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Profondeur

A propos d'un tableau (50 x 50 cm) ...
 
"Un simple carré de toile tendue préalablement, lequel j'abreuve d'une huile immaculée, ressort moléculaire au zinc pour donner à la perspective des sens, une profondeur qui ne cherchera nullement l'ombre et la lumière à la façon des affres.
Pas de classicisme qui illuminent les paillettes à l'aide d'un or et d'un stuc outranciers qui dérivent, selon l'ordre établi, à une frasque roccoco !
Là, ici sous le toit d'acier et la pluie battante, le rythme du couteau est sous la musique d'un fou sans roi !
D'une pellicule de neige, j'offre à l'œuvre géométralement arrêté à l'œil, un qui-vive !
Un suroît tourné vers le Nord, tel qu'il va de soi.
Et puis, par touche, succion et étalement de la matière, cherchant la profondeur des temps perdus, je trouve là une commodité à énoncer.
Et c'est sous ce couvert de manifestation, que j'aperçois au fond des bois, l'aubois qui flute par l'octroi.
C'est une élocution sans Dieu, par besoin de souffle pour sentir le naturel et l'articulation d'une discrète pensée.
Je vois.
Je sens.
J'entends.
Seul le bleu me fait songer à l'occurrence des champs perceptibles de la vie.
Ce bleu que je confonds en une noirceur pour auréoler la profondeur matérielle et non plus spirituelle, transcendante.
Il n'est pas d'hypnose, mais seulement d'osmose, sans aucune alchimie, mais plutôt de cet ordre physique.
Ma palette est courte telle une onde musicale, une plaie acoustique.
Mon couteau grogne en quête du mélange sans que le blanc s'offusque d'une nudité.
Je le veux coloré telle une annonce vitale, une respiration conjuguée d'une expiration qui donne le sens de la pulsation, de l'irrigation sanguine et l'oxygène cérébral.
Une ventilation.
Une régulation.
Un corps en activité sous l'exhalation vitupérée d'essence, l'exsudation épurée.
Le mélange n'a pas cet air d'un ange narquois mais bien plus, une vérité, une charité et une solidarité.
Philanthropie qui s'enfonce dans la connexion des émotions, les allers-retours des mots et des références dans la lune des nuits synaptiques.
C'est plus qu'un optimisme qui me joint aux reflets du traité de Yuanye :
"Ceux qui aiment les jardins à la campagne demeurent au milieu des champs"
(Page 106 - Ji Cheng).
Et avec sérénité, personne croira que j'ai rencontré cette ardeur dans la teneur des propos, des écrits où, la senteur des émois est au comble des pétales épanouies dans leur candeur.
Oui, je crois que sur ce sujet plus proche d'un monochrome, il y est une tendance à un éclairage en profondeur".

* * * *

ED

Écriture prompte

16/10/201612273190470?profile=original

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