Mars, le souffle de l’Océan se déchaîne.
Sous les bas nuages fous, des pins sans joie,
Maintenant noirs d’ennui, comme lourds de peine,
Jettent à la mer leurs aiguilles qui tournoient.
La tempête embrasse ces corps fiers et droits,
S’acharne sans pitié comme avec rancoeur,
Déracine les plus faibles ici et là,
Casse et fracasse ces pauvres en vainqueur.
La bas vers le Bassin le port est dévasté.
Dansent, s’entrechoquent et craquent de douleur
Des esquifs fragiles troués et bombardés
Par la main féroce de ce géant sans coeur
.
L’ Océan insiste, frappant la jetée ;
Quand un rayon soudain perce puis devient bleu,
Alors, le peintre surpris sous la nuée
Respire et efface le vent peu à peu !
Commentaires
En quelques mots, nous voila remués, surpris, apaisés.
Joli mois de mars. Vaux de mars et tempêtes. Bel écrit qui nous emmène là-bas dans notre imaginaire.
Amitiés Gilbert.
Josette
Description et spectacle de tout beauté....hormis les dégâts inévitables.
Merci Gilbert pour ce beau partage.
Bonne soirée.
Amitiés.
Adyne
Superbe !
J'en frissonne.
"Alors, le peintre surpris sous la nuée
Respire et efface le vent peu à peu !"
Merci.