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Les mots sont des cris

Les mots sont des cris
Qui traduisent nos maux
Des prières

Qui se jettent à l'eau
Dans ce monde pas toujours beau
Les mots sont des partages
Qui doivent voyager
De page en page
Comme mille petites veilleuses
Qui peuvent changer le cours des choses
Quand de notre plume on ose
Au-dessus de la souffrance Overdose
Hurler les douleurs de nos jeunes
Dans un monde trop factice
Pour être juste...

Pascale;le 9 novembre 2015
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Commentaires

  • Merci de ce partage Gil :-)Belle journée à vous

  • Bonjour Pascale

    Si votre texte est court, il permet à mon sens d’appréhender deux choses essentielles concernant l’acte d’écrire à savoir ce qui le motive, le déclenche et ce que peuvent être sa fonction et son utilité.

    Je partage tout à fait l’idée que le point de départ de tout dire est un cri, je considère pour ma part ce cri comme le recommencement du cri premier, de la première manifestation de la vie, c’est une seconde naissance si je puis dire, c’est l’affirmation, la proclamation de toute personne qui veut dire j’existe et qui veut rompre avec tout ce qui l’en empêche, l’étouffe, la réduit au silence, à une solitude pesante, insupportable comme un trou noir qui absorbe tout. J’ai pu constater cela avec un bon nombre de personnes plongées dans la difficulté et le mal être à qui j’ai conseillé d’acheter un cahier d’écolier et un crayon de bois, et d’écrire tout ce qu’ils avaient envie et qui m’ont volontiers parlé de renaissance magique grâce à cela. Les difficultés matérielles et affectives de ces personnes n’avaient pas disparu mais elles avaient retrouvé des tas de choses à leur opposer, pour exister, et ce fut par des actes de changement de tête, de décor, d’habitudes, de retrouvailles avec leurs meilleurs souvenirs, avec des beautés, des phénomènes, des plaisirs, des amabilités qu’elles avaient pu oublier. En tout cas, cette idée de cri, cri de défense, a été parfaitement exposée dans une chanson de Jean Ferrat, et ce fut le sujet de plusieurs des premiers textes que j’ai publiés.  

    Pour ma part, je me suis refusé pendant longtemps à publier, à montrer à quiconque tout ce que j’avais écrit sur de gros cahiers pendant des années et qui m’avait aidé à vider mon sac si je suis dire, et un jour j’ai tout réduit en cendres, estimant que tout cela ne servirait à rien, à personne. Ainsi je pense qu’il y a une nette différence à vouloir exister et à faire œuvre utile à d’autres. Il me fallut après la mise en cendres de mes écrits plus de quinze années encore pour oser comme vous le dites, oser ce pas qui rompt avec l’enveloppe de la méditation, de la réflexion sur soi-même, ce pas qui s’affranchit de tous les complexes du dire, de ne pas savoir dire toujours avec justesse, ou de se faire comprendre, ce pas qui s’affranchit de tous ces langages à l’overdose du pathos ou des idées toutes faites, aussi belles que vides. Je vous suis tout à fait pour parler à demain et d’un tout autre langage que celui d’aujourd’hui aussi moderne que factice comme vous l’indiquez. C’est en tout cas mon projet présentement.

     

    Bonne journée. Amitiés. Gil          

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