Quand les sedums en fleurs commencent à rosir,
en offrant leur nectar aux actives abeilles,
qu’un vent léger anime les arbres et les tiges,
et que de blancs nuages s’attardent dans le ciel,
tout est encore sourire, le soleil se fait doux;
on se sent confortable et cependant ému,
car on perçoit déjà le souffle de l’automne.
Dans les jardins, les fleurs qui vont s’épanouir,
seront le dernier don d’un été fructueux.
Bientôt nous reviendra, étonnamment touchant,
le spectacle glorieux des arbres à leur plus beau.
On le retarderait volontiers quelque peu.
Or l’on voit disparaître la page minutée
de chaque jour donné, aussitôt que vécue.
18/8/1999
Commentaires
Chère Suzanne, je suis triste que ces poèmes arrivent alors que notre blog automne est clôturé.
Moi qui aime tant vos poèmes, faites-moi plaisir, et rejoignez -nous fin janvier pour le blog hiver, je vous le rappelerai.
( Et je vous promets que je ne mettrai pas votre poème sur une photo !!!! )