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Le portemanteau.

 

Tout est net, simple et propre,

Dans  la  maison  de  coron,

Un’ question d’amour-propre,

Mêm’ si on n’est pas baron.

 

Dans  le  coin  de  la  pièce,

Chargé du poids des marques,

Le  port’manteau encaisse,

Les prix pleins et démarques.

 

L’enfant roi veut et brigue,

Harcèle  jusqu’au  succès.

De  leur  enfant  prodigue,

Les parents payent les excès.

 

Ressembler  aux  copines,

Pour  s’intégrer aujourd’hui,

Avoir  recours aux rapines ?

La  marque  les  y  conduit.

 

Goûts de riche avant l’heure,

Fi  du  surendettement,

La gestion des flambeurs,

Revient toujours aux parents.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

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Commentaires

  • Bonjour Dominique.

    Merci d'être passée me lire.  Bonne journée.

  • Bonsoir Charles.

    Merci d'être passé et d'avoir laissé une appréciation.

    Bonne soirée et à bientôt..  Claudine.

  • Bonjour Serge.  Merci d'être passé et d'avoir laissé une appréciation.

    Bon WE.  Claudine.

  • Bonjour Nicole.

    Ne pas permettre à l'enfant de s'intégrer par le biais des "fringues" et accessoires divers va créer chez lui des difficultés d'adaptation dans divers domaines.  C'est un choix très très difficile : ou il est rejeté, ou il adopte un comportement inadéquat.  Mais l'imagination des jeunes et des moins jeunes peut palier à ces problèmes.

    J'achète mes cartouches d'encre chez "Trafic" et traverse les rayons vêtements avant d'y accéder.  Tu as des jeans classiques à moins de 20 euros, pour les ados. Une paire de ciseaux pour les trous et les franges, quelques cailloux pour l'usure, de la javel pour éclaircir et gageons que personne n'ira voir à l'intérieur de sa ceinture de quelle marque il s'agit : mieux, il pourra innover et y apporter sa touche perso  Les parents pourront lui expliquer les valeurs dont tu parles Nicole, qui passeront beaucoup mieux.  Malheureusement, à côté de ceux là "récupérables", il y a les égoïstes "durs de durs", qui peut-être, ont été formé à l'image de leurs parents ? Paraître à tout prix ? Rien n'est simple, quand on veut le bonheur de ses enfants.  Souffrir de manquements, ils souffriront toujours : on ne sait pas tout combler.  Au moins, ne seront-ils pas blasés, mais attention aux complexes d'infériorité et aux replis sur soi.  Merci pour ton témoignage.

    Je t'embrasse et te souhaite un excellent WE. Claudine.

  • Je dois te donner raison sur certains points, mais pas sur "celui qui paye a les moyens de payer".

    C'est évidemment possible de dire "non", mais les enfants d'aujourd'hui ont une personnalité beaucoup plus forte et osent tenir tête à leurs parents, avec des arguments qui les laissent parfois sans moyen, si ce n'est d'acquiescer.  Le sentiment de "culpabilité" pour ceux qui ont la chance de travailler, les font craquer d'autant plus vite.  Ce n'est pas une bonne leçon pour l'avenir de leurs enfants d'un point de vue gestion, mais ils compensent... et travailler à deux ne veut pas toujours dire avoir les moyens.

    Si tu relis mon poème "

    "Avoir  recours aux rapines ?

    La  marque  les  y  conduit."

    ainsi que d'autres passages, tu constateras que je tiens des propos pas si éloignés que ça des tiens.

    Avant les uniformes scolaires diminuaient les différences.  Aujourd'hui, les jeunes gèrent eux-mêmes cette différence, en ramenant tout le monde à la norme, leurs normes : des trous, usures, cheveux coupés d'une façon incroyable etc... Il y avait les beaux et moins beaux uniformes, maintenant, il y a les vrais et les faux trous.... et une véritable crise sociale.

     

  • administrateur partenariats

    J'enseigne dans une école à discrimination positive, Claudine.

    Je parlais de vrais trous.

    Et les jeans à faux trous coûtent 20 euros chez le paki du coin.

    Celui qui paie a les moyens de payer. Et dire non c'est possible. J'ai moi-même des enfants tout juste sortis de l'adolescence.

    J'ai été depuis 32 ans professeur dans 12 écoles différentes, a été confrontée à toutes les situations.

    Ce phénomène de société que tu décris existe bel et bien, mais pas dans tous les milieux.

    Les parents ont de l'autorité ou n'en ont pas, les enfants respectent ou pas leurs parents.

  • Bonjour Liliane.

    Tes commentaires sont en général assez courts, mais celui-ci a rattrapé le peu Lol.

    Ma petite-fille paye (ses parents) cher les trous qu'elle affiche tout comme ses copines

    Ses derniers Jeans ont coûté respectivement 60 et 69 euros : ce qui est un bon prix.....pour des trous qui débutent à la taille et se succèdent jusqu'à la cheville.  J'ignore dans quelle école tu enseignes, mais les trous sont à la mode, tout comme l'usure du vêtement.  Pas moyen de dire si c'est neuf ou usé, c'est comme ça.

    Je t'invite à lire un extrait d'étude de la

    Digischool marketing   WIBS Weller International Business School.

    Les marques et les jeunes  

    Aujourd’hui, les jeunes constituent une cible privilégiée pour les entreprises. De part la baisse du taux de natalité dans les pays développés et, en conséquence, celle du nombre de familles nombreuses, nous assistons depuis quelques années au culte de l’enfant roi.
    Le jeune a vu son pouvoir d’achat augmenter au cours des dernières années grâce aux divers dons financiers reçus à différentes occasions : Noël, anniversaire…
    De plus, il dispose désormais d’un fort pouvoir de persuasion au sein de sa cellule familiale et sait orienter ses choix dans ses achats, du fait de sa capacité financière et de sa connaissance des produits, ce que les services marketing des entreprises ont très bien compris.
    Au sein de la société de la consommation que sont nos sociétés modernes, les jeunes sont des consommateurs à part entière et jouent un triple rôle : celui du consommateur, celui du prescripteur et celui de futur consommateur que les marques cherchent à fidéliser. De même, ils sont souvent innovateurs en termes de comportements d’achats. L’ouverture en 2004, par les Galeries Lafayette de Paris un rayon entièrement consacré aux jeunes, le Lafayette V.O., témoigne de l’engouement des entreprises pour les cibles jeunes.

    Pokémon, Hello Kitty !, Diesel, Tecktonik, Nike, Coca-Cola… Les marques font partie intégrante du quotidien des jeunes et ces derniers n’hésitent pas à l’afficher. C’est une question de tendance et/ou d’identité, selon les âges.
    En effet, l’impact des marques dans la vie des jeunes doit être différencié selon la catégorie d’âge considéré. C’est la raison pour laquelle nous allons distinguer, à travers l’étude, les trois tranches d’âges suivantes : les 11-14 ans, les 15-17 ans et les 18-25 ans.

    Quand nous étions plus jeunes, nous aurions fait la honte de nos parents avec des trous ou des épingles de sûreté.  Maintenant, qui n'a pas ses trous est la honte des copains.  Ainsi va la vie.

    Bisous Liliane et bon WE

  • Bonjour Yvette.

    Voilà, tant que les parents sont à même de payer, les gros problèmes ne se posent pas.  Mais à l'heure actuelle, de nombreuses familles connaissent le surendettement.  Leurs moyens financiers sont gérés par un médiateur qui règlent les dettes.  Le CPAS intervient dans certains cas, etc...  Il suffit de suivre l'actualité pour comprendre que bien des choses ont basculé depuis quelques décennies.

    Bisous Yvette.  Porte  toi bien  et bon WE.  Claudine.

  • Excellent, Claudine !!  Chaque mot est porteur ...

    Comme bien des parents, nous avons été confronté à ce souci...

    Pas évident cependant, pour un ado dont les parents vivent " en toute simplicité " , confronté au regard , au mépris et au harcèlement des "copains " ,  de faire le choix du besoin par rapport à l'envie , dépasser " l'avoir " pour savourer " l ' être " , c'est notre société qui bat de l'aile ... 

    L'entourage de l'enfant peut tenir,  là,  un rôle primordial  : celui  d'encourager ses qualités humaines , lui ouvrir les yeux et le coeur au reste de l'humanité , poser un regard attentif sur l'Autre , découvrir la vraie et seule  richesse inaltérable : sa richesse intérieure... 

     Merci du partage de ce bon moment  poétique humaniste , qui m'a invitée à la réflexion.

    Douce fin de semaine à toi ! Bisous, Nicole    

  • administrateur partenariats

    Super ton poème Claudine.

    Oui, faisons la critique.

    Mais nous -même, alors ?

    Notre porte-manteau, comment se porte-t-il ?

    Ce ne sont (peut-être ) pas les marques qui nous guident, encore que, notre porte-manteau est sans doute différent. Il est plutôt véhicule, maison, jardin, vacances, informatique et ses technologies qui nous font regretter tous les six mois notre dernier achat, devenu obsolète en un rien de temps.

    les fringues , c'est la chose directement consommable des jeunes.

    de certains jeunes.

    la plupart des jeunes que je côtoie toute l'année s'habillent au paki du coin, très bon marché, ont des trous dans les vêtements de seconde main rapiècés. ( je sais que ce n'est pas français)

    La crise a précipité dans la précarité des familles modestes qui avaient encore les moyens de financer certains caprices vestimentaires de leurs enfants. Mais uniquement les familles comptant un ou deux enfants. Pas les autres.

    a l'heure ou bon nombre de mes élèves vivent sans chauffage tout l'hiver, je ne vois plus poindre sur les têtes et les corps de riches vêtements.

    Manger est devenu prioritaire, et en second lieu, pour quelques uns, les vacances. Qui elles, provoquent le surendettement.

    La publicité est partout, ciblée. La jeunesse, les femmes , les hommes.

    Certaines de mes élèves, sans chauffage, dont les parents roulent en mastodonte  4x4, en BM ou autre : " madame, on se privera de tout, mais le 4x4, jamais, c'est tout ce qui nous reste"

    Le comportement que nos enfants ont sont le reflet du comportement des parents.

    Et rien d'autre.

    D'avant la crise.

    La crise est en train de remettre de l'ordre, le surendettement, lorsqu'il  passe sous médiation, et cela va vite, remet de l'ordre dans tout cela, il remonte les bretelles aux vilains dépensiers, parents et enfants.

    Pour un temps.

    Cela se passe aussi bien dans les familles avec des revenus moyens , que chez de plus hauts revenus.

    Cela se passe partout, tous sont touchés.

    La société évolue, les fossés se creusent, le bon sens existe encore, mais il est rude à maintenir.

     

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