Alors que la voûte commence à s’éclairer,
Et tout ces petits points à apparaître,
Un voile léger comme de loin vient naître
Et couvre les doutes comme seul le soir peut apaiser.
Car pour le goûter et admirer sa beauté,
Ce moment use d’une magie bienfaisante :
Est-ce l’approche de la nuit et son ombre naissante,
Ces bruits, ces paroles, ces éclats soudainement étouffés ?
Un peu tout cela, car si la lumière vive du jour,
De mille feux tout nos corps sans cesse parcourt,
Elle aime aussi ce refuge solitaire et apaisant
Qui éteint nos ferveurs pour ce simple petit moment.
Le soir est alors la communion avec de petits êtres,
Le souffle discret du vent qui emporte des chagrins,
Ou un coucher de soleil qui meurt à la fenêtre.
Aimons à contempler la tombée du jour et son soir,
Ce regard dans la pénombre n’est pas l’ombre du noir.
Si nos sens se trouvent étonnamment bouleversés,
C'est qu'une étoile là-haut, peut-être, veut les éclairer !