Novembre, dans le ciel bas et gris, les oiseaux.
Une nuée de points noirs côte à côte,
Aux ailes lentes d’un vent poussant des rameaux,
Sans bruit, tel un soupir, migre vers d’autres côtes.
C’est toujours en Novembre quand s’abat le gel,
Et que vibrent les frimas durs aux miséreux,
Qu’apparaissent les oiseaux tremblants dans le ciel,
Fuyants ,mais libres d’aller où leur âme veut.
Ils doivent migrer où nul ne peut les toucher.
Leur maison est bâtie au sein de l’azur,
Au creux d’un nuage qui les peut se coucher,
Tel un temple déifié, nid d’un air plus pur.
Leur voyage connaîtra de longues lunes,
Car nulle part le soleil ne dure vraiment.
Ils navigueront de lumières en brumes,
Et tomberont aveuglés d’un vain firmament.
Commentaires
Les heureux......je reviens du Der où il n'a pas fait beau et peu de grues, un très beau poème pour décrire ce phénomène. Merci Gilbert.
Bonne fin de soirée.
Amitiés.
Adyne
Novembre et ses frimas. Nous y sommes bientôt et nos plumes aussi...sans être oiseau.
Bravo pour ce joli texte et ces vérités si bien dites.
Amitiés
Josettte
A tire-d'aile
Merveille ...