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Poème : Antinéa

 

Mes pensées voguent vers toi, ô énigme, source d'incertitudes,

Es-tu là, gisante, sous les sables d'ocre ardent ?

Je pense à toi, énigme cruelle que la raison rude

Occulte de la mémoire, ton visage rayonnant.

 

Déesse mythique, reine, tu obtins sensualité et beauté en héritage.

Ton royaume antique n'était pas celui de Saba

Mais, digne, Salomon t'aurait certes aimée et vénérée sans partage

Si même l'aurais-tu, cruelle, mené au fatal trépas.

Où es-tu, toi dont tout l'univers se jetait à tes pieds ?

Les Dieux t'auraient-ils oubliée dans ce royaume de dunes ?

Hantes-tu encore les mortels, les nuits fraîches par les étoiles irradiées,

A la recherche du dernier et insouciant amant au clair de lune ?

 

Hantes-tu encore, lascive dans ton palais lugubre du Hoggar

Cherchant d'hypothétiques indices du passé glorieux de ton aïeul Atlas

Qui régna de la grande île mystérieuse jusqu'à l'Egypte avec égards,

Procurant beauté et sagesse aux peuples bonasses ?

 

Tu régnas des sables fins aux rocs de l'Atlas,

Par la plume romanesque d'un chantre peut-être initié

Ô toi, Antinéa, reine d'Atlantide mystérieuse et salace,

Tu hanteras mon âme troublée pour l'éternité.

 

Raymond MARTIN

 

 

 

 

 

Raymond MARTIN

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