Si j’avais du talent, j’écrirais une farce,
Ce qu’il est advenu à qui voulait duper,
Tout comme Patelin, qui se savait futé,
Mais qui se retrouva le dindon de la farce.
Se servant de sa verve et de son arrogance,
Un avocat ayant le seul gain pour enjeu,
Sans scrupules, acharné, se croyant dangereux,
Apparut promptement piégé par l’évidence.
Pour tenter un témoin étranger à sa cause,
Il usa de son mieux de divers procédés,
Pensant naïvement qu’il voudrait bien l’aider.
L’honnêteté agit quand il faut qu’on s’oppose.
Il est des arroseurs qui se font arroser.
Quand, par leur maladresse, le tuyau leur échappe.
Par ailleurs, le hasard intervient et frappe,
On ne peut s’arroger le droit de tout oser.
La farce offre un plaisir parfois irrésistible
Au public enjoué qui applaudit, moqueur,
Qui rit parfois aux larmes et toujours de bon coeur
Quand un mauvais plaisant a été pris pour cible.
30 juillet 2011
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