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Ce que disent les fleurs par George Sand, Extrait de "Contes d'une grand'mère" (1875)

Billet de  Valériane d'Alizée du 1er  juillet 2013

 

Dédicacé à Valériane …

En écho à ton magnifique apport littéraire, véritable  cadeau très précieux pour entrer en communion avec les fleurs.

 

Ton apport m’éveille aussitôt mes expériences d’enfant que je souhaitais toujours contées tant elles sont belles

et transcendantes.

Comme je vous le dit de temps en temps,  si je n’ai pas eu de parents et la chaleur d’un foyer, le ciel

de biens d’autres dons et surprises m’a comblée, à commencer par la joie de vivre et danser,  

sans pourtant avoir la sécurité,  ni avoir de racine,  ni être de façon suivie protégée.

J’ai reçu comme cadeau précieux la NATURE merveilleuse et l’art et la culture ….

déjà pour commencer.

 

Imaginez la petite Lily (Rébecca)* qui vivait dans le bonheur complet quand elle entrait au paradis de Gaïa,

dans le merveilleux parc de nature du fameux Château de Combault – home d’enfants,

libre de ses mouvements, libre de communier d'emblée simplement avec Mère Nature et ses beautés,

libre de la rencontrer, elle et son Menu Peuple pour avec lui danser au pied des arbres, en paix,

sans être toujours suivie et surveillée, appelée, dérangée, donc en petite sauvage et solitaire,

comme et quand elle le voulait, pour vivre le Mystère de Déméter et recevoir les secrets révélés aux

petits enfants qui sont réceptifs et contemplatifs.

Elle ne pourra jamais oublier le monde enchanté qui lui fut donné et comme elle recevait

la grâce d'entendre le monde floral chanter :

Cela arrivait lorsque se trouvant toute seule, ses immenses yeux bleus toujours écarquillés ne se lassaient

jamais d'admirer la beauté du monde et de s'émerveiller et qu'ils détaillaient enchantés les formes tant

diversifiés du monde végétal, et recevaient avec bonheur le geste des fleurs et leurs couleurs

et,

Aussitôt, le monde s'élargissait et l'enfant était en extase transportée dans le chant des fleurs

qui s’étendait partout à la ronde et montait, s'ouvrait dans tout l'espace.

En lui, ce chant irradiait et rayonnait la Présence d'amour et de grâce céleste du Créateur.

Et petite Lily la ressentait en elle, elle était immergée dans cette présence du Verbe montant

de la terre et des fleurs, habitant tout l'espace à l'infini, le monde où partout elle régnait.

Règne merveilleux chantant et lumineux de la Divinité, du Créateur.

Tout était couleurs, formes parfaites et beauté dans la Présence veloutée d’amour,

 

"Verbe chantant d'amour et d'harmonie

irradiant la Présence

s'élevant du floral paradis ..."

Voilà comment je décrirais l'ineffable en mots brefs aujourd'hui,

alors que j'entrais dedans avec naturel, sans souci

de "l'autre côté du miroir"

dans ces jeunes âges de ma vie,

sans recul, ni concept pré-établi.

 

Or ces vécus furent si forts

que je peux les décrire encore

même s'il faut chercher les mots

et que cela demande efforts

mais dire ne sera jamais aussi beau.

Car d'une autre dimension, la magie

Il faut la vivre pleine de Vie.

Que ce fut en paix et douceur,

assise au parterre des fleurs

ou brusquement en courant,

vers un buisson d'églantines trop belles,

saisie par un choc de parfaite beauté

le souffle coupé

et qu'alors j'étais transportée haut dans le ciel

dans une extase chantante qui me paraissait éternelle.

Comment jamais oublier de telles cadeaux et grâces de l'ineffable beauté,

quand telle que Krisna, l'amoureux du divin, je m'y suis pâmée.

Mon médecin holistique me disait que je n'était pas constituée comme les autres,

vu la spéciale construction de mes corps subtils dans l'enfance et qu'en eux,

je restais à percevoir comme les enfants - que je suis un peu restée ...

Je n'ai pas tout bien compris.

Ce qui est sûr est que jusqu'à 35 ans et non 7 ans ou 9 ans, j'ai perçu encore des présences nostalgiques

dans les branches des arbres.

 

Pour ce texte ... refait et refait ...

J'ai dû tâtonner maintes fois pour décrire le ressenti de ce vécu et ce n'est même pas sûr

que j'en sois satisfaite encore aujourd'hui.

Quelle gageure de prétendre vouloir mettre en boite l'infini et l'ineffable !

(*si petite,  les adultes ne me donnaient pas encore mon premier nom de Rébecca ou Rivka

ni ma mère qui dans la Shoah avait perdu la sienne du même nom.

Et c'était heureux car dans l'inconscient je m'étais suffisamment identifiée à ma grand mère Rébekkah pour être

persuadée que je ne vivrais pas plus qu'à 40 ans et fus toute surprise de les dépasser)

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Commentaires

  • Mon témoignage corrobore la dernière déouverte d'Albert Einstein.

    Cela me fait sourire. Une enfant ouverte encore dans les bras des anges peut vivre le grand mystère

    en toute simplicité.

    Mais laissons vivre et respirer dans la confiance

    nos enfants du siècle de l'hyper sécurité

    pour qu'ils vivent de telles majeures expériences

    et trouvent au fond d'eux leur véritable Essence.

    sans toujours leur coller après

  • MERCI beaucoup Robert Paul pour la mise en exclusivité de ce billet.

    Cette fois, je ne vais plus continuer de le peaufiner ...pour la forme et les mots se devant de traduire le fond

    et tant pis s'il reste des fôtes d’orthographes  !

  • Cher Robert Paul,

    Vous n'allez pas me croire,

    moi la petite reine de la TECHHNIQUE (!),

    si souvent paumée ....

    je vais y arriver à cette histoire de MP3 ou mieux par mon smartphone

    et répondre

    - même si des lustres en retard -

    à votre demande d'envoi de musique ou chants !!!

    Ce matin, petite répétition pour un passage de notre Ronde chantée dansée de St Jean.

    Je vous communique bientôt .

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