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Réponses

  • Il y a dans l'art le témoignage d'une liberté d'expression, d'un besoin d'expression aussi. L'art révèle des dispositions positives ou négatives de l'âme de chacun. Certaines formes d'art déroutantes,créées par des êtres névrosées présentent un caractère artistique incontestablement reconnu, qui n'aurait rien à voir avec une morale quelconque, mais qui reflètent l'allégresse, les tourments, parfois la folie du créateur. Par effet miroir nous recevons l'oeuvre ou nous la rejetons suivant les critères définis par nos filtres éducatifs, suivant notre âme sensible. L'art peut donc choquer, il faut le savoir, sans qu'il ne puisse être défini comme tel.

    Concernant certaines formes d'art dans les domaines de la peinture comme de la sculpture, mais aussi dans l'écriture , voire dans le septième art, il ne fait aucun doute qu'une certaine initiation soit nécessaire pour les appréhender ou les traduire, notamment s'agissant d'art abstrait. Pour autant, est-il souhaitable de promouvoir des oeuvres évoquées ici comme étant scatologiques ? Je ne le pense pas.

    Une oeuvre parfaite serait celle qui parle à tous, tous niveaux confondus. Corrélativement, c'est donc, tous ces niveaux confondus qui déterminent la qualité communicante d'une oeuvre.

    C'est une opinion personnelle...donc ...

    Amitiés.

  • administrateur partenariats

    L'oeuvre d'art est unique et existe pour elle- même.Elle se contemple, s'écoute.

    L'artisan crée et reproduit avec excellence. Des objets utiles, décoratifs, et parfois seulement lorsqu'elle est unique, une oeuvre d'art qui existera pour elle-même.

    Artisitique veut dire avec art.

    Et l'art qu'est-ce ?

    La perfection.

     

  • Quand la main fait corps avec l'esprit il n'y a plus de frontières entre artisan artiste créateur. Je connais des lapidaires ébénistes orfèvres verriers céramistes, tisserands... qui sentent la matière, qui la révèle, la transcende. Ils vont au coeur des choses, avec humilité, avec une infinie patiente. Bien sur il faut du talent, et il ne s'acquière pas toujours, avec ou sans maîtres. Il faut avancer avec intégrité, écouter, voir, lire et ne pas s'oublier, réagir, et mille fois sur le métier... Bien sûr les marchands d'art experts galeristes critiques... font la cote, créent le marché, applique le vernis. Les médias font le buzz, la renommée, la mode. De riches amateurs "éclairés" surfent spéculent astiquent leur image tissent leurs réseaux. Leurs courtisans ceux qui voudraient en être brossent dans le sens du poil pistonnent public relationnent lobbyisent et font sonner les trompettes. Des artistes conceptualisent installent interpellent gonflent des baudruches secouent leur cocotier interviennent.  Bien des amateurs autodidactes artisans sont des artistes, ils ne sont simplement pas dans les clous leur époque les projecteurs les petits papiers. Maintenant les étiquettes...

  • Je ne lis jamais les discours qui préformatent par conséquent, je ne place sur aucune échelle de valeur les êtres humains et leurs œuvres. Je me contente de les aimer, s'ils me plaisent.

  • Au début était le mépris qui étiquette pour tenir à distance !

    Le clivage a été social, dès le départ: les Romains qui ne travaillaient pas quand ils étaient "bien nés"-travailler était une tâche d'esclave ou ...d 'étrangers (les petits métiers exercés par ceux qu'ils nommaient Graeculi ; les "petits grecs" par exemple)  avaient déjà défini ce qu'étaient les arts libéraux : tous ceux qui qui mettaient en jeu des qualités jugées  intellectuelles.

    A cette époque la peinture n'avait pas acquis ses quartiers de noblesse. Mais le mot ars était déjà polysémique et recoupait le sens de technique.

    Mépris de caste évident et début du clivage manuel/ intellectuel qui en recouvre une infinité d'autres : vous faites une colonne positif une colonne négatif (perçus comme tels s'entend à une époque donnée) et vous avez en résumé une histoire de l'Art côté prestige et exclusion, dévalorisation. C'est la classe dominante socialement (autoproclamée élite )qui choisit toujours ce qui vaudrait ou pas.

    Au XVIII siècle les Encyclopédistes ont défini les Beaux-arts dans la même lignée(en excluant ce qui touchait à une utilité, voire un commerce)  et  on continue d'opposer technique et imagination (mais c'est quoi l'imagination ?), utilité de l'objet d'artisanat même unique et noble désintéressement de l'objet d'art forcément inutile au quotidien , on arrive à une sorte de sacralisation de l'art reconnu (les galeries font penser parfois à des églises , des sanctuaires ce qui y est c'est sacralisé , le reste n'existe pas officiellement ).

    Pour nous tout tient dans la présentation aussi un textile dans un cadre  ou sur un mur c'est de l'art le même si j'en fais une manique ou un coussin c'est de l'artisanat d'art , même si c'est exactement le même objet et qu'il reste unique.. c'est totalement absurde , mais  comme ça ne touche qu'une minorité largement féminisée tout le monde s'en fiche sauf les pratiquants.Pourtant cette dualité de perception du même objet est au coeur de notre débat! et on la retrouve dans bien des arts jugés mineurs (un vitrail est-ce un art mineur ?oui si c'est une porte dans une maison, non si c'est une fenêtre dans un édifice religieux ??)

