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Les femmes qui aiment sont dangereuses

 

Les femmes qui aiment sont dangereuses

Aux Editions Flammarion

 

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Par  Laure Adler, Elisa Lecosse

 

De la Vénus de Willendorf, image d'un idéal féminin tout-puissant, à la Mariée de Niki de Saint-Phalle, offrant le regard de la femme artiste sur sa propre destinée, la quête de l'éternel féminin jalonne l'histoire de l'art depuis les temps les plus anciens.

 

Cet ouvrage consacré au thème de l'amante fatale propose un choix de peintures, dessins et photographies du Moyen Age à l'époque contemporaine.

Figures mythiques et tutélaires, les héroïnes amoureuses, d'Eve à Rita Hayworth et de Bethsabée à Camille Claudel, se révèlent brutales ou tendres, ambitieuses parfois, mais toujours ensorceleuses : dangereuses pour les autres et pour elles-mêmes.

 

Parcourant cette galerie des amantes fatales, Laure Adler et Elisa Lécosse proposent un décryptage passionnant d'une histoire trop longtemps laissée aux seuls mains et regards des hommes. Explorant les archétypes, les codes de l'histoire de l'art et leur détournement au fil des époques, elles analysent le lent basculement des femmes vers l'autonomie amoureuse et la reconnaissance du corps et du désir.


 

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Commentaires

  • Pouvait-on trouver plus mauvais titre?

    D'abord, il donne à penser que ces femmes sont peu nombreuses : dans l'ensemble de toutes les femmes, celles qui aiment forment un sous-ensemble particulier. Les autres n'aiment pas.

    L'amour donné par les femmes est mis en équation ("sont") avec la dangerosité, dans le but de provoquer un choc chez le lecteur. Mais l'effet est raté parce que la femme qui aime son homme et ne se considère pas comme dangereuse va se demander si elle l'aime vraiment ! D'autres, qui n'ont jamais flirté avec ce genres d'idées, vont s'efforcer d'aimer autrement, plus hard peut-être, pour mesurer leur degré de dangerosité à la réaction de leur homme et ainsi se tester elles-mêmes. Mais un test n'est qu'un instantané et la femme qui n'a pas en elle la configuration de l'amour-danger ne tiendra pas longtemps ce rôle.

    Ce titre a pourtant été choisi par des personnes dont c'est le métier d'accrocher le lecteur potentiel. Pour le coup, c'est réussi : comme on vient de le voir, le titre intrigue. Plus encore : les femmes liront pour essayer de savoir en quoi l'amour des femmes dangereuses est différent du leur.

    Et puis, devant pareille assertion, les voici, les hommes, évidemment curieux, intrigués, se demandant dans quelle catégorie classer la femme qu'ils aiment. Ils risquent, au premier différend, de se demander si cette femme qu'ils aiment et dont ils pensent être aimés ne va pas, au fil du temps, se révéler dangereuse. Le soupçon peut s'élargir du fait que l'on ignore de quel type de danger il s'agit. Il peut venir de partout : physique, psychologique, allant jusquà la folie.

    Par ailleurs, ce titre ne dit pas pour qui ces femmes sont dangereuses. Pour leurs proches? certains de ceux-ci? par jalousie maladive, pour tout qui approche de trop près l'aimé(e)? pour tout le monde?

    En fin de compte, ce titre que je continue à trouver mauvais par son impécision raccoleuse, peut être évalué comme bon en terme de marketing, raison pour laquelle je ne le lirai jamais.

    Laure Adler et Elisa Lecosse ont suffisamment distillé le doute en jouant sur le non-dit qu'elles m'ont amené à les considérer si pas dangereuses, pour le mains pas nettes, à la limite de la manipulation. 

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