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A quoi sert la littérature?

Mauvaise question? L'art sert-il à quelque chose? Et pourtant...si vous dites que l'art ne sert à rien si ce n'est qu'à lui-même, on vous fera de gros yeux. L'art pour l'art, la littérature pour la littérature, autant de vieilles lunes? Beaucoup, en tout cas, sont d'accord pour dire que la littérature, l'art ne doivent pas se mettre au service d'une cause politique. La littérature au service de la révolution, de la lutte des classes, du prolétariat, au service de nos valeurs occidentales ou orientales, au service des Blancs, des Noirs, des malheureux....Et , bien souvent, la littérature se retrouve en prison, si ce n'est devant un peloton d'exécution. Proust, disait que la littérature était la vraie vie, la vie au-delà des mensonges et des à peu près quotidiens. Dans un monde instable et contingent, elle nous aidait à trouver permanence et stabilité. Pour lui, l'art remplaçait la religion. Il semble , aujourd'hui, que la littérature soit aussi morte que la religion, qui n'était d'ailleurs elle-même qu'un genre littéraire. La littérature est devenue, tout au plus, un art de divertissement: les livres "best sellers" font trois bêtes petits tours et puis s'en vont. La littérature classique est-elle devenue sacrée?, On n'y touche plus? La littérature a des rivaux redoutables: la radio, le cinéma, la télévision et l'internet. Est-ce un bien? un développement naturel?

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Réponses


  • Il me semble que ce qui est éternel et immuable est le désir de communiquer entre eux des êtres humains. La littérature en est une forme, au même titre que d'autres. Et comme toute forme, elle est vouée au changement...

    Ou, comme le disait Christian Bobin : "C'est pour ça qu'on écrit. Ce ne peut être que pour ça, et quand c'est pour autre chose, c'est sans intérêt : pour aller les uns vers les autres.".

     

    Je crois peu en en le simple plaisir d'écrire pour écrire, ou de peindre pour peindre....bien sûr ce plaisir (et la douleur parfois) participe largement au processus, à l'élaboration de l'oeuvre, mais j'ai de gros doutes en ce qu'ils soit son unique moteur... Sinon pourquoi les galeries, pourquoi les livres, pourquoi les salles de cinéma, pourquoi les concerts, pourquoi les enregistrements musicaux ?

     

    Dans le processus artistique, il m'apparaît qui entrent beaucoup d'éléments : Transcendance, ritualisation "magique" comme le soulignait Monsieur Evrard-Thoelen, dépassement de soi - et j'en oublie- mais aussi, et de façon non négligeable envie (en-vie ?) de communiquer : voilà le monde tel que je le vois, voilà ce qui me fait vibrer, ce qui me fait frémir, ce que je porte en moi ou ce que mon regard accroche...voilà ce que c'est que d'être moi, dans sa nudité, sa beauté, sa cruauté ou ses fards...ou même : ce qui passe à travers moi et me dépasse, l'esprit de ma communauté...

     

    Puis à ton tour, montre moi qui tu es...montre-moi ce qui pourrait faire un pont entre toi et moi, montre moi quelque chose que je méconnais de moi-même, étonne-moi ou au contraire rassure-moi sur ce qui fait familiarité entre nous. Fais moi-rêver ou réfléchir, laisse moi songeur, émerveillé ou dérangé...mais entrons en connexion.Fais moi vivre ce que je ne peux vivre uniquement par moi-même.

    Et là encore, je suis d'accord avec Monsieur Evrard-Thoelen : montre-moi ce que mon époque aime, et je te dirais qui elle est...

     

    Je repense au tout début de l'écriture...l'époque mésopotamienne..les tous premiers écrits, d'abord pragmatiques : comptabiliser les moutons dans l'enclos, rédiger des textes de lois communes à tous, laisser des traces de l'échange marchand entre deux voisins. Un peu plus tard, à cette même époque, des poèmes,  des odes, des textes de chant... Peut-être est-ce à ce moment que l'écriture est rentrée dans le domaine de l'Art : quand l'homme a pu se détacher du mode survie et se servir de ces échanges autrement que dans un but de rendement immédiat. Quand il ne s'est plus positionné uniquement comme administrateur, ou encore comme archiviste du passé, mais s'est projeté dans l'avenir.

