Voix du ciel,
profonde, féconde et bleue,
bruits de coquillages,
un peu vagues,
lointains et proches,
le ciel n’a point d’âge,
contrairement à la terre,
l’éphémère, la rebelle,
par l’homme possédée , abusée ;
de sa voix rouge elle chante,
comme ça se désincarcère,
s’arrondit davantage,
s’amourache du ciel,
lui arrache le soleil,
pour en vêtir sa peau,
arborescente et froide,
blanche ou brune,
le temps d’un enlacement
entre nuages et roses.
Harmonie.
Commentaires
Une arabesque aux couleurs magnifiquement vivantes. Merci beaucoup.
Très original et joli !