Face à la nuit, peu souvent noire,
J'ai quelques fois la nostalgie
D'une sublime griserie
Que garde vive ma mémoire.
À moi-même souvent laissée,
Je contemplais l'immense espace
Où toujours à la même place,
Les étoiles m'éblouissaient.
Je n'aurais pu imaginer
Être privée de cette extase,
Que j'exprimais avec emphase.
Ô l'incertaine destinée!
Nous sont données et puis reprises
Des possibilités d'aimer.
On voit des portes se fermer.
Même en été souffle la bise.
23 juin 2017
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