Soliloque
Sur un mur et sur des coussins,
En face de moi, des dessins,
Semblent figés dans la brillance.
Un cadeau de la providence!
Et, cependant, ils se déplacent.
Ils occupent un autre espace,
Dès que je détourne les yeux,
Attirée par un ciel radieux.
Les ombres, comme un sablier,
Font que l'on ne peut oublier
Que la vie s'écoule en changeant
Et que se tarit son courant.
Porté souvent par l'espérance,
Chacun apprécie l'existence,
S'exalte à chaque coup de coeur,
Se résigne dans le malheur.
30/11/2012
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