Ô terre,
L'abominable de ceux qui dominent,
Est à son comble.
En ce 3 septembre, sous les embruns de l'océan,
Le vent vient d'emporter les espoirs d'un enfant
Fuyant l'horreur des ténèbres.
Ô terre,
Des gens par milliers fuient ceux
Qui consument tes entrailles,
Et devant l'indifférence des dirigeants de ce monde,
La voûte céleste devient leur sépulcre.
Alors qu'ils expirent,
Tes vagues grossissantes se cabrent
Et le chant de tes paquets d'écume égrène leurs prières
En venant se briser
Sur chaque grain de ton sable doré.
Ô aveugle humanité,
Ne vois-tu pas les larmes de leur destin !
Ignoble vérité !
Miroir où se reflète la nature profonde de l'homme,
Alors que se fanent les heures
Dans l'étreinte des vagues,
Leurs crient s'élèvent au vent du soir
Et comme des pétales parfumés
Leur amour prend racine
Dans le cœur des ethnies et des religions
Pour extraire les hommes de tyrannie
Et faire entendre jusqu'au bord de l'univers
La paix, la fraternité
Et la liberté.
Nom d'auteur Sonia Gallet
recueil © 2016
Commentaires
Merci d'avoir aimé Jacqueline et Heike Tiede, cela me touche beaucoup.
Bien amicalement
Sonia.G
Merci Michel !
Amitié
Sonia.G
Merci Adyne pour votre soutien, la force d'un texte c'est aussi cela...
Avec ma profonde amitié
Sonia.G
Très beau texte dénonçant une cruelle actualité.
Bravo et merci Sonia.
Amitiés.
Adyne
Merci de vous être arrêté pour regarder et me lire Nada AL-ATTAR et Jacqueline. Amicalement
Sonia.G