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administrateur théâtres

12272709891?profile=originalLa Vie parisienne écrite par Henry Meilhac et Ludovic Halévy et dont la musique est du célèbre compositeur Jacques Offenbach se joue jusqu’au 31 décembre à l'Aula Magna de Louvain-la-Neuve. Initialement, il s'agit d'une pièce de théâtre mêlée de chant. D'ailleurs Offenbach préférait « avoir des comédiens qui savent chanter à des chanteurs qui ne savent pas jouer la comédie . » Grâce à la qualité de la musique, la pièce a été reprise par l'opéra : les chanteurs lyriques s'en sont emparés et La Vie parisienne nous est arrivée comme un opéra connu.12272710493?profile=original

 Ici, nous revenons à la pièce de théâtre. C’est cette dimension théâtrale qui en 1958 devait conduire Jean-Louis Barrault à monter cette vie parisienne à plusieurs reprises … chaque fois que les caisses étaient vides… Une intrigue très mince sous-tend cet opéra comique du 19e siècle. C’est l'histoire d'une grande arnaque : Raoul de Gardefeu est déçu des filles légères et notamment de la belle Métella. Il apprend qu'un baron suédois et son épouse arrivent à Paris. Son but : séduire cette dernière.  Le couple suédois meurt d’envie de découvrir la vie parisienne, Gardefeu sera leur guide au travers des plaisirs multiples de la ville lumière. Gardefeu détourne donc le noble couple étranger du Grand Hôtel et  organise une fausse vie parisienne dans son appartement, improvisant  table d’hôte et multiples personnages mondains hauts en couleur. Sans oublier l’irrésistible gantière, légère et court vêtue. Les comédiens, seulement treize en scène, au départ en habits de ville 20e,  doivent donc jouer des personnages, faire l'orchestre, le chœur et se glisser dans des  chorégraphies tout en changeant de costumes sur scène. Ce tour de force est animé par un deus ex machina, Alain Sachs,  le régisseur de théâtre en blouse grise, à l’accent parisien prononcé, qui lui aussi de temps en temps se transforme en personnage indispensable et court d’un bout à l’autre du plateau pour enjoindre les mouvements scéniques ou souffler silencieusement les répliques. Au fur et à mesure la répétition fait place à la pièce qui se joue. Merveille de l’action théâtrale. On est à la fois dans un spectacle totalement abouti et dans l’impression constante de sa genèse… Ce qui est très drôle : voir le sens de la répartie, les initiatives, les bévues des comédiens et écouter avec ravissement leur chorégraphie musicale et textuelle … et au fur à mesure la métamorphose de la magie théâtrale s’opère.  L’humour est omniprésent. Les voix sont étincelantes. Les lustres et les décors et mannequins d’époque surgissent.  Le 19e  brille de tous ses feux ! La plus belle et la plus harmonieuse, c’est la baronne suédoise : la voix, la flûte traversière et la guêpière…Applaudissons Sarah Tullamore.  Le baron, David Alexis, vaut aussi le détour. Il est exquis : Chanteur, Comédien, Pianiste, Danseur de claquettes, Acrobate. On ne peut passer sous silence le charme dévastateur d’ Hervé Devolder, dans le rôle de Gardefeu, et son nuage de séduisantes belles, toutes plus candides et enchanteresses. Et les instruments de musique : le piano, le violoncelle, la guitare, le violon, la harpe, la trompette, la flûte magique et la boîte à outils du régisseur et son tambourin.  12272710887?profile=original

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Aula Magna
Place Raymond Lemaire, 1
1348  Louvain-la-Neuve

Contact & Réservations :  010 49.78.00

http://www.ateliertheatrejeanvilar.be/fr/saison/detail/index.php?spectacleID=435

 

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Commentaires

  • administrateur théâtres

    JS a écrit le 30/12/2010 :

    Quel bonheur de voir une scène parisienne se transporter à deux pas de Bruxelles. On y court, même si on piétine dans la neige. Le hall d’entrée de L’Aula Magna sous les lustres de Noël et les sapins magiques est déjà un émerveillement: presque une cathédrale. Et puis cela continue, jusqu’au feu d’artifice final. Sur le plateau instruments et comédiens ont fait naître la musique, les vocalises, la gaîté, l’humour, la danse et les costumes! La mise en scène est une mise en bouche progressive, ponctuée d’ivresse, celle d’une œuvre connue qui émerge de nos mémoires et celle de la joie de découvrir des artistes radieux. Gastronomie théâtrale et musicale.

  • administrateur théâtres
    l'avis de Aure sur Demandez le programme:

    Ce spectacle est une explosion de bonheur, une fête enivrante, un soleil éternel en plein Décembre, à ne manquer sous aucun prétexte, déjà Offenbach par lui seul nous apporte sourire aux lèvres et joie de vivre, entrain par ces airs que l'on fredonne comme une évidence,mais cette mise en scène joyeuse et décalée, parfaitement aboutie, au rythme trépidant, à l'originalité respectueuse est du pur bonheur. On en sort tout gai, prêt à sourire au monde entier ! Bravo !

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