     

    Alors oui peut-être est-ce la fin de l'écriture, qui sait ? Ou de certaines formes de littérature. Peut-être. Je ne sais pas. Je sais seulement que je ne suis pas inquiète car cet élan vital qui nous porte les uns vers les autres est lui, éternel...et que la Vie a assez d'imagination pour créer des formes multiples et variées qui toutes peuvent servir de support à l'Art.

     

    Mohamed El jerroudi a dit :

    La littérature a existé et continuera de l’être. Chaque époque a sa littérature.
    Nous vivons au début d’un nouveau milliaire .Caque début apporte avec elle une nouvelle façon d’appréhender le monde.
    Pour faire cour, je me permets d’imaginer ou de supposer – et si victoire Hugo serait parmi nous. Saurait-il capable de répondre à cette question... ?
    Je pense que la question est légitime et angoissante à la fois. Angoissante parce que nous somme terrifié par le fait que la littérature va disparaitre et nous avec.
    Le questionnement et le doute est un bon signe, quand il s’agit de la littérature , les arts , la religion ou de la pensée tout simplement …
  • La littérature a existé et continuera de l’être. Chaque époque a sa littérature.
    Nous vivons au début d’un nouveau milliaire .Caque début apporte avec elle une nouvelle façon d’appréhender le monde.
    Pour faire cour, je me permets d’imaginer ou de supposer – et si victoire Hugo serait parmi nous. Saurait-il capable de répondre à cette question... ?
    Je pense que la question est légitime et angoissante à la fois. Angoissante parce que nous somme terrifié par le fait que la littérature va disparaitre et nous avec.
    Le questionnement et le doute est un bon signe, quand il s’agit de la littérature , les arts , la religion ou de la pensée tout simplement …
  • La littérature (et l'art d'une façon général), peut fonctionner comme un moyen de découvrir "vérités de la vie," comme instrument d'analyse et de compréhension de l'homme et le monde.Un instrument pour réfléchir sur les problèmes existentieles,les angoisses,les passions,la joie et la tristesse,c'est à dire, le monde intérieur.

    Michel Evrard-Thøelen a dit :
    Réponse à l'addendum : "mauvaise question à quoi sert l'art?" ce qui revient au même, mais les exemple choisis sont mieux adaptés

    Un œuvre, quelle qu’elle soit, a trois fonctions possibles :

    1- Montrer l’état de la société dans laquelle elle fut ou est créée.
    2- Donner des solutions aux problèmes de cette société
    3- Etre un pallier ou un marchepied pour inciter les gens à « penser plus loin ».

    1- Certaines personnes sont choquées de voir des œuvres conceptuelles représenter des excréments dans des boîtes à conserves. A la place de vouer l’artiste aux gémonies, ils devraient plutôt de demander ce qui pousse la société à se déplacer pour voir ce genre de réalisation.
    La question qui devrait également être posée est : dans quel état culturel est la société pour que cet artiste ait eu l’idée d’une telle création ?
    L’œuvre d’art est très souvent le reflet de notre société, c’est l’indicateur de la qualité de notre culture.

    2- Certains artistes, dont faisait partie mon épouse Carole Dekeijser, se plaisaient à inspirer des sentiments aux spectateurs. Positifs, perturbants, ceux-ci ne laissaient jamais le public indifférent.
    C’est une voie, parmi d’autres, qui demande beaucoup de réflexions, de connaissances de l’esprit humain et d’Amour de la vie.
    Tout au long de l’histoire, des artistes firent l’apologie de religions et de pensées politiques diverses.
    Dans ces cas, l’art sert à rendre un avenir au futur.

    3- On peut aussi utiliser l’art comme message didactique. Dans ce cas, je laisserai la parole à feu mon épouse en transcrivant un de ses texte de son livre « De Vous à Moi ». :

    « Je voudrais ouvrir une autre conception d’exposition d’art basée sur un échange gentiment polémique dans certains cas, mais toujours enrichissant par les discussions que celui-ci suscite.

    Cette idée m’est venue en étudiant la manière de percevoir l’art dans les pays d’Asie, d’Afrique ou des Amériques amérindiennes, où l’œuvre se doit d’être abordée sous trois aspects : Magique, didactique et initiatique.

