Du Maîtrisé au Maîtrisable à l'Espace Art Gallery

LE Xiao Long (Fr)
C'est dans une petite ville près de Taipei, en 1996, qu'est née sa passion pour la sculpture, la peinture et l’encre de Chine alors qu'il effectuait une ethnographie sur la fabrication de statues bouddhiques et taoïques à Yilan.
LE Xiao Long est le nom chinois que ses amis Taïwanais lui ont donné lors de son terrain. En 1997, il est diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris et obtient son DEA l’année suivante.
Anthropologue des Techniques de formation, il prend la décision de devenir artiste peintre sculpteur en 2005. En hommage à ses amis sculpteurs de Taiwan, Patrick Le Chevoir devient alors LE Xiao Long.
On retrouve son attachement à la Chine dans ses encres exécutées au pinceau calligraphique. En quelques traits, il offre sa propre perception du monde en donnant autant d'importance à l'encre qu'au vide qui l'entoure. C'est un jeu entre le vide et le plein qui s'harmonisent, laissent place à la simplicité et rejettent tous détails superflus afin de capter une émotion.

Laura Bazzoni (It)
J'ai commencé à faire de la photo numérique en 1999 après un voyage aux USA où j'ai acheté mon premier appareil photo digital. Je me suis passionnée, j'ai participé à plusieurs expos et concours de photo où j'ai été favorablement accueillie. Mon dernier voyage à Chicago m'a inspirée. J'aime l'architecture en général et la photo de gratte-ciels en particulier. J'ai imprimé les photos suivantes sur papier photo argenté, qui met en valeur les structures métalliques.
Ma démarche artistique est le choix éclairé des couleurs, la juste répartition des ombres et des lumières, la qualité du cadrage et la bonne répartition de l'espace, pour créer une harmonie toute personnelle, en plus le choix des sujets qui sont en générale, des structures métalliques ou des ombres et des lignes… Les jeux des transparences aussi m’intéressent beaucoup : l’impression doit être parfaite.

Emma Lapassouze (Fr)
Ce qui m’intéresse en peinture, c’est la relation implacable entre la matière et les émotions. Dans cette logique entre gestes et impressions, j’essaie de déployer un espace où le dynamisme abstrait viendrait éveiller les sens. L’invitation à cette traversée des apparences, au cœur des vibrations et des passages colorés, est à appréhender comme une recherche sur l’extériorisation de la matière dans son hasard assumé ou sa spontanéité dirigée. Une sorte de déconstruction du regard cherchant à approcher le cœur de la fibre dans l’épaisseur et la densité, dans la légèreté du grain et son vide éprouvé.

Baldelli (Fr)
Né à Paris en 1933, Terence Baldelli se partage aujourd’hui entre Paris et la campagne où il a son atelier. Il a participé aux plus importants salons d’art contemporain parisiens (FIAC, Grands et Jeunes d'Aujourd'hui, Salon de Mai, MAC 2000 ...) ; il expose dans le monde entier. Ses œuvres sont dans des collections privées ou dans des musées en France et à l’étranger (Espagne, Hongrie, Italie, Japon, Scandinavie, Suisse, USA …). Baldelli est un magicien de la matière. Quand l'acier, le bronze ou le bois passent entre ses mains, ils prennent son empreinte, se plient à son œil et à sa pensée. L'acier frappe par sa dureté ; pourtant, Baldelli le courbe, l'affine, lui offre sa sensualité tout en préservant ses angles, ses pointes, son agressivité.

Adèle Vergé (Esp)
Une sculpture d'Adèle Vergé n'est pas une simple anatomie, ni la reproduction d'un modèle, c'est la palpitation même de la chair sur laquelle la tendresse, l'amour, la sensualité du regard se sont posés.
Adèle Vergé, lorsqu'elle sculpte, est dans un rapport charnel avec son modèle, la beauté qu'elle fixe dans la matière est celle qu'elle devine, quelle soupçonne, qu'elle magnifie. Elle touche aux secrets de l'âme avec gourmandise, on pourrait presque dire avec volupté.
Jean-Michel Collet