Le bonheur occupe un espace de temps pendant lequel on se sent heureux. On s’y trouve plongé à la suite de circonstances favorables qui ne dépendaient pas de nous ou auxquelles, au contraire, nous avions travaillé.
Il convient de distinguer le bonheur, qui perdure, des joies que l’on ressent avec intensité mais qui sont éphémères.
Chaque être, dans sa vie, a connu de telles félicités. Or, certaines personnes ont eu la chance d'exister dans le bonheur durant une période parfois très longue. Elles ont certes dû faire des efforts continus afin de le protéger. On ne se pardonne pas d'être responsable de sa perte.
Le succès rend heureux les ambitieux satisfaits mais il y a de nombreuses autres raisons de se sentir heureux.
Aragon pensait qu'il n'y a pas d'amour heureux. Cela est surprenant. On sait qu'aimer et être aimé est une chance enviable. L'amour valorise et stimule.
Des hommes et des femmes, qui avaient perdu l'attrait de la jeunesse et qui n'espéraient plus inspirer un attachement profond, amour ou amitié amoureuse, ont parfois vécu cette grâce jusqu'à ce que la mort les sépare.
La philosophie, qui a pour mission d'enseigner la sagesse, peut-elle aider ceux qui y cherchent la recette d'une vie heureuse?
Le professeur Chartier, dit Alain, a sans doute cru l'avoir trouvée. Son livre « Propos sur le bonheur » a été un best seller à sa parution en 1925.
Hélas! le destin, qui s'écrit au présent, sera toujours imprévisible et incontournable.
Quand il semble favorable, il faut en profiter pleinement.
«Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, cours-y vite!
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite! Il va filer.» (Prévert)
Quand le bonheur nous quitte, on voudrait ne pas tomber dans la désespérance.
Musset avait écrit:
«Un souvenir heureux est peut-être sur terre
Plus vrai que le bonheur.
5 octobre 2009
Commentaires
J'adhère... à cent pour cent !