Enfant, j'étais bouleversée
Par des maux d'oreille odieux,
J'écoutais en fermant les yeux
Ma mère émue qui me berçait.
Elle ne me laissa jamais
Un instant seule avec la peine,
Qu'elle ressentait comme sienne,
Passa des nuits à mon chevet.
Bien plus tard, au cours des années,
Je l'appelais à haute voix,
Sans avoir à faire de choix,
Quand ma force m'abandonnait.
C'était une tendre habitude.
Je me sentais réconfortée.
Sa présence qui m'importait
Me semblait une certitude.
Je me souviens, dans le silence,
Avoir eu bien des fois recours
À l'espoir que donne l'amour,
Durant des instants de souffrance.
21 juillet 2017
Commentaires