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Activités professionnelles et écriture

Nous aimerions tous disposer de plus de temps pour écrire, sculpter, peindre, dessiner... mais hélas à part quelques heureuses exceptions, nous nous retrouvons la plupart du temps dans l'obligation de gérer activités professionnelles et artistiques. Souvent au dépend de notre oeuvre, à laquelle nous aimerions pourtant consacrer plus de temps. Mais comme on dit "il faut bien payer son loyer et manger". Comment faites-vous pour gérer ces deux activités? Connaître l'opinion et les 'trucs' de chacun pourrait être utile à tous!

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Réponses

  • ....Je ne vis point de ce que j'ai écrit ou peint......
    mais maintenant je suis à la pré retraite".......mes hobbys "peindre" ou écrire sont devenus "passions"..........
    .....j'ai été "secrétaire durant de très nombreuses années et j'ai appris à jongler avec les mots,avec les tonalités !
    .... quand je peins "je me repose" donc c'est un moment de libération et de détente
    .... quand j'écris (plus intensément depuis les 5 dernières années......je reçus une véritable "révélation"
    .... Construis ton chemin.....et fixe le sur papier , comme pour tes toiles.
    ... depuis j'aime laisser une "trace" "un message d'espoir"
    ... mes écritures sont le "résultat" d'une méditation, d'une réflexion , d'une déduction......
    et les mots viennent "en mes silences"

    .... Je vous souhaite a beautiful and shining day
    Mamyblue
  • "Chère Barbara,

    je viens juste de raccrocher.Ta voix n'est pas près de me quitter Il y a une pépite d'or au creux de mon oreille

    pour le reste de la journée.Ta voix m'a toujours paru s'élever vers le ciel.Ton âme est un son, une mélodie.tes mots,

    par miracle se matérialisent.

    IL Y a cette rime que j'adore : "Notre amour aura la fierté des tours de cathédrales"

    "toi que j'ai souvent cherché

    A travers d'autres regards

    et si l'on s'était trouvé

    Et qu'il ne soit pas trop tard

    Pour le temps qu'il me reste à vire

    Stopperais tu ta vie, ivre,pour venir vivre avec moi ? SUR TON ILE AUX MOMOSAS,,,,?

    J'avais comme ça quelques phrases, sur moi , des rimes revigorantes, aussi efficaces qu'une giclée de prune.

    "Dis quand reviendras tu, Dis , au moins, le sait tu , Que le temps qui passe, ne se rattrape plus"

    A douze ans, j'avais l'impression d'avoir tout perdu, mais j'avais une maison, avec presque pas de murs, avec des tas de

    fenêtres, et qui fera bon y être.Et que si c'est pas sûr, c'est quand même peut être!"

    Tu te rends compte, "si c'est pas sûr, c'est quand même peut être"Avec un truc pareil, je crois qu'on peut continuer à marcher, longtemps. Tout à l'heure, au téléphone, j'ai deviné ta voix trembler.Tu as souvent peur qu'elle s'évanouisse, comme dans ces contes où une fée capricieuse vous prête vous prête un don provisoire et fragile.Et parfois, c'est vrai qu'elle fout le camp, que tu ne peux plus chanter.Tu cesses d'être en harmonie! J'ai l'impression que tu attribuais tes problèmes de voix à des phénomènes magiques, à des rites d'envoutement, à la fatalité.Mais tu es une femme fatale!!

    Avec ta belle solitude, ta robe noire, entre le deuil et la nuit.Tu vis avec ta voix.Ce sont des rapports de couple

    Elle te quitte puis elle revient, elle revient toujours.Tu me fais penser à une mère, mais à une mère

    des compagnons, celle qui donne à boire et à manger, à l'ouvrier d'élite pendant le tour de France.Elle ne met pas au monde, elle reçoit le voyageur.Avec Lily Passion, tu as été cette fois enceinte d'un enfant, rêvé à deux.

    Pendant 3 ans, je t'ai assistée, presque accouchée.Grâce à toi, à Lily Passion, j'ai pu m'échapper quitter l'autoroute pour

    UN chemin de fortune.pendant 4 mois, nous avons promené notre spectacle.Nous étions à nouveau des gens de

    voyage, des baladins débarquant à grands cris sur la plage du village pour y dresse leur chapiteau.Viens voir les comédiens....J'ai appris à connaître ta patience ,cette forme silencieuse de la tolérance et ton talent.Certains après-midi, devant tous ces beaux vignobles qui me faisaient del'oeil, ma nature reprenait le dessus.je me sentais un peu coupable, j'avais peur de ne pas être à la hauteur, mais toi, quel que soit mon état, tu ne doutais jamais!!!