    * Magique : L’effet que provoque la simple observation de l’œuvre d’art : elle provoque des sentiments de bien-être, de malaise, mystiques ou autres.

    * Didactique : L’observation de l’œuvre en tant qu’objet. Cela débouche sur l’intérêt envers le savoir-faire de l’artiste, sa formation et ses intentions.

    * Initiatique : Une fois son opinion faite, le spectateur reçoit du créateur, une explication concernant son œuvre. Le spectateur l’accepte ou non, peut-être changera-t-il son opinion ou sera-t-il totalement en accord avec l’artiste. Peut-être même, l’artiste découvrira-t-il une autre facette de sa personnalité. Une leçon salutaire pour tous.
    Je voudrais que l’on regarde mes tableaux sans état d’âme, l’esprit vide et ouvert à la proposition. C’est la seule façon d’en concrétiser l’écriture.

    Aimer ou non la façon d’écrire ne doit pas être amalgamé à la compréhension d’une œuvre.

    Percevoir un tableau ne sous entend donc pas l’aimer. Par contre, une fois compris, on peut décider en connaissance de cause de l’aimer ou non.

    Je ne me soucie pas d’être aimée. Par contre je me préoccupe beaucoup d’être comprise et m’efforce d’approcher un langage pictural révélateur, tant par l’esprit que par l’instinct. »

    Etc etc… suite sur : http://www.peintre-philosophe.be/philosophie/conception-de-l-art.htm

    Pour mon épouse Carole Dekeijser, chaque peinture se doit d’être accompagnée d’une « clé d’entrée » qui place le spectateur sur un niveau supérieur d’où il pourra découvrir les codes et les messages de son œuvre.

    C’est une manière d’envisager l’art… il n’y a pas qu’un chemin pour arriver au sommet d’une montagne.
    Bien à vous
    Michel Evrard-Thøelen
  • Merci Monsieur Paul ,

    Hélas, le son n' est toujours pas installé sur mon ordinateur ... frustration quotidienne !
    Il me reste la musique des mots que j' invente, au gré de mes envies...
    J' espère convaincre rapidement la personne qui a installé mon système informatique !!
    Je conserve précieusement vos informations.
    Belle journée à vous ! Nicole
  • Puisque vous les évoquez, je vous signale que sur ma page, dans le lecteur de musique, à la position 8, vous pourrez entendre la voix de Marie Gevers et celle de Verhaeren en position 7

