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Nouveau Testament - Epîtres de saint Pierre

12273235262?profile=originalCes deux lettres de saint Pierre (10 av. JC. - 67 après JC.) font partie des sept "Epîtres" dites canoniques qui suivent, dans le Nouveau Testament, les 14 "Epîtres" de saint Paul. La première, écrite en grec, aux environs de 64, fut adressée aux Juifs dispersés de la Galatie, de la Cappadoce, de l' Asie Mineure et de la Bithynie. Elle est datée de Babylone (V, 13) qui probablement indique ceci: Rome, comme dans l' "Apocalypse". On constate, dans cette "Epître", une forte ressemblance de pensée, d'expression et d'enseignement avec les "Epîtres" de saint Paul; elle est forte, véhémente, empreinte de majesté apostolique, sobre dans le choix des mots et dense de jugements. Le style est concis, élevé, impérieux et doux en même temps. Dans une première suite d'exhortations, l'auteur parle de la dignité du chrétien, de la sublimité de la vocation et de la sainteté de la vie, qui doit être la conséquence de cette vocation (I, 1, II, 10). Du chapitre II, 11 au chapitre IV, 6, saint Pierre, par de sublimes comparaisons, recommande l'obéissance, la patience et le respect pour l'autorité, l'amour même pour les ennemis, et la paix chez soi. La troisième et dernière partie (IV, 7 V, 14) contient des enseignements pour une vie pure et sainte, recommandée à tous sans exception et, en particulier, aux chefs spirituels. La seconde lettre, écrite quelques mois plus tard, est considérée comme la suite de la première. Elle est adressée aux mêmes personnes, et l'auteur le dit en propres termes: "Voici la seconde lettre que je vous écris" (III, 1). On suppose généralement que Pierre l'a dictée peu de temps avant son martyre. Elle comprend trois parties: dans la première, saint Pierre rappelle aux chrétiens les principes généraux qui commandent de persévérer avec ténacité dans la doctrine et dans la pratique de la vertu (I, 1, 21). Dans la seconde partie (II, 1, 22), il condamne les jugements et les moeurs des faux docteurs, dont il décrit avec virulence et dans un style énergique, la perversion de pensée et de sentiments. Dans la dernière partie (III, 1, 13), il s'oppose aux arguments frivoles que les sectaires avancent pour essayer de discréditer la doctrine des fidèles. Les beautés littéraires foisonnent ici, plus que dans la première lettre de l'Apôtre. Le style est fort, vigoureux et souvent même impétueux. Partout jaillissent de splendides métaphores, particulièrement frappantes. Quelques différences dans le style entre cette "Epître" et la première ont fait douter de son authenticité. L'Eglise l'a admise dans le Canon de Trente, en l'incluant dans les sept lettres canoniques.

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