    Et à l'heure de la représentation, rassuré, je te rejoignais sur l'ile aux mimosas!

    ....EXTRAIT DU LIVRE "LETTRES" de Gérard Depardieu 

  • Vivre cette distorsion pendant des années tout, en exerçaint une activité professionnelle, sans compter la famille, les enfants, bref, tout ce qui occupe la vie des femmes en général n'est jamais une voie facile.

    L'inspiration se manifestant en général à l'aube. il faut la saisir très vite, très très vite avec, à portée de main,  de quoi capter ce qui vous est ainsi donné. Mal à l'aise pour la journée, s'il faut dabandonner pour des raisons de fatigue et ou de temps.Tout comme vous Chère Anne, il m'arrivait d'écrire dans le tram et d'oublier les arrêts !!C'était alors la course pour être à l'heure au boulot. (Tram-boulot-dodo)

    Cette confrontation avec la réalité du travail peut, néanmoins, être une source où s'abreuve l'esprit.

    Plus tard, nouveau choix : écriture, peinture où plonger dans le bénévolat. Cette dernière voie.paraissant prioritaire, aucune hésitation et le cercle de recommencer ; écriture, dessins miniatures. Edition de quelques recueils,parution  dans des revues, anthologies etc. ...

    Un beau jour, (vers la septantaine par là) inscription  dans une Ecole d'Art. Aucun regret: rencontres inoubliables et toujours très enrichissantes. Recherches sur les Religions, les N.D.E. ...participation à des rencontres, témoignages divers dans des revues spécialisées, peinture, écriture, rencontres poétiques, expositions ...

    Confrontée à des conditions de vie ultra difficiles dans l'enfance avec, cerise sur le gâteau, l'exemple désastreux d'un artiste parmi les proches, aucune envie d' exposer les enfants et la famille  en plongeant dans une activité exclusivement artistique dont, nous ne sommes pas sans l'ignorer, "Elle ne nourrit pas son homme".

    Bons choix ? Mauvais Choix ? C'est à chacun d'essayer de trouver la voie la meilleure et qui l'épanouit le plus. Bon courage à tous.

  • Je n'ai pas encore trouvé la recette miracle...j'attends avec impatience de peut-être la dénicher parmi les réponses à cette discussion...travail, enfants, art etc...voilà trois vies en une et des journées qu'on voudrait être de 48 heures...

     

    Merci pour cet intéressant sujet de discussion que je ne trouve pas si terre à terre. En tout cas, en tant qu'être incarné, je me sens très interpellée, sourire.
  • Voilà ! Gilles est encore là !

    Fabienne Coppens a dit :
    ça c'est fou comme c'est vrai !

    Gilles Thévenin a dit :
    L'Art et la manière, ne vont guère pour bien faire ...
  • ça c'est fou comme c'est vrai !

    Gilles Thévenin a dit :
    L'Art et la manière, ne vont guère pour bien faire ...
  • L'Art et la manière, ne vont guère pour bien faire ...
  • Ou simplement rester bien près de soi...

    Marie-Françoise Vandenberghe a dit :
    bonjour,

    Voilà un sujet intéressant... Je me suis longtemps torturée avec ce genre de problème... Et je suis passée par différentes étapes. En fonction du métier que je faisais. De 1995 à 2004, j'ai eu la chance d'avoir une vie professionnelle intéressante et épanouissante (sauf peut-être à la fin - mais pour des raisons de relations humaines plutôt). Et puis les problèmes de santé physique s'en sont mêlés, donc, je n'ai plus eu de vie professionnelle. Mais - tout en me consacrant sérieusement à la pratique de la peinture et de la couleur (pastel, aquarelle), j'ai l'impression de ne pas avoir vraiment avancé.

    C'est qu'il n'y a pas que l'activité professionnelle - il y a aussi la vie affective, la vie familiale, et un tas d'autres choses qui requièrent temps, argent et énergie.