    Nicole Duvivier a dit :
    Je pense que la littérature est essentielle à une culture , je n' ose imaginer ma vie sans les livres, sans les poèmes, sans le théâtre ...Oui, la littérature est permanence, stabilité, et bien plus encore !
    " Tombée en amour " dans les livres, depuis toute petite, grâce à ma Maman, j' aimais déjà , avant de savoir le lire, l' odeur particulière d' un livre neuf ... âgée d' une dizaine d' années, j' ai découvert avec ravissement la bibliothèque maternelle et ai fait connaissance avec Marie Gevers, Vincenot, Emile Verhaeren, Maurice Carême, Paul Vialar, Maurice Genevoix, Jean Giono, Raymonde Anna-Rey, Frison-Roche, Federico Garcia Lorca, St-Exupéry, et bien d' autres...Que de merveilles !
    Certains livres , lus et relus tant de fois, sont au fil des années devenus des " éléments phares " de ma vie , ils se rappellent à mon souvenir au moment opportun et me proposent en les relisant, de me poser un instant, de prendre du recul face à un événement , ils se sont imposés " jalons de lumière " et me permettent de retrouver rapidement mon équilibre.
    L' achat régulier d' un beau livre étant problématique, je suis lectrice plus qu' assidue ( ! ) du Bibliobus qui passe régulièrement dans notre village. Quelle belle initiative de la Communauté Française , qui nous offre la possibilité de découvrir , gratuitement , toutes les parutions, et de partager avec d' autres passionnés, toutes générations confondues , notre amour de la " belle " littérature !
    Un livre propose bien davantage que le simple divertissement ...Il peut même devenir un des fils conducteurs d' une vie...Nicole
  • Je pense que la littérature est essentielle à une culture , je n' ose imaginer ma vie sans les livres, sans les poèmes, sans le théâtre ...Oui, la littérature est permanence, stabilité, et bien plus encore !
    " Tombée en amour " dans les livres, depuis toute petite, grâce à ma Maman, j' aimais déjà , avant de savoir le lire, l' odeur particulière d' un livre neuf ... âgée d' une dizaine d' années, j' ai découvert avec ravissement la bibliothèque maternelle et ai fait connaissance avec Marie Gevers, Vincenot, Emile Verhaeren, Maurice Carême, Paul Vialar, Maurice Genevoix, Jean Giono, Raymonde Anna-Rey, Frison-Roche, Federico Garcia Lorca, St-Exupéry, et bien d' autres...Que de merveilles !
    Certains livres , lus et relus tant de fois, sont au fil des années devenus des " éléments phares " de ma vie , ils se rappellent à mon souvenir au moment opportun et me proposent en les relisant, de me poser un instant, de prendre du recul face à un événement , ils se sont imposés " jalons de lumière " et me permettent de retrouver rapidement mon équilibre.
    L' achat régulier d' un beau livre étant problématique, je suis lectrice plus qu' assidue ( ! ) du Bibliobus qui passe régulièrement dans notre village. Quelle belle initiative de la Communauté Française , qui nous offre la possibilité de découvrir , gratuitement , toutes les parutions, et de partager avec d' autres passionnés, toutes générations confondues , notre amour de la " belle " littérature !
    Un livre propose bien davantage que le simple divertissement ...Il peut même devenir un des fils conducteurs d' une vie...Nicole
  • La littérature va continuer comme un instrument de communication, une transmission de connaissance et de la culture, et une façon de transformation sociale.
    La littérature a toujours une influence très forte dans la transformation social, politique( idéologique ) et même religieuse.

    Eric Migom a dit :
    La littérature d'après moi lié au langage à son tour lié a la culture qu'elle représente,est déja limité.(rien que par le langage qu'elle emploie).
    La qualité se profile quand on arrive a se détaché(de ces limites de sa culture, véhicule du langage) et d'y ajouté sa petite part personel.
    Comme pour la plupart des artistes, l'auteur étant le plus littéraire,son but est de répondre a un besoin(d'ou il sort on s'en fou),et le but est de correspondre ou èspèré de sorte qu'on apprécient approuvent son oeuvre et qui lui laisse sa place sur la scène publique.

    mais ne soyont pas nostalgique si la littérature perdra son sence...l'écrivain et tout autres être créateurs trouvera bien un moyen a pondre son oeuf...
  • La littérature d'après moi lié au langage à son tour lié a la culture qu'elle représente,est déja limité.(rien que par le langage qu'elle emploie).
    La qualité se profile quand on arrive a se détaché(de ces limites de sa culture, véhicule du langage) et d'y ajouté sa petite part personel.
    Comme pour la plupart des artistes, l'auteur étant le plus littéraire,son but est de répondre a un besoin(d'ou il sort on s'en fou),et le but est de correspondre ou èspèré de sorte qu'on apprécient approuvent son oeuvre et qui lui laisse sa place sur la scène publique.

    mais ne soyont pas nostalgique si la littérature perdra son sence...l'écrivain et tout autres être créateurs trouvera bien un moyen a pondre son oeuf...
  • Réponse à l'addendum : "mauvaise question à quoi sert l'art?" ce qui revient au même, mais les exemple choisis sont mieux adaptés

    Un œuvre, quelle qu’elle soit, a trois fonctions possibles :

    1- Montrer l’état de la société dans laquelle elle fut ou est créée.
    2- Donner des solutions aux problèmes de cette société
    3- Etre un pallier ou un marchepied pour inciter les gens à « penser plus loin ».

    1- Certaines personnes sont choquées de voir des œuvres conceptuelles représenter des excréments dans des boîtes à conserves. A la place de vouer l’artiste aux gémonies, ils devraient plutôt de demander ce qui pousse la société à se déplacer pour voir ce genre de réalisation.
    La question qui devrait également être posée est : dans quel état culturel est la société pour que cet artiste ait eu l’idée d’une telle création ?
    L’œuvre d’art est très souvent le reflet de notre société, c’est l’indicateur de la qualité de notre culture.

    2- Certains artistes, dont faisait partie mon épouse Carole Dekeijser, se plaisaient à inspirer des sentiments aux spectateurs. Positifs, perturbants, ceux-ci ne laissaient jamais le public indifférent.
    C’est une voie, parmi d’autres, qui demande beaucoup de réflexions, de connaissances de l’esprit humain et d’Amour de la vie.
    Tout au long de l’histoire, des artistes firent l’apologie de religions et de pensées politiques diverses.
    Dans ces cas, l’art sert à rendre un avenir au futur.

    3- On peut aussi utiliser l’art comme message didactique. Dans ce cas, je laisserai la parole à feu mon épouse en transcrivant un de ses texte de son livre « De Vous à Moi ». :

    « Je voudrais ouvrir une autre conception d’exposition d’art basée sur un échange gentiment polémique dans certains cas, mais toujours enrichissant par les discussions que celui-ci suscite.

    Cette idée m’est venue en étudiant la manière de percevoir l’art dans les pays d’Asie, d’Afrique ou des Amériques amérindiennes, où l’œuvre se doit d’être abordée sous trois aspects : Magique, didactique et initiatique.

    * Magique : L’effet que provoque la simple observation de l’œuvre d’art : elle provoque des sentiments de bien-être, de malaise, mystiques ou autres.

    * Didactique : L’observation de l’œuvre en tant qu’objet. Cela débouche sur l’intérêt envers le savoir-faire de l’artiste, sa formation et ses intentions.

    * Initiatique : Une fois son opinion faite, le spectateur reçoit du créateur, une explication concernant son œuvre. Le spectateur l’accepte ou non, peut-être changera-t-il son opinion ou sera-t-il totalement en accord avec l’artiste. Peut-être même, l’artiste découvrira-t-il une autre facette de sa personnalité. Une leçon salutaire pour tous.
    Je voudrais que l’on regarde mes tableaux sans état d’âme, l’esprit vide et ouvert à la proposition. C’est la seule façon d’en concrétiser l’écriture.

    Aimer ou non la façon d’écrire ne doit pas être amalgamé à la compréhension d’une œuvre.

    Percevoir un tableau ne sous entend donc pas l’aimer. Par contre, une fois compris, on peut décider en connaissance de cause de l’aimer ou non.

    Je ne me soucie pas d’être aimée. Par contre je me préoccupe beaucoup d’être comprise et m’efforce d’approcher un langage pictural révélateur, tant par l’esprit que par l’instinct. »

    Etc etc… suite sur : http://www.peintre-philosophe.be/philosophie/conception-de-l-art.htm

    Pour mon épouse Carole Dekeijser, chaque peinture se doit d’être accompagnée d’une « clé d’entrée » qui place le spectateur sur un niveau supérieur d’où il pourra découvrir les codes et les messages de son œuvre.

    C’est une manière d’envisager l’art… il n’y a pas qu’un chemin pour arriver au sommet d’une montagne.
    Bien à vous
    Michel Evrard-Thøelen
  • La littérature répond aux besoins de celui qui écrit, mais je ne dirais pas qu'elle sert à le distraire nécessairement.

    Que ce soit en peinture ou en écriture, parfois, cela se fait parce qu'on ne sait plus se taire. C'est plus fort que soi. C'est une lutte pour la survie et pour exister. C'est un moyen d'expression. Tout le monde n'a pas la culture du divertissement. Certains ont des choses à sortir d'eux-même. Une autobiographie, n'est-ce pas déjà une oeuvre en soi?

    Et pour ceux qui, comme dit Alexandre MALOIN, "préfèrent lire des blogs et s'écrire sur le sien que de lire les bouquins des autres...", c'est juste à l'image de notre monde nombriliste et égocentrique. Chacun dans son petit coin. C'est bien dommage de se confiner à cette unique fonction. Rien de tel que de se mettre des défis plus consistants, de voir ce qui se fait ailleurs, et d'essayer à son tour d'entrer dans la ronde. Et même si c'est une autobiographie (pour reprendre l'exemple cité plus haut), au moins, ça c'est du concret...Ca reste une vraie expérience et ça donne l'espoir de faire bouger le monde.
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