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appel aux poètes

APPEL aux poètes


Aujourd’hui en France plus de 100 000 personnes écrivent des poèmes, en rajoutant les pays francophones et autres pays lisant le français nous sommes bien à 500 000 à écrire de la poésie .


Il suffirait que chaque poète achète un recueil publié pour que les grandes maisons d’éditions deviennent attentives à la poésie .


C’est pourquoi je lance un appel à tous les poètes pour qu’ils achètent au moins un recueil par an .


Je vous montre l’exemple en achetant le livre de poésie de Michel COSEM  intitulé :


« Main dans la main avec ma maison » publié aux éditions du jasmin .


Merci


Alain LE ROUX


PS : vous pouvez diffuser l’appel

 

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Réponses

  • Heureux de l'apprendre mais malheureux de savoir...
    Exemple de ce que seule la poésie peut dire.
  • Effectivement, voilà de la vraie poésie, terriblement..
    Celle qui fait très mal. Elle ne s'embarrasse pas de style, de correct, de rimes et de strophes.

    Elle lâche la bonde, crie sa douleur, sa terrible impuissance, son horrible déchirure, sa désespérance totale,
    son martyr qui fait honte à tout homme, qui me fait honte d'être un homme , avant que je puisse me ressaisir.

    Et ce récit cruel, direct, plus que précis par les mots lancés, jetés.
    Et la bestialité, le rythme ahannant, la dévoration, le boire jusqu'à plus soif, la crapule du démoniaque, l'enfer,
    les odeurs, les coupures, les déchirures, la mise en pièces.

    L'impossible oubli, les espors perdus, la duperie qui n'a pas été comprise assez tôt.

    Quel autre langage que la poésie pour aller rechercher "ce qui n'a pas de mots", pour les faire remonter et
    les dire, oser, pouvoir, savoir les dires.

    Cela me bouleverse et je ne peux que demander pardon au nom de tous les hommes qui essayent de vivre
    dignement, de respecter...mais je ne veux pas tomber dans la mièvrerie. Pour toi, Pascale ou pour une autre,
    tant d'autres, je voudrais dire ce que je ressens au fond mais j'en suis incapable maintenant. Quand le
    remuement, comme disait Rimbaud, se sera fait au fond et que tout devra sortir, je le dirai, je l'écrirai.
    Cela ne changera rien, il n'y aura pas vengeance physique mais des mots crachés en pleine gueule de ces
    ordures.
    Il n'en sauront rien mais je respirerai mieux. Merci pour ta confiance Pascale et grâce soit rendue à la poésie.
    J'y penserai souvent, je penserai à ces moments que tu as vécus avec la rage, mais aussi l'amour au coeur.
  • Je comprends, je connais un peu les maths. Mais pas au point de voir,comme un de mes amis, l'esthétique d'une belle démonstration...
    Il va se soi que "le monde" procédant d'une même origine, plus on approfondit , plus on retrouve des liens entre des formes ou objets qui, en surface, ont l'air très éloignés l'un de l'autre.
    Pour ce qui est la réticence à dire qu'on lit de la poésie, d'accord. Mais n'est-ce pas parce que la poésie n'est toujours pas dépoussiérée et apparaît au plus grand nombre comme un art mièvre, joliet mais qui n'apporte rien.
    Montrera-t-on un jour ce qu'est la vraie poésie? Le mot lui-même est tellement désuet.
    Peut-être en partant de la pub , y a-t-il moyen de montrer le pouvoir des mots et ensuite, entrer dans le vif du sujet?
    Je doute. On ne change pas aussi simplement les idées reçues.
    Amicalement.
  • Certaines revues littéraires "prospectives" jouent un rôle, modeste, mais indispensable et parfois déterminant dans
    la prise de conscience de ce qui s'écrit, se crée, aujourd'hui en Poésie. Elles mériteraient, elles aussi, plus de curiosité de la part de leur lectorat potentiel. Peut-être aussi gagneraient-elles à se manifester plus hardiment sur le marché de l'écrit.
    Les réactions à leur endroit sont souvent par trop confidentielles. Les "Chapelles" littéraires sévissent aussi à ce niveau.
    Bien sûr, la Poésie digne de ce nom n'est pas, ne sera jamais affaire de dilletantisme; elle est une recherche et, à ce titre, n'a pas à être complaisante et facile. Ce n'est pas de l'hermétisme, c'est une simple exigence qu'elle se doit à elle-même, tans pis pour ceux qui renâclent à l'effort.
  • Cela date du dix-huitième siècle, cela a été écrit par André Chénier, mais cela me semble toujours d'actualité : "L'art ne fait que des vers, le coeur seul est poète."
  • Pour vous répondre je me contenterai de mettre sur ce site un extrait d'une préface d'Arsène Burny, grand scientifique s'il en est et par là, surtout "matheux".

    "Qu’est-ce que la poésie ? Je répondrais volontiers : c’est l’ampleur de l’image et la maîtrise de la langue. Au temps de mon adolescence, il y avait une classe de poésie au cours des études secondaires. On étudiait des poètes de langue latine et des poètes de langues modernes, française et autres. Romantiques et Symbolistes y tenaient une grande place. Ces leçons de poésie avaient un grand souffle. Elles tenaient en haleine. L’esprit régnait en maître. Hugo, Lamartine, Nerval, Rimbaud, Verlaine, Shelley, Goethe,…Des grands parmi les grands ! Beaux et lointains souvenirs ! Que d’émotions intenses ! Il n’y a plus de classe de poésie. Le matérialisme ambiant a chassé la poésie. Entre les deux, je choisis toujours la poésie. Elle jaillit avec la vie qui naît, la vie qui meurt, la joie profonde, la douleur intense, la plaie ouverte, le souvenir lancinant, l’espoir qui renaît, …"

    Par conséquent je pense que le problème n'est pas là, il réside à mon sens dans le "formatage" de l'art quel qu'il soit, il y a encore les "grands" de l'art et ceux qui sont assez malins pour écrire ou faire des choses hermétiques qui vont plaire à moins malins qu'eux.


    C'est mon point de vue et je ne souhaite pas vous offusquer, Cordialement, Yvette
  • Les math et la poésie n'ont jamais fait bon ménage.
    Je vous comprends et vous soutiens mais la poésie n'a pas pour vocation d'être bien vendue parce qu'elle est exigente et souvent ésotérique.
    La meilleure preuve en est que les poètes doivent s'acheter l'un l'autre pour tenter de faire survivre des éditeurs admirables d'abnégation et de passion.
    Il faudrait écouter davntage de rap et surtout de slam qui, que l'on aime ou pas, sont la poésie des jeunes d'aujourd'hui.
  • Personnellement, j'achète assez régulièrement des recueils de poésie : de la poésie écrite par des auteurs reconnus mais aussi, lors de foires, des textes d'auteurs peu connus, édités par de petites maisons d'édition. J'en lis bien sûr mais j'en offre également à l'occasion.
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