    Pêle-mêle, je dirais: il faudrait de l'argent (un mécène?) pour vivre de son art... "Une chambre à soi" et 50.000 livres de rente(s) disait assez justement Virginia Woolf. Ou alors, il faut la foi et garder le feu sacré - et donc l'entretenir. Chaque jour, remettre sur le métier. Etre une Vestale de l'art - ou de l'écriture - en somme. Mais pour l'écriture, je crois que c'est jouable. Je me rappelle une période où rentrée d'une journée d'un boulot pas bien intéressant, je m'étendais sur mon lit pour écrire de la poésie. Au bout de quelques mois, j'avais de quoi remplir un recueil. Ces poèmes, je ne les ai vus édités que beaucoup plus tard - des années après.

    Je me dis que cela doit être pareil pour un roman - écrire un peu tous les jours, et pour cela, y croire, s'y tenir, et donc, j'en reviens à cela: entretenir le feu sacré...
  • bonjour,

    Voilà un sujet intéressant... Je me suis longtemps torturée avec ce genre de problème... Et je suis passée par différentes étapes. En fonction du métier que je faisais. De 1995 à 2004, j'ai eu la chance d'avoir une vie professionnelle intéressante et épanouissante (sauf peut-être à la fin - mais pour des raisons de relations humaines plutôt). Et puis les problèmes de santé physique s'en sont mêlés, donc, je n'ai plus eu de vie professionnelle. Mais - tout en me consacrant sérieusement à la pratique de la peinture et de la couleur (pastel, aquarelle), j'ai l'impression de ne pas avoir vraiment avancé.

    C'est qu'il n'y a pas que l'activité professionnelle - il y a aussi la vie affective, la vie familiale, et un tas d'autres choses qui requièrent temps, argent et énergie.

    Pêle-mêle, je dirais: il faudrait de l'argent (un mécène?) pour vivre de son art... "Une chambre à soi" et 50.000 livres de rente(s) disait assez justement Virginia Woolf. Ou alors, il faut la foi et garder le feu sacré - et donc l'entretenir. Chaque jour, remettre sur le métier. Etre une Vestale de l'art - ou de l'écriture - en somme. Mais pour l'écriture, je crois que c'est jouable. Je me rappelle une période où rentrée d'une journée d'un boulot pas bien intéressant, je m'étendais sur mon lit pour écrire de la poésie. Au bout de quelques mois, j'avais de quoi remplir un recueil. Ces poèmes, je ne les ai vus édités que beaucoup plus tard - des années après.

    Je me dis que cela doit être pareil pour un roman - écrire un peu tous les jours, et pour cela, y croire, s'y tenir, et donc, j'en reviens à cela: entretenir le feu sacré...
  • Aujourd'hui j'arrachais les plants de haricots, leurs volant leurs derniers fruits et dans ma tête j'écrivais...des choses absurdes, d'autres qu'il aurait fallu noter de suite...la pensée est une roue qui tourne vite et qui produit, produit...donc pour moi, tant de ces pensées sont comme autant de foetus dont j'ai avorté parce que je n'ai pas pu les coucher immédiatement sur le papier.....donc il est dommage de ne pouvoir être libre totalement. Même quand on croit l'être, la réalité nous rappelle que le pain coûte quasiment deux euros. Si on ne les a pas, on ne mange pas....

    Kristeen Van Ryswyck a dit :
    J'ai trouvé cela bien difficile pendant les 10 années où j'ai du moi aussi partager le temps de la création avec le terre à terre d'un travail pour alimenter la banque ! Mais quand on fait le choix de ne vivre que par son art, que l'on a cette passion qui porte et efface tout sur son passage .....on ne peut que s'en estimer heureux.
    Pour ma part j'ai deux cordes à mon arc puisque je peins et j'écris .....grande occupation de mes mains comme vous pouvez le constater et de mon esprit également ! Alors j'ai profité pendant ces dix années de ce travail pour créer mes œuvres dans un petit ordinateur de ma tête ..... tout en bossant, ce qui fait que je n'ai plus eu qu'à retranscrire ce travail pendant les WE avec plus de facilité .....Il faut savoir que la création c'est tout d'abord la pensée, et la pensée est "toujours" là, même pendant un travail alimentaire ....
    Voilà! c'est ainsi que je me suis habituée à créer partout et dans toute circonstance ! Il a bien fallu !
    A présent depuis 12ans, je ne vis que de mes deux passions et c'est vrai que c'est tellement, mais tellement mieux !!!! rires !!!
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