    On a aussi introduit la notion de décoratif automatiquement moindre car touchant peu ou prou au "superficiel". Et d'arts appliqués (ce qui renvoie à l'utilité), mais on sent bien que dans l'esprit de beaucoup c'est des sous-genres !

    quand on exerce un art, un vrai un jugé prestigieux par la transmission élitiste que je signalais on n'a jamais à faire preuve de sa qualité d'artiste on l'est par l'art même qu'on a choisi d'exercer mais si on touche à de domaines plus dévalorisés, on a sans cesse à prouver qu'on l'est avant même qu'on daigne regarder ce qu'on a créé. J'en ai fait l'expérience des dizaines de fois.

    ...

    Cela mérite aussi réflexion, cette façon de percevoir pré-formatée à laquelle nous n'échappons pas .

  • L'artisanat est un art. Il n'existe pas de frontière entre l'un et l'autre, ils sont comme frères. La merveilleuse fleur d'un jardinier ne serait plus une œuvre d'art? Pourquoi?

  • L'ère de l'image numérique-qui n'est pas forcément photo, ni même photo altérée , comme la photographie aux siècles précédents pose de façon aiguë ce problème de la reproduction en série non limitée et dont le contrôle peut échapper à l'artiste d'ailleurs .Une photo on peut en tirer autant d'exemplaires qu'on veut ...même si la matrice elle est unique et originale. On  observe entre tenants des arts traditionnels (peinture gravure) et utilisateurs de moyens modernes d'expression(logiciels) des querelles d'anciens et de modernes de même nature que ceux qui  opposaient chez les portaitistes par exemple peintre et photographes aux débuts de la photographie.

    Pourtant une image numérique n'a rien d'artisanal, c'est même à l'opposé : peu ou pas de contact avec la matière une quasi disparition du medium qui souvent ne resurgit que comme support d'impression éventuelle ... je le sais d'autant mieux que je  pratique. il y a pourtant bien une "matrice" originale qui est créée  par quelqu'un et qui à ce stade-là est aussi unique qu'une peinture.

     Je crois qu'il ya aussi un problème de source, dans l'art textile que je pratique aussi si on a une source ancienne on est classé "artisan"  d'art même si on produit une pièce unique, expressive, et personnelle, mais si on travaille en s'inspirant des peintres abstraits du XX siècle, on gagne ses galons d'artiste.Il faut que l'objet fini ressemble à l'idée qu'on se fait d'une oeuvre d'art actuellement , et plus la source est récente et acceptée dans les galeries d'art plus on a de chances d'être considéré. mais si on observe et analyse les résultats on se rend compte que bien des oeuvres présentées comme novatrices se décalquent peu ou prou les unes les autres , parce qu'on fait ce qui se fait, ce qui plaît, ce qui est susceptible de se vendre et ce qui est dans la tendance ou mouvance ou plus exactement les tendances et mouvances.

      Et sur la notion de modèle il y aurait aussi à réfléchir le modèle étant chez nous, textiliens,  ce qui permet la reproduction ou le plagiat autorisé du moins pour un usage personnel et privé.Les modèles proliférant, et l'honnêteté sur la source -l'original- n'étant pas très répandue- on ne sait plus ce qu'on regarde, ce qui fait que les créateurs de pièces uniques sont rangés dans le même tiroir que tous leurs imitateurs,Le bénéfice du doute exercé à l'envers. D'où cette étiquette d"artisan d'art pour tout ce qui pourrait (soi disant ) s'imiter ."facilement". Voire ...

  • Oui , la frontière entre l'artisanat et l'art est bien mince ! j'avais déjà répondu à cette question lors du concours d'entrée aux arts décos . Pour ma réflexion , ce serait que l'oeuvre réalisée serve à la production de nombreux duplicatas et deviendrait alors de l'artisanat en ce qui concerne la peinture !!! voir les tableaux peints en usine . on devrait meme parler d'art industriel et non artisanal ! l'artisanat d'art peut aussi etre une oeuvre unique !

  • Oui , la frontière entre l'artisanat et l'art est bien mince ! j'avais déja répondu à cette question lors du concours d'entrée aux arts décos . Pour ma réflexion , ce serait que l'oeuvre réalisée serve a la production de nombreux duplicatas et deviendrait alors de l'artisanat en ce qui concerne la peinture !!!! voir les tableaux peints en usine, .On devrait meme parler d'art industriel et non artisanal !vu que l'artisanat d'art peut etre aussi une oeuvre unique !   

  • Chers amis,

    Pour moi,  l'art n'a pas une figure unique et nul ne peut prétendre en détenir le monopole. L'art peut  prendre toutes les formes, toutes les couleurs, toutes les matières. Il peut être dans l'abstrait comme dans le figuratif .

    L' ART"  est crée avec l'imagination  et la passion  et apprécié en tant  que tel par celui qui a le coup de coeur en le regardant.

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