...
  • Effectivement je me suis embrouillé les pinceaux sur cette affaire, j'a ilu trop vite ton com. Promis je ne recommence plus !
    Amts. Gilles

    Philippe Wertz a dit :
    Mon cher Gilles,

    Je crois que tu n'as pas perçu tout le fondement de ma pensée ou je n'ai pas été assez explicite.
    Il n'est nullement question de remettre en question l'évolution ou la conservation de l'acquis.

    Je dit simplement que quelque soit l'évolution des techniques, il n'y aurat jamais que "les esprits bien préparés" qui seront capables de prendre cette base de départ pour arriver à la créativité.

    Mais bien sûr, il faut, au départ, un esprit bien préparé. (dixit: Talleyrand)

    Amitiés,

    Philippe
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