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Le cercle vicieux

Pourquoi nous attachons-nous tant à notre existence ? Preuve en est : nous accordons une attention et un temps considérable aux objets : maison, voiture, meubles ... sans oublier à nous-mêmes au détriment de l'essentiel constituant notre humanité.

Faisant de l'accessoire l'essentiel nous sommes attachés à lui comme si nous ne devions jamais le quitter ! Il en est tout autrement et nous le savons. C'est qu'être prisonnier d'un leurre nous aimons cela. Nous aimons jouer avec la réalité comme pour la contourner et gagner sur elle tout moment bon à prendre ! Mais dans ce jeu où nous sortons toujours perdants il ne peut y avoir qu'un seul moteur : l'angoisse ou la peur pour les moins aboutis. Cet attachement voué à notre perte nous paraît donc nécessaire même s'il est à l'origine de notre mal-être. Mais il y a pire que d'accumuler bêtement en sachant que c'est en vain, c'est l'attachement que l'on a pour soi. Là aussi, malgré le changement perpétuel qui nous affecte et nos disparitions incessantes et successives, nous persistons à puiser au fond de nous le courage de résister à l'évidence. Je pense aux chirurgies esthétiques, ravalements de toutes natures causant parfois plus de mal que de bien ou encore de croire que de courir le marathon à 80 ans nous fera gagner 20 ans .... Il serait moins fatigant, moins risqué, plus logique aussi d'accepter cette évidence et nous laisser porter par le bonheur de vivre sans recours à l'illusion des objets ni à l'attachement compulsif d'un être voué au vieillissement et à la mort.

Aller vers le changement et ne pas le refuser est signe de bonne santé, de refus de l'angoisse et des peurs. Il ne sert à rien de s'opposer à l'inéluctable. Alors au lieu de soigner sa voiture, accumuler des capitaux , modifier son physique, voyons si le voisin ne manque de rien et brisons le cercle de l'attachement !

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Commentaires

  • administrateur partenariats

    Cher Gilbert,

    Nous pauvres humains, en proie au démon de tous les péchés capitaux, sommes bien futiles dans nos besoins, âpres à posséder encore et toujours plus.

    Mais il est parfois utile de se battre pour conserver une apparence ou un bien.

    Je ne peux donner et partager que si je suis nantie de biens à partager, et l'image que me rend mon miroir m'est bien agréable, libre à moi de l'améliorer si elle me satisfait. Nous ne pouvons aimer qu'en commençant par nous-même.

    Les priorités, bien sûr, sont la qualité de la vie et des sentiments, et il suffit de voir ces pauvres gens risquer la mort pour se sauver de la misère.

    L'excès d'orgueil détruit la beauté du geste, je suis bien d'accord avec cela.

    En attendant, je savoure le plaisir d'être bien entourée...

  • Bonjour Gilbert

    Ce que je pense, c’est qu’on ne peut absolument pas tenir le même discours avec tout le monde, tant les écarts de situation matérielle, spirituelle et affective sont considérables dans le genre humain, tant les rapports humains avec la vie, l’amour, la mort doivent être envisagés multiples, des plus chanceux au plus malheureux qui soient, tant il faut envisager ces rapports fluctuants aussi et de façon imprévisible, sans logique. Ce qui fait qu’il ne saurait y avoir une philosophie de vie qui puisse parler à tout le monde et dans le même temps.

    Je peux tout à fait vous suivre quant à dire qu’avoir tant et plus ne vous garantit en rien ni le bonheur ni une vie sereine ou réussie puisque depuis longtemps je dis que je suis venu au monde tout nu et que j’en partirai à ne laisser rien d’autre que quelques souvenirs immatériels de mon passage que le temps emportera bien vite en territoire de l’oubli. Mais pour le temps qui me reste, je compte bien tant que je peux garder un toit, de quoi m’assurer un minimum vital et quelque espace de liberté et d’amour de la vie et je n’empêcherai pas d’accuser tous les pouvoirs, leurs chiens de garde, et leurs charognards, responsables de tant d’impostures économiques, sociales et culturelles pour le malheur de millions et de millions de gens. Je m’empêcherai pas non plus d’accuser tous les abus que l’on fait de la générosité populaire depuis trois décennies au moins pour ne rien changer, nous faire avaler des couleuvres et pour nous culpabiliser ou nous enrager de l’installation de la précarité, de la misère dans le décor.  

     

    Bonne journée. Amitiés. Gil

  • Belles résolutions à suivre......

    Bonne journée.

    Adyne

  • Belles pensées positives pour être bien dans sa tête, j'adhère en permanence,     Jacqueline

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