Le réseau des Arts et des Lettres en Belgique et dans la diaspora francophone
Balises :
Quand je parlais d'inspiration et transpiration, je ne donnais pas mon accord à cette équation. On le sent quand cela transpire (excusez mesdames), quand c'est inspiré on le voit.
Il y a deux cents ans un bon poète transpirait douze alexandrins coupés en hémistiches, sans Petit Robert ! Sûrement qu'il transpirait, le résultat était souvent beau et coulant: il n'avait pas à répondre au téléphone, vider sa boîte vocale, trier ses courriels, calculer son budget pour savoir combien d'assurances il pouvait se permettre.
Aujourd'hui tous quémandent Internet plus rapide que l'ultra rapide, a deux ordinateurs au cas où l'un saute, deux enfants qu'il doit faire garder, amener la belle-mère chez le docteur. Bref la créativité est étranglée. Ceux qui créent tout azimut: chapeau, peut-être ont-ils eu un héritage, ce qui n'est pas mon cas.
Les artistes: du monde à part, funambules: merci d'être là !
mariel rouillon a dit :Y a t-il tant de différences entre les deux processus créatifs ?
Car pour moi, "remettre sur le métier, polissez et re-polissez" n'est pas efficace.
Et la transpiration ne me réussit pas.
Mais est-ce que cela tient au médium choisi ? Y a t-il d'autres peintres qui se retrouvent dans ce je dis ?
ou est-ce une question de personne...
Ce qui supposerait que si je savais écrire, cela aurait peut-être la même forme de "fulgurance", quelque chose de donné et non de construit.
Mais pour finir, sans doute que cela importe peu, la valeur ne tient pas à cela...
Guy...Je n'ai pas écrit sauver mais "SAVOURER"...Le seul commentaire que je crois avoir laissé ici, préférant m'abstenir de commencer avec ce labyrinth'oeuf...( où est la poule?...où est le coq ?)
...Celui du "STATUT de L'artiste en Belgique " ! ou de la STATUE de Pessoa à Lisbonne, à Bruxelles ?...Pessoa qui était postier ? Facteur quoi ...Comment ils ont tous fait , Eux...
...Bon ! Victor Hugo...on sait mais les vôtres, les nôtres, les autres : les ôtes de la CREATION inexorable mais pas implacable...
Une chose à laquelle les artistes n'ont pas le temps de penser, c'est la façon de vendre leurs oeuvres. Nous (je m'inscris ici en tant qu'écrivain) aimerions en vivre mais, cela est connu, nous ne sommes pas mercantiles. On n'aime pas parler argent, sauf si on en a dans les poches et qu'on peut inviter fièrement des amis à dîner. Mon frère a un musée de bronze dans le Vieux-Montréal: savez-vous ce qu'il en coûte pour couler une sculpture en bronze ? ... Grâce à sa ténacité, il exposera sous peu 6 sculptures de bronze à New-York. Bravo, mais elles ne sont pas vendues pour autant.
Je proposerai sous peu une formule unique: La symbiose bionique, le mariage oeuvre (peinture, sculpture) et texte lapidaire, pour attirer le regard, susciter l'envie. L'important c'est qu'on parle de ce qui a été créé. Ma formule fera parler, utilisant la technique du marketing par l'objet - dans son sens le plus noble - dont je vis depuis depuis 20 ans. Mettant le focus sur la vente,pour qu'en tant qu'artistes nous ayons le temps de produire le fruit de nos pensées, tout en prenant des pauses dans un bon restaurant où nous aurons les moyens d'inviter nos amis.
di nunzio michel a dit :L'urgence est une construction de l'esprit.Et au fond, être un artiste est comme une femme enceinte , impossible de l'être à moitié ;-) et l'Oeuvre ou les Oeuvres n'ont que notre pensée, nos mains, nos doutes, pour exister, dès lors, peu importe le temps qu'elles mettent à exister, maladroitement ou précises comme un scalpel, le plus important est de les mettre au monde et de faire en sorte qu'elles poursuivent modestement ou non leur chemin.
Pascale Lora Schyns a dit :Vous avez raison lorsque vous parlez de l'importance de la pensée.... les livres s'écrivent dans ma tête au fur et à mesure et elle se remplit d'une bibliothèque virtuelle.
Un jour c'est vrai je n'aurai qu'à les retranscrire sur le papier. Le hic est qu'il va m'en falloir des années pour aligner les livres sur les rayons sans compter les nouvelles idées qui vont surgir en cours de route. Toujours cette angoisse du temps qui passe trop vite!
J'ai trouvé cela bien difficile pendant les 10 années où j'ai du moi aussi partager le temps de la création avec le terre à terre d'un travail pour alimenter la banque ! Mais quand on fait le choix de ne vivre que par son art, que l'on a cette passion qui porte et efface tout sur son passage .....on ne peut que s'en estimer heureux.
Pour ma part j'ai deux cordes à mon arc puisque je peins et j'écris .....grande occupation de mes mains comme vous pouvez le constater et de mon esprit également ! Alors j'ai profité pendant ces dix années de ce travail pour créer mes œuvres dans un petit ordinateur de ma tête ..... tout en bossant, ce qui fait que je n'ai plus eu qu'à retranscrire ce travail pendant les WE avec plus de facilité .....Il faut savoir que la création c'est tout d'abord la pensée, et la pensée est "toujours" là, même pendant un travail alimentaire ....
Voilà! c'est ainsi que je me suis habituée à créer partout et dans toute circonstance ! Il a bien fallu !
A présent depuis 12ans, je ne vis que de mes deux passions et c'est vrai que c'est tellement, mais tellement mieux !!!! rires !!!
bonjour,
Voilà un sujet intéressant... Je me suis longtemps torturée avec ce genre de problème... Et je suis passée par différentes étapes. En fonction du métier que je faisais. De 1995 à 2004, j'ai eu la chance d'avoir une vie professionnelle intéressante et épanouissante (sauf peut-être à la fin - mais pour des raisons de relations humaines plutôt). Et puis les problèmes de santé physique s'en sont mêlés, donc, je n'ai plus eu de vie professionnelle. Mais - tout en me consacrant sérieusement à la pratique de la peinture et de la couleur (pastel, aquarelle), j'ai l'impression de ne pas avoir vraiment avancé.
C'est qu'il n'y a pas que l'activité professionnelle - il y a aussi la vie affective, la vie familiale, et un tas d'autres choses qui requièrent temps, argent et énergie.
Pêle-mêle, je dirais: il faudrait de l'argent (un mécène?) pour vivre de son art... "Une chambre à soi" et 50.000 livres de rente(s) disait assez justement Virginia Woolf. Ou alors, il faut la foi et garder le feu sacré - et donc l'entretenir. Chaque jour, remettre sur le métier. Etre une Vestale de l'art - ou de l'écriture - en somme. Mais pour l'écriture, je crois que c'est jouable. Je me rappelle une période où rentrée d'une journée d'un boulot pas bien intéressant, je m'étendais sur mon lit pour écrire de la poésie. Au bout de quelques mois, j'avais de quoi remplir un recueil. Ces poèmes, je ne les ai vus édités que beaucoup plus tard - des années après.
Je me dis que cela doit être pareil pour un roman - écrire un peu tous les jours, et pour cela, y croire, s'y tenir, et donc, j'en reviens à cela: entretenir le feu sacré...
L'Art et la manière, ne vont guère pour bien faire ...
Bienvenue dans
Arts et Lettres
L'inscription sur le réseau arts et lettres est gratuite
Arts et Lettres, l'autre réseau social, créé par Robert Paul.
Appel à mécénat pour aider l'éditeur de théâtre belge
"Faisons vivre le théâtre"
Les Amis mots de compagnie ASBL
IBAN : BE26 0689 3785 4429
BIC : GKCCBEBB
Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Musée belge de la franc- maçonnerie mitoyen de l'Espace Art Gallery
Les rencontr littéraires de Bruxelles
Thierry-Marie Delaunois
Billets culturels de qualité
BLOGUE DE DEASHELLE
Attention!: lire nuit gravement à l'ignorance.
Nouveau: Partenariats multilingues:
7 partenariats à plusieurs mains
-87 billets
-16 billets
Voies et chemins antiques de la Grèce
-19 billets
-39 billets
-38 billets
-5 billets
Ancien Testament
En préparation
I. 1830-1880 : Le romantisme embourgeoisé
II. 1880-1914 : Un bref âge d’or.
III. 1914-1940 : Avant-gardes et inquiétude
IV. 1940-1960 : Une littérature sans histoire
V. 1960-1985 : Entre hier et demain
Max Elskamp, dit "L'admirable", poète à qui est dédié le Réseau Arts et Lettres
-27 billets
Menneken-Pis. Tenue de soldat volontaire de Louis-Philippe. Le cuivre de la statuette provient de douilles de balles de la révolution belge de 1830.
(Collection Robert Paul).
© 2022 Créé par Robert Paul.
Sponsorisé par