Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Le bonheur, mes amis !


Ce ne sont pas les rentes de situation, les facilités que nous procurent les avantages liés aux bénéfices dont nous profitons aujourd’hui- qu’ils nous viennent de notre travail ou des héritages du passé- qui sont la source de notre bonheur. Le bonheur de vivre puise d’avantage ses racines au fond de nous-mêmes lorsque nous avons résolu quelques questions plus fondamentales. Je n’ai pas l’intention ici de vous importuner par une présence qui ne relèverait que de la politesse, d’une forme de morale sociétale ou religieuse destinée à apaiser des tensions internes, des regrets pour un passé joyeux ou une jeunesse révolue. D’ailleurs évoquer des tourments n’a rien de particulièrement attirant.

Ce qui est attirant est le silence, la compassion, la joie de vivre, l’amour, le plaisir des vrais amis qui nous comprennent et qui ne rougissent pas d’un don qu’il leur faudrait restituer ! Ce qui est attirant ce sont les émotions positives, les belles pensées que l’on évoque à se retrouver autour d’une table chaleureuse et durable, déduction faite de toute précipitation, de toute préoccupation, ces lamentables ennemis du bonheur.
Prendre le temps, en avoir conscience, savoir que notre présence n’a pas plus de durée que la pâquerette sous la faux du faucheur. Elle, qui n’a pas cette conscience d’exister qui nous est si spécifique. Penser donc à chaque instant qu’il puisse être le dernier et le savourer comme un permis de vivre encore. Voir, découvrir, être utile à soi et aux autres. En pleine conscience d’être, savourer ce cadeau comme le plus important et le plus nécessaire.
Prendre le temps d’apprécier à chaque instant d’avoir un toit, de l’eau chaude, un lit douillet où l’on peut se glisser sous une couverture accueillante.
Prendre le temps de se regarder et regarder l’autre sans juger des imperfections grandissantes. Car tout change en permanence et rien n’y fait si ce n’est que le cycle est une roue et qu’une roue est faite pour tourner. Il n’y a que le changement qui ne change pas écrivait un sage célèbre.
Prendre toutes les dispositions à notre portée pour soulager nos fardeaux. Ils sont nombreux et plus nombreux qu’on l’avait imaginé. Ne pas sombrer dans l’appât du gain et des choses, si néfastes pour la paix de notre âme, de notre conscience, de notre esprit … Savoir enfin que seul l’amour, lorsqu’il nous habite vraiment, mérite que l’on s’y attarde. Aller au-delà des artifices tels les petits plaisirs, les désirs permanents de nouveauté dont il semblerait qu’ils fassent notre bonheur et dont l’infernale répétition est comparable au coup de fouet quand il s’arrête !
Je termine par cette phrase attribuée à Confucius : ” La joie est en tout, il faut savoir l’extraire “. Alors, extrayons !

Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Commentaires

  • Bien d'accord avec cette plénitude, merci Gilbert pour ce beau partage optimiste.

    Bonne fin de semaine.

    Amitiés.

    Adyne

This reply was deleted